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Economie de la Chine

Publié le 06/11/2012

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chine

Avec la

Chine, le potentiel est beaucoup plus important encore. Elle profite aussi massivement des faibles coûts de

production de la main d’oeuvre et du bas niveau du yuan quand ils partent à l'assaut des marchés étrangers.

En outre, depuis la création des « zones économiques spéciales « en 1979, la Chine reste ouverte aux

capitaux étrangers et est devenue ainsi en 2002 le premier récipiendaire d'investissements directs à

l'étranger. Les entreprises à capitaux étrangers, attirée par le faible coût de la main d’oeuvre, sont

aujourd'hui à l'origine de la moitié du commerce extérieur chinois. Cette évolution est synonyme de transferts

de technologies. C’est ainsi que la Chine s’acquit des biens d’équipement, des brevets et des licences ou

d’usines « clés en main « afin d’accélérer son développement grâce à l’usage de technologies modernes.

Les rachats chinois ont atteint 47 milliards de dollars en 2009, soit six fois plus qu’en 2005, hors secteur

financier.

chine

« l’Europe proportionnellement au nombre d’habitants), doit aujourd’hui faire face à l’érosion des sols, à la déforestation et à la désertification qui affectent 30% de sa superficie.

L’importance de la production charbonnière et le nombre croissant d’automobiles continuent d’aggraver le problème de la pollution.

La dégradation de l’environnement et ses conséquences humaines imposent un coût croissant à l’économie chinoise, évalué autour de 8% du PIB.

C’est ainsi que des sanctions ont été mises en place telle que le principe du pollueur payeur adopté en 1989 mais demeurent trop faibles pour être efficaces, et les moyens alloués à la lutte contre la pollution sont encore dérisoires.

D’autre part, nous pouvons constater en Chine une progression des inégalités.

En effet, selon l’Académie chinoise de sciences sociales, le revenu des 20% de Chinois les plus riches était 17 fois plus important en 2007 que celui des 20% les plus pauvres.

C’est ainsi que la Chine se trouve être un pays presque aussi inégalitaire que le Brésil, où ce ratio est de 19.6 selon la Banque mondiale.

Alors qu’il est de 4.2 en France et de 9.2 aux Etats-Unis. De plus, la trajectoire d’un pays comme la Chine présente cependant inévitablement une inertie importante par rapport aux inflexions politiques.

En effet, des réformes ambitieuses ont été engagées ces dernières années pour tenter de mettre en place une protection sociale digne de ce nom.

Cependant, elles se heurtent à de nombreux obstacles, et les moyens financiers sont loin d’être à la hauteur des ambitions affichées.

En l’espace de cinq ans, 815 millions de personnes ont été couvertes, soit 91% de la population concernée.

Mais le taux de remboursement reste inférieur en moyenne au quart des dépenses occasionnées.

Et surtout, il ne permet pas de faire face à des maladies nécessitant des opérations médicales coûteuses.

La Chine fait peur notamment à cause de l’ampleur de sa démographie.

En effet, elle constitue le pays le plus peuplé du monde.

Cependant, sa population devrait diminuer à partir de 2030 grâce à la politique de « l’enfant unique », mise en œuvre en 1979.

Ce n’est pourtant pas suffisant pour assurer le renouvellement des générations ce qui débouche sur un vieillissement rapide de la population chinoise.

Le nombre des 15- 64 ans devrait décliner dès 2015.

Tandis que la part des plus de 65 ans devrait augmenter très vite.

Ce vieillissement rapide pose la question du système de retraite, en particulier dans les zones rurales qui en étaient totalement dépourvues.

En 2009, le gouvernement un nouveau système de retraites rurales généralisé en 2020 qui assurera une pension de base de 55 yuans par mois, l’équivalent de 6euros.

Selon l’OCDE, il ne pourra assurer qu’un taux de remplacement de l’ordre de 15% des ruraux, ce qui est très faible. En ville, il existait en revanche déjà des systèmes de retraite d’entreprise.

Il y a donc un retard dans les. »

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