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Flexibilité du marché du travail et chômage

Publié le 01/09/2012

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3.3 - facteurs négatifs  : Lʼentreprise perd les effets dʼapprentissage qui résultent de lʼemploi durable. Le capital humain (ensemble des qualifications que possède un individu) peut sʼenrichir avec une présence longue dans lʼentreprise. Les effets dʼapprentissage sont sources de gains de productivité. La flexibilité nʼincite pas à la productivité (minimum de salaire = minimum dʼefforts). Le salarié qui a le sentiment dʼêtre bien traité dans lʼentreprise va faire des efforts de productivité : cʼest la théorie du salaire dʼefficience. Lʼincertitude peut donc démotiver un salarié en emploi précaire : lʼentreprise ne tient pas compte de la dimension personnelle et sociale du travail. Les entreprises sont moins poussées à innover. La compétition existe en système capitaliste, or la flexibilité peut nuire à lʼinnovation : bénéficiant dʼune main dʼoeuvre peu chère, les entreprises ne remplacent pas les hommes par des machines et lʼéconomie peut être sclérosée par manque de dynamisme. La diversité des statuts ne favorise pas la coopération entre les employés (baisse du taux de syndication et affaiblissement des mouvements revendicatifs). La pauvreté et la faiblesse de la demande  : les revenus des travailleurs précaires sont faibles  : la précarité est source de pauvreté économique et dʼexclusion. Même des actifs occupés peuvent vivre en-dessous du seuil de pauvreté. La théorie keynésienne affirme que si les revenus sont faibles, lʼinvestissement est faible car il y a peu de projets. La segmentation du marché du travail et le dualisme. La rotation dʼune partie du personnel pose un problème dʼefficacité et de productivité. La flexibilité met lʼemployeur en position de force face au salarié, même ceux qui ont un CDI sont pénalisés : les salaires augmentent moins vite.

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« La flexibilité permet aux entreprises de passer un cap dif ficile, de réduire les coûts de l ʼentreprise et également de contrôler la main d ʼoeuvre.

Les jeunes peuventaussi béné ficier de la multiplication de leurs expériences professionnelles (passage souvent obligé).

La modulation des horaires peut faciliter l ʼharmonisation de lavie privée et professionnelle.

Les salariés employés en CDD veulent aboutir à un CDI et cherchent à avoir la productivité maximale. 3.3 - facteurs négatifs : L ʼentreprise perd les effets d ʼapprentissage qui résultent de l ʼemploi durable.

Le capital humain (ensemble des quali fications que possèdeun individu) peut s ʼenrichir avec une présence longue dans l ʼentreprise.

Les effets d ʼapprentissage sont sources de gains de productivité.

La flexibilité n ʼincite pas àla productivité (minimum de salaire = minimum d ʼefforts).

Le salarié qui a le sentiment d ʼêtre bien traité dans l ʼentreprise va faire des efforts de productivité : c ʼestla théorie du salaire d ʼef ficience.

L ʼincertitude peut donc démotiver un salarié en emploi précaire : l ʼentreprise ne tient pas compte de la dimension personnelle etsociale du travail.

Les entreprises sont moins poussées à innover.

La compétition existe en système capitaliste, or la flexibilité peut nuire à l ʼinnovation : béné ficiantdʼune main d ʼoeuvre peu chère, les entreprises ne remplacent pas les hommes par des machines et l ʼéconomie peut être sclérosée par manque de dynamisme.

Ladiversité des statuts ne favorise pas la coopération entre les employés (baisse du taux de syndication et affaiblissement des mouvements revendicatifs).

La pauvretéet la faiblesse de la demande : les revenus des travailleurs précaires sont faibles : la précarité est source de pauvreté économique et d ʼexclusion.

Même des actifsoccupés peuvent vivre en-dessous du seuil de pauvreté.

La théorie keynésienne af firme que si les revenus sont faibles, l ʼinvestissement est faible car il y a peu de projets.

La segmentation du marché du travail etle dualisme.

La rotation d ʼune partie du personnel pose un problème d ʼef ficacité et de productivité.

La flexibilité met l ʼemployeur en position de force face ausalarié, même ceux qui ont un CDI sont pénalisés : les salaires augmentent moins vite. La baisse du coût du travail peut aussi reposer sur la baisse des cotisation sociales.

Adoptée par l ʼUnion Européenne, surtout en ce qui concerne la baisse descharges sociales des employeurs.

Le risque est le dé ficit de la sécurité sociale.

Cette stratégie est indissociable d ʼune réforme de l ʼEtat providence qui se heurte auvieillissement de la population.

Conclusion A fin de répondre aux nouvelles contraintes du marché, les entreprises demandent aux gouvernements plus et plus de flexibilité en ce qui concerne la réglementation du marché du travail.

Ainsi elle peut sʼadapter plus rapidement aux exigences économques actuelles.

Cette exigencerépond à une pensée libérale.

Les opposants rétorquent qu ʼune flexibilité importante entraîne une précarisation d ʼune partie de la population.

Le gouvernement setrouve face à un double challenge, d ʼun côté, soutenir les entrepreneurs et les aider à rester compétitifs, car la santé de l ʼéconomie repose sur les entreprises quiforment le tissu économique et lutter contre toute forme d ʼexclusion et de précarité, c ʼest-à-dire la mise en place d ʼune politique sociale visant à rétablir undéséquilibre.

La flexibilité est donc à manier avec partimonie et modération.. »

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