Capital (économie)

« à ·court terme.

Certains de ces· capitaux se déplacent si vite d'un pays à J'al.ltre, selon les variations du taux d'escompte (dont dépendent les tauX d'Intérêts), qu'Ils sont appelés capitaux brOiants (• hot money •).

CèHe lnsta• blUté rend très difficile l'évaluation de la fortune d'u!'l il;idlvidu ou d'un pays.

C'est pourquoi les méthodes modernes de comptabilité s••chent à enregistrer, pour ·une période donnée, les flux de revenus plus que les stocks de capitaux.

5 Dans son ouvrage • Le Capital ..

, Karl Marx oppose le capital constant, qui comprend le capital fixe et les matières premières et auxllialres, au capital variable, composé de la masse des salaires.

La plue-value, consi­ dérée comme la source unique du profit dans une société capitaliste, provient de l'accroissement du seul capital .

vari.ble et s'explique par le travail non pay6 des salariés (• surtravall •).

C'est cette ptus-value qui vient grossir le capital constant.

Marx assimile le capital à du travail mort.

Selon cett!!l théorie, le capital.

constitue donc moins une· somme d'argent ou un bien matériel qu'un rapport de production.

Le capitalisme est analysé comme un régime social.

historiquement déterminé et caracté­ risé par l'antagonisme.

du capital et du travaiL & En dMsant les sommes mises en .

œuvre (capital fixe et circulant) par le revenu d•une année, on obtient Je coefllclent du capital : plus Il est élevé, moins Je tàux de profit est important On peut aussi calculer le rap­ port entre l'ensemble des moyens matériels de production et le volume de main-d'œuvre employé : on mesure ainsi l'lntenslt6 du capital •. »