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Grand oral du bac : LES INÉGALITÉS DANS LE MONDE

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Il arrive par ailleurs que des erreurs soient commises lors de la conversion des devises locales en dollars. En effet, les taux de change ne reflètent pas réellement le pouvoir d'achat de la monnaie en question dans son pays d'origine.

 

Histoire de l'inégalité

 

L'histoire de l'inégalité moderne commence en Angleterre avec la révolution industrielle. Le niveau de vie moyen a été multiplié par quinze entre 1700 et 1990. Les Anglais ont perfectionné les techniques agricoles et l'outillage qui permet leur réalisation. Les rentes engrangées dans le secteur agricole ont favorisé l'investissement dans l'industrie.

 

La révolution industrielle a profité aux puissances européennes du XVIIIe et XIXe siècles et aux

 

États-Unis, à la Russie et au Japon au tournant du siècle. L'industrialisation a apporté son corollaire d'avantages et de désavantages, à l'origine des inégalités au sein même des pays développés. Ainsi, le nombre de cadres et d'employés a augmenté, et même dépassé, la part d'ouvriers et d'agriculteurs. Malgré le taux de croissance en constante progression, les pays développés enregistrent des taux de chômage élevés marginalisant une certaine partie de la population.

Le Fonds monétaire international (FMI), créé en 1944, et la Banque mondiale en sont les organismes privilégiés, grâce à leurs programmes d'aide au développement comprenant des ajustements structurels, politiques d'aide et d'« économie de l'offre» destinées au tiers-monde. Depuis 1980, plus de soixante-dix pays ont bénéficié de ces programmes. Les mesures données par le FMI et la Banque mondiale comme conditions aux aides furent, en particulier, une réduction des dépenses publiques, une baisse des salaires, l'ouverture du marché intérieur aux investissements étrangers et des dévaluations successives des monnaies locales pour augmenter la compétitivité des exportations.

 

Cependant, de nombreux pays d'Amérique latine et d'Afrique ayant appliqué les programmes d'ajustement structurel ont toujours des difficultés majeures. Après douze années de dévaluation, le coût de la vie au Mali aurait augmenté de 117%, tandis qu'en Côte-d'Ivoire, le revenu des particuliers aurait chuté de 50% depuis 1980. Au Mexique, après treize années de politique d'ajustement structurel, 20% de la population active est au chômage, 40% est sous-employée, et plus de la moitié des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté.

 

En dépit de tels sacrifices de la population, le montant de la dette globale des pays du tiers-monde s'est encore accru : il a triplé, pour approcher les 2000 milliards de dollars. L'un des effets pervers du paiement des intérêts de la dette des PVD tient à la nécessité, dans une économie mondialisée, d'obtenir les devises nécessaires au paiement, calculé en dollars.

 

Certains économistes pensent que ces programmes n'ont eu pour effet que de limiter en grande partie les progrès économiques des PVD issus des années 1960 à 1970: progrès dans les domaines de l'équipement, de la santé et de l'éducation, mais également dans la maîtrise de leurs économies.

 

Bilan et perspectives

 

Aujourd'hui encore, on peut constater que les pays en voie de développement ont, malgré les aides apportées, toujours des problèmes qui freinent leur ascension au niveau de pays développés.

 

Le taux de mortalité est en baisse du fait des progrès en matière de santé publique et d'hygiène et de fait, le taux de natalité ne cesse d'augmenter Le défi du siècle prochain sera de développer ou de renforcer les méthodes de contrôle de la démographie.

 

La production agricole stagne dans les pays à revenu intermédiaire et dans les pays les moins avancés mais elle progresse en Amérique latine et en Asie. Dans J'ensemble, les pays du tiers-monde, jadis exportateurs, sont aujourd'hui des pays importateurs. La production industrielle subit le même schéma, du fait des dérèglements monétaires et budgétaires.

 

Pour fournir les capitaux nécessaires à l'investissement, pour éviter le chômage et la dépendance aux pays développés et pour favoriser l'industrialisation, les PVD doivent réajuster l'économie de leur secteur primaire, préserver leurs élites intellectuelles et arriver à être compétitifs sur Je marché international, car aucun processus de développement ne réussit en marge de ce grand échiquier.

« Les inégalités dans le monde Dans les anné es 1960 et 1970, treize pays exportateurs de pétrole, tous pauvr es et sous­ développés, se sont regroupés pour former l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétr ole) .

L'OPEP regroupe des pays dont le pétrole et le gaz repré sentent au moins 30% de leur exporta tion.

Ces pays dépendaient encore fortement des pays développés importateur s de pétrole par l'intermédiair e de grandes compa­ gnie s pétrolières internationales, qui contrôlaient l'e xtrac tion, le raffinage et le transport de cette énergie bon marché et ind ispensable à l'Occident.

Au début des anné es 1970, les gouv erne­ ments des pays membr es de l'OPEP prirent le contrôle des compagnies pétrolières à l'inté­ rieur de leurs frontières et quadrupl èrent le prix du pétrole.

Leurs revenus connurent un essor sans précédent.

Une troisième catégorie comprend les pays à reve nu intermédiair e et ils repré sentent presque la moitié des PVD.

Leur PNB par habitant est généralement compris entr e 610 et 7619 dollars, j leur s territoir es sont fortement peuplés et leur � économie dépendante de la conjoncture mon-� diale.

Cela leur confère un développement fra-� gile.

La Répu blique dominicaine, la Côte I d'I voire ou encore les Philippines en font partie.

"' La derni ère catégorie regroupe les pays les moins avancés (PMA) ou pays à faible revenu.

Une quarantaine de pays, pour la plupart afri­ cains, en font partie.

Leur PNB par habitant est en deçà de 610 dollar s, le taux d'alphabétisation ne dépasse pas 20 % et l'industrie représente moins de 10% du PNB.

Sans aide extérieure, les pers­ pect ives de développement de ce type de pays sont limitées.

Mesurer les inégalités par le PNB Le produit intérieur brut, ou PIB, est la valeur de tous les biens et services produits dans un pays pendant une période donnée, généralement une année.

Le produit national brut, ou PNB, est le PIB plus la valeur des biens et services exportés.

Le PNB par habitant est calculé en divisant le PNB global d'une année donnée par la popu­ lation totale recensée pour cette même année.

Les Nations unies évaluent en général le PIB et le PNB par habitant en dollars américains afin d'établir des comparaisons.

En 1990, le Mozambique et l'É thiopie, deux pays africains dont les économie s ava ient été gra­ vement perturbées par des guerres civiles dans les années 1980, avaient un PNB par habitant de res­ pectiv ement 71 et 120 dollars.

Mais un pays 1978 Bahrein fait ...,...

partie des pays industrialisés avec un PNB par habitant de 7 840 dollars, acquis grâ ce au pétrole .

.......

LeBrésil, compte sur l'industrie automobile pour améliorer son dévelop pement global.

' Au Bangladesh, un des pays les plus pauvres au monde, les enfants travaille nt pour une assiette de riz.

comme la Tanzanie, qui n'avait été secoué par aucun conflit, avait un PNB par habitant de 120 dollars seulement.

La même année, le PNB des États- Unis atteignait 21700 dollars, soit 194 fois celui de la Tanzanie ! De tels chiffres soulignent d'autant plus la disparité économique entre les pays les plus prospères et les pays les plus pauvres.

L'é valuation des richesses La Banque mondiale s'appuie sur le PNB par habi­ tant pour distinguer les pays développés de ceux en voie de développement.

Ce critère pour définir la richesse présente quelqu es inc onvénients.

Les économie s de nombr eux PVD sont souvent domi­ nées par le secteur de subsist ance: la plupart des agriculteur s ne contribuent pas directement à l'économie nationale parce qu'ils pratiquent une agricultur e autarcique.

La part du secteur de sub­ sistance dans le PNB n'est donc qu'estimative.

Elle est même parfois sous-éva luée par des gouver­ nements qui font valoir la pauvreté de leur pays pour obtenir plus d'aide internationale.

Le calcul précis du PNB par habitant dépend également du recense ment exact de la popula­ tion.

Une opération que réussisse nt très mal cer­ tains PVD.

Selon le recensement offic iel effectué au Nigeria en 1991, le pays comptait 88 millions de personnes, soit 20 à 30 millions de moins que l'estimation des Nations unies à partir de laquelle le PNB par habitant avait été chiffré en 1990 à 270 dollars.

À la suite de ce recensement, ce montant a été réévalué à 350 dollars.

Il arrive par ailleur s que des erreur s soient com mises lors de la conversion des devises locales en dollar s.

En effet, les taux de change ne reflètent pas réellement le pouvoir d'achat de la monnaie en question dans son pays d'origine.

His toire de l'iné galité L' histoir e de l'inégalité moderne commence en Anglete rre avec la rév olution industrielle.

Le niveau de vie moyen a été multiplié par quinze entre 1700 et 1990.

Les Anglais ont perfe ctionné les techniques agricoles et l'outil lage qui permet leur réalisa tion.

Les rentes engrangées dans le secteur agricol e ont favorisé l'investisse ment dans l'indu strie.

La révolution industrielle a profité aux puis­ �a nces européenne s du XVIII' et XIX' siècles et aux Etats-U nis, à la Russie et au Japon au tournant du XX" siècle.

L'industriali sation a apporté son corol­ lair e d'a vantages et de désava ntages, à l'origine des inégal ités au sein même des pays dévelop­ pés.

Ainsi, le nombr e de cadr es et d'emplo yés a augmenté, et même dépassé, la part d'ouvriers et d'agricult eurs.

Malgré le taux de crois sance en constante progression, les pays développés enre­ gistrent des taux de chômage élevés margina­ lisant une certaine partie de la population.

Les causes du sous-dév eloppement Le retard de dév eloppement accusé par les actuels pays en voie de développement est dû, pour certains économistes, à la colon isation.

La rév olution industrielle a eu trois incidences sur le reste du monde par rapport aux pays indus­ trial isés: en dominant militairement et économi­ quement les autres pays, ils ont empêché le déve­ loppement du secteur secondair e de s pays coloni sés en y exportant leurs produits manufac­ turés et ils ont compromis la pleine exploitation du secte ur primair e dans les pays colon isés, ceux-ci s'étant concentrés sur des cultur es d'ex­ portation tels que le cacao, la canne à sucre ou le café, au détriment des cultur es vivrières.

Tr ois autr es facteurs ont handicapé le dévelop­ pement des pays en voie de développement.

En premier lieu, le facteur climatique et démog ra­ phique.

Les pays riches sont généralement dotés d'un climat tempéré et les pays pauvres sont sujets aux intemp éries depuis la sécher esse à l'our agan en passant par les inonda tions et les incend ies qui détruisent les cultur es et les infra structures.

La densité démograph ique des PVD a égale­ ment freiné leur processus de développement.

Alor s qu'en Europe, la condition de réussite de. »

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