Devoir de Philosophie

Corrigé ECONOMIE devoir 3

Publié le 24/01/2013

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(2 points) Partie 2 - Étude d'un document (4 points) Document n° 1 Données pour 2010 Classement selon l'IDH Espérance de vie à la Valeur de l'IDH naissance (en années) Classement Durée Durée attendue RNB/habitant selon le RNB moyenne de moins en 2008 de scolarisation scolarisation (en années) (en PPA en $) classement (en années) selon l'IDH 1 Norvège 0,938 81 12,5 17,3 58 810 2 2 Australie 0,937 81,9 12 20,5 38 692 11 47 Koweit 0,771 77,9 6,1 12,5 55 789 -42 47 7,2 9,2 176 0 169 Zimbabwe 0,140 D'après le PNUD. Devoir 1 - SE01-12 259 Question : En utilisant un vocabulaire approprié expliquez et commentez le lien entre l'IDH et le RNB/hab. Vous rédigerez une réponse d'au moins 10 lignes. Partie 3 - Argumentation s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points) À l'aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous répondrez à la question suivante : Pourquoi les pays de la zone Euro doivent-ils craindre une nouvelle récession ? Votre réponse devra être structurée (une introduction, deux ou trois parties et une conclusion) et présenter un raisonnement élaboré à l'aide des informations issues du dossier documentaire et de vos connaissances personnelles. Document 1 (2514 caractères) On savait la reprise fragile et les perspectives de croissance bridées par l'ampleur des dettes accumulées dans le monde développé. Peu toutefois se risquaient à prédire un retour de la crise. Le ralentissement de l'activité mondiale, manifeste depuis le début de l'année, était mis sur le compte de facteurs temporaires, telle la flambée du prix du pétrole à la suite de la crise libyenne, le tsunami japonais et ses répercussions sur les chaînes de production mondiales ou encore les mesures de restriction monétaire dans les économies émergentes confrontées à une inflation rapide. Malgré tout, le dynamisme persistant de la demande asiatique, la bonne tenue des exportations américaines et allemandes, le niveau élevé des profits des firmes et la poursuite du redressement de la Bourse, qui retrouvait en mai 2011 aux Etats-Unis son niveau du printemps 2008, entretenaient la confiance des prévisionnistes dans une accélération de l'activité au second semestre 2011. Une perspective confortée par la décrue rapide du prix du pétrole, qui chutait de 20 % début mai. En l'espace de quelques semaines, ce diagnostic rassurant s'est effondré. De part et d'autre de l'Atlantique, la classe politique semble s'être donnée le mot pour transformer l'inquiétude latente des marchés quant à l'évolution des dettes publiques en crise de défiance ouverte. En Europe tout d'abord, tandis que la cacophonie battait son plein début juillet sur la teneur et les modalités d'un nouveau plan d'aide à la Grèce (le troisième en deux ans), une passe d'armes plus acérée que d'accoutumée entre Silvio Berlusconi et son ministre des Finances, très apprécié des marchés, provoquait une désaffection aussi soudaine que brutale à l'égard des titres de la dette publique italienne (1 843 milliards d'euros en 2011, soit 120 % du produit intérieur brut, PIB), dont les rendements bondissaient à 6 %. Tandis que les actions des banques italiennes s'effondraient. L'impensable, la contagion des pays du coeur de la zone euro par la crise de la dette, devenait du jour au lendemain plausible. Le sommet européen du 21 juillet donnait l'occasion aux dirigeants européens de reprendre le contrôle de la situation. De fait, un début de réponse crédible était enfin apporté à la crise grecque, avec la reconnaissance de facto de l'état d'insolvabilité du pays, les premiers éléments d'une restructuration de la dette et l'accord sur une participation volontaire des créanciers privés au renflouement du pays. Apparemment effrayés par leur propre audace, les chefs d'État de la zone euro s'empressaient d'ajouter que l'effort exigé des créanciers privés ne s'appliquerait qu'à la Grèce, dont le cas était jugé « exceptionnel «. Ils refusaient en outre d'étendre les moyens du Fonds européen de stabilité financière au-delà de 440 milliards d'euros, une somme permettant de couvrir les besoins de financement grecs, irlandais et portugais, mais non, en cas de contagion effective, ceux de l'Espagne et de l'Italie. Source : Jacques Adda, Alternatives économiques, septembre 2011, n° 305. 260 Devoir 1 - SE01-12 Document 2 : Variation trimestrielle du PIB et croissance annuelle sur les quatre derniers trimestres, en % Croissance sur un an 2,5 1er trim. 2010 2e trim. 2010 2,0 3e trim. 2010 4e trim. 2010 Source : OCDE et Eurostat 1er trim. 2011 1,5 2e trim. 2011 1,0 0,5 0 0 + 2,8 -0,5 ne ag lem Al 0 + 1,6 + 1,6 e nc s ni Fra U sat Ét

« 260 Devoir 1 – SE01-12 Question : En utilisant un vocabulaire approprié expliquez et commentez le lien entre l’IDH et le RNB/hab.

Vous rédigerez une réponse d’au moins 10 lignes. Partie 3 – Argumentation s’appuyant sur un dossier documentaire ( 10 points ) À l’aide du dossier documentaire et de vos connaissances, vous répondrez à la question suivante : Pourquoi les pays de la zone Euro doivent-ils craindre une nouvelle récession ? Votre réponse devra être structurée (une introduction, deux ou trois parties et une conclu- sion) et présenter un raisonnement élaboré à l’aide des informations issues du dossier do- cumentaire et de vos connaissances personnelles. Document 1 (2514 caractères) On savait la reprise fragile et les perspectives de croissance bridées par l’ampleur des dettes accumulées dans le monde développé.

Peu toutefois se risquaient à prédire un re- tour de la crise.

Le ralentissement de l’activité mondiale, manifeste depuis le début de l’an- née, était mis sur le compte de facteurs temporaires, telle la flambée du prix du pétrole à la suite de la crise libyenne, le tsunami japonais et ses répercussions sur les chaînes de production mondiales ou encore les mesures de restriction monétaire dans les économies émergentes confrontées à une inflation rapide.

Malgré tout, le dynamisme persistant de la demande asiatique, la bonne tenue des exportations américaines et allemandes, le niveau élevé des profits des firmes et la poursuite du redressement de la Bourse, qui retrouvait en mai 2011 aux Etats-Unis son niveau du printemps 2008, entretenaient la confiance des pré- visionnistes dans une accélération de l’activité au second semestre 2011.

Une perspective confortée par la décrue rapide du prix du pétrole, qui chutait de 20 % début mai. En l’espace de quelques semaines, ce diagnostic rassurant s’est effondré.

De part et d’autre de l’Atlantique, la classe politique semble s’être donnée le mot pour transformer l’inquié- tude latente des marchés quant à l’évolution des dettes publiques en crise de défiance ouverte.

En Europe tout d’abord, tandis que la cacophonie battait son plein début juillet sur la teneur et les modalités d’un nouveau plan d’aide à la Grèce (le troisième en deux ans), une passe d’armes plus acérée que d’accoutumée entre Silvio Berlusconi et son ministre des Finances, très apprécié des marchés, provoquait une désaffection aussi soudaine que brutale à l’égard des titres de la dette publique italienne (1 843 milliards d’euros en 2011, soit 120 % du produit intérieur brut, PIB), dont les rendements bondissaient à 6 %.

Tandis que les actions des banques italiennes s’effondraient.

L’impensable, la contagion des pays du cœur de la zone euro par la crise de la dette, devenait du jour au lendemain plausible. Le sommet européen du 21 juillet donnait l’occasion aux dirigeants européens de reprendre le contrôle de la situation.

De fait, un début de réponse crédible était enfin apporté à la crise grecque, avec la reconnaissance de facto de l’état d’insolvabilité du pays, les premiers éléments d’une restructuration de la dette et l’accord sur une participation volontaire des créanciers privés au renflouement du pays. Apparemment effrayés par leur propre audace, les chefs d’État de la zone euro s’empres- saient d’ajouter que l’effort exigé des créanciers privés ne s’appliquerait qu’à la Grèce, dont le cas était jugé « exceptionnel «.

Ils refusaient en outre d’étendre les moyens du Fonds européen de stabilité financière au-delà de 440 milliards d’euros, une somme permettant de couvrir les besoins de financement grecs, irlandais et portugais, mais non, en cas de contagion effective, ceux de l’Espagne et de l’Italie. Source : Jacques Adda, Alternatives économiques, septembre 2011, n° 305.. »

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