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DM de SES : progrès technique et création de richesses

Publié le 27/01/2013

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Dans les sociétés capitalistes modernes, la croissance économique est devenue un enjeu majeur qui fait l'objet d'une attention permanente de la part de l'ensemble de ses composantes. L'annonce récente d'une croissance du PIB Français a d'ailleurs été vécue comme un soulagement étant donné ce contexte de crise mondiale. La croissance économique est obtenue par l'utilisation plus intensive des facteurs de production : le travail et le capital, mais cet assemblage n'explique pas tout, car les analyses les plus récentes montrent que l'accroissement des richesses résulte surtout ces dernières décennies, de l'influence du progrès technique. Ce dernier englobe l'ensemble des changements dans le type de produits fabriqués, dans les procédés de production, dans l'organisation du travail et dans les structures des marchés. Il convient donc de nous demander de quelle façon ce progrès technique, si omniprésent dans la vie économique, permet la création de plus de richesses ? Pour cela, nous verrons dans une première partie, que le progrès technique agit d'abord sur l'offre, par le biais des gains de productivité, cette relation étant largement confirmée par les faits. Puis, on montrera que le progrès technique a aussi une action sur la demande, car il nécessite des investissements importants, mais aussi car il génère de nouveaux produits. Enfin, nous verrons dans une analyse plus large que le progrès technique, en favorisant le déve...

« c’est à dire d’accroître les capacités de production.

Il permet aussi de produire plus vite et mieux une quantité identique.

Les gains de productivité ont aussi des effets sur les profits (situation de monopole technologique), ce qui donne à l’entreprise les moyens d’investir et de développer sa production. Le progrès technique donne naissance à des innovations de procédé qui conduisent à une baisse des prix (baisse des coûts unitaires) et qui sont donc favorables à la compétitivité prix de la production.

Par les situations de monopoles, les entreprises sont protégées de la concurrence et peuvent donc maintenir des prix favorables à leurs profits.

En améliorant la compétitivité des entreprises, le progrès technique permet de modifier les rapports de force dans les négociations commerciales et donc on peut remarquer une baisse des coûts. D’ailleurs, cette relation était déjà à l’origine des gains de productivité élevés de la période des trente glorieuses, où la croissance économique en France se situait aux alentours des 5% par an en moyenne.

Mais le progrès technique agit également sur la demande.

Les investissements nécessaires sont une composante de la demande.

En effet cet investissement spécifique est une composante de la demande : lorsqu’une entreprise investit dans le but de générer du progrès technique, elle créé de l’activité dans les secteurs de la recherche scientifique, de la formation, qui vont d’ailleurs être amenés à créer des emplois qualifiés.

Le progrès technique est donc également un facteur de hausse des salaires, que ce soit par le biais des gains de productivités ou bien par la nécessité d’avoir recours à une main d’œuvre plus qualifiée, plus efficace et donc mieux payée.

Par ce fait, cela créer une répercussion : celle de la hausse de la consommation des ménages.

Le progrès technique donne naissance à des innovations de produit, qui créent de nouveaux besoins chez le consommateur, ou bien qui viennent rendre obsolète des biens et des services existants déjà. Nous pouvons ajouter que le progrès technique génère des « grappes d’innovations » qui ont des effets cumulatifs et qui se diffusent rapidement, entraînant aussi la mutation des circuits de distribution et l’apparition de nouvelles activités pour remplacer les anciennes. D’ailleurs, cette approche est largement inspirée de l’analyse de J.Schumpeter, qui faisait de ces grappes d’innovation, le moteur des fluctuations cycliques de la croissance.

Le progrès technique est d’autant plus nécessaire que l’accumulation du capital par travailleur qui permet d’accroître la productivité du travail, se heurte à la loi des rendements décroissants lorsque le facteur travail est fixe.

Seul le progrès technique permet de surmonter ces rendements décroissants du capital et d’assurer une croissance durable de la productivité du travail.

Le progrès. »

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