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En quoi le partage de la valeur ajoutée influe-t-il sur l'investissement ?

Publié le 31/08/2012

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D’autre part, la stimulation des profits peut décourager la consommation et donc la volonté d’investir. En clair, l’augmentation des profits s’accompagne généralement d’une rigueur salariale. Or la part de la valeur ajoutée qui leur revient détermine en partie la demande de consommation finale qui influe sur la demande anticipée, et influe donc sur la production à réaliser, à savoir l’investissement. C’est en ce processus que résulte l’analyse keynésienne. Le document 1 l’illustre parfaitement : « la masse des salaires obtenue après partage sert à prévoir l’évolution probable de la consommation, composante importante de la demande globale qui influence le niveau d’investissement «. Donc si cette part des salaires se réduit, la demande des ménages peut se bloquer, diminuant ainsi le besoin d’investissement des entreprises puisqu’une augmentation des capacités de production devient inutile du fait de la stagnation des débouchés. Un partage de la valeur ajouté plus favorable aux entreprises peut donc entrainer un ralentissement de l’investissement. La politique de rigueur salariale menée en France en 1983 en est un bon exemple, car elle ne s’est pas traduite par la remontée des investissements.

« influe donc sur la production à réaliser, à savoir l'investissement.

C'est en ce processus que résulte l'analyse keynésienne.

Le document 1 l'illustre parfaitement : « lamasse des salaires obtenue après partage sert à prévoir l'évolution probable de la consommation, composante importante de la demande globale qui influence leniveau d'investissement ».

Donc si cette part des salaires se réduit, la demande des ménages peut se bloquer, diminuant ainsi le besoin d'investissement desentreprises puisqu'une augmentation des capacités de production devient inutile du fait de la stagnation des débouchés.

Un partage de la valeur ajouté plus favorableaux entreprises peut donc entrainer un ralentissement de l'investissement.

La politique de rigueur salariale menée en France en 1983 en est un bon exemple, car elle nes'est pas traduite par la remontée des investissements. A travers ce travail, nous avons montré que le partage de la valeur ajoutée en faveur des profits favorisait les investissements, en facilitant le financement de ceux-ciet en améliorant leur rentabilité économique.

Mais par ailleurs nous avons vu qu'une stimulation des profits n'était pas forcément suivit d'une hausse desinvestissements car ils pouvaient être utilisés à d'autres fins.

Puis, il nous a été montré l'inutilité d'une stimulation des profits, dès lors que les entreprises ne manquentpas de capacités financières pour investir, mais plutôt de débouchés pour rentabiliser les investissements.. »

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