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Grand oral du bac : Histoire LE MONDE AUJOURD'HUI

Publié le 30/01/2019

Extrait du document

histoire

- avec effondrement du système bancaire mondial -, quand un pays lourdement endetté se trouve dans l’impossibilité d’honorer sa dette. C’est ce que les crises mexicaine (1995) et asiatique (1998) pourraient annoncer. De même, la rapidité des échanges d’informations peut rendre les marchés boursiers plus susceptibles de céder à des réactions de panique en chaîne.

 

L’aéronautique, les communications par satellite, la télévision et les réseaux informatiques ont transformé le monde en un «village global», selon la définition de Marshall Mac Luhan. Les images sur petit écran donnent un aperçu frappant d’événements qui se déroulent à l’autre bout du monde, et souvent au moment même où ils ont lieu. L’effet, du moins à court terme, est de stimuler la solidarité. Mais beaucoup de spectateurs en arrivent à être excédés à mesure que la masse d’informations épuise et banalise tout altruisme.

 

La capacité de la Terre à faire vivre une humanité toujours plus nombreuse reste un problème majeur (même si les taux de natalité ont déjà baissé dans beaucoup de pays du Sud), de même que la cassure entre les riches et les pauvres, entre les pays qui envoient des missions d’exploration dans l’espace et ceux où l’on meurt encore de faim. Même soumis aux affres de la crise, les habitants du monde dit « avancé » sont mieux lotis que ceux des pays sous-développés.

 

Riches et pauvres contribuent tous à façonner l’un des phénomènes les plus graves du monde d’aujourd’hui : la dégradation de l’environnement comme l’attestent le réchauffement de la planète, la détérioration de la couche d’ozone, les pluies acides, la déforestation et la désertification, l’appauvrissement de la biodiversité, les risques alimentaires, les pollutions toxiques, etc. La combinaison de la pauvreté avec la destruction de l’environnement semble aboutir à une situation sans issue, quand on suppose que la suppression de la pauvreté augmenterait le nombre de ceux qui vivent dans l’aisance en détruisant la planète (surconsommation, voitures polluantes, etc.). Pour l’instant, les pays pauvres ne pourraient respecter l’environnement qu’au prix de leur survie : c’est pour pouvoir manger aujourd’hui qu’ils hypothèquent leur avenir en

 

abattant les arbres de leurs forêts et en épuisant leurs terres par des cultures intensives.

Les incertitudes du futur

Dans presque tous les domaines, il n’est pas simple de déterminer ce qui prime pour le futur-ce qui a été fait ou ce qui reste encore à faire. Dans les vingt dernières années, la prise de conscience des problèmes mondiaux s’est développée, et la volonté d’y faire face s’est affermie, mais sans doute pas assez vite. Dans les années 1990, le monde industrialisé a encore le choix entre deux voies possibles. Il pourrait changer entièrement son mode de vie selon des options

Sipa Press/Bravermann

écologistes, en acceptant un abaissement général du niveau de vie. Ou alors il lui reste l’espoir que des solutions technologiques soient trouvées (telles que les sources d’énergie renouvelables et non polluantes), avant qu’il ne soit trop tard.

 

Les gouvernements des pays riches hésitent à faire de grands sacrifices, qui désorganisent peut-être leur économie, tant qu’ils ne sont pas persuadés de la réalité de l’imminence du danger et des coûts provoqués par des phénomènes comme le réchauffement de la planète. De plus, dans une période de récession économique, l’intérêt des responsables politiques pour les problèmes écologiques semble s’émousser. Dans la plupart des pays industrialisés, la crise économique a provoqué un chômage massif et d’autres maux sociaux.

 

Les guerres et les conflits ethniques, l’accroissement du nombre de réfugiés dans le monde, la montée de la criminalité, les problèmes de sécurité, les inégalités croissantes, la misère comme phénomène de masse, le phénomène de la drogue ou les épidémies comme le sida, contribuent à créer un sentiment d’angoisse.

 

Les habitants du monde d’aujourd’hui ne savent pas si de tels problèmes sont passagers ou annoncent des changements irréversibles. Mais à l’aube du IIIe millénaire, l’avenir reste toujours aussi imprévisible.

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« Le monde aujourd'hui voir s'établir la paix, la prospérité et la stabilité en tous lieux.

Ce souci semble avoir fait son chemin, comme en témoigne, par exemple, l'implication croissante de l'opinion publique à l'égard des catastrophes (guerre, famine, séismes) qui tou­ chent toujours les pays les plus défavorisés de la planète.

Ainsi, les concerts de soutien et les appels de fonds pour financer des actions huma­ nitaires sont, par exemple, de plus en plus fré­ quents.

Bien que ces comportements aient encore une portée variable, leur multiplication permet de nourrir quelque optimisme quant à l'avenir de nos sociétés.

Un monde éclaté L'autre contrecoup de la fin du communisme a été aussi sanglant qu'inattendu.

La résurgence des antagonismes ethniques, nationalistes et reli­ gieux a déclenché des effusions de sang dans plusieurs républiques de l'ex-U RSS.

Quant à l'ex­ plosion de l'ancienne Yougoslavie, elle a littéra­ lement provoqué un choc à l'Ouest où l'on croyait plutôt que les nationalismes guerriers seraient confinés dans des régions ou des pays lointains, comme le Cachemire en Inde ou le Rwanda en Afrique.

Ces conflits ont mis en lumière la nature potentiellement explosive des confrontations à caractère ethnique et religieux, aussi bien en Europe qu'en Amérique.

Dans une large mesure, des conditions de vie pénibles ......

En1994, la passation de pouvoir entre l'ancien président de l'Afrique du sud, Frederik De Klerk et le nouveau, Nelson Mandela, symbolise la démocratisation de ce pays.

' La firme McDonald's profite des réformes économiques en Russie en ouvrant un premier restaurant à Moscou.

peuvent attiser la haine entre populations d'ori­ gine différente, quand des personnes désespé­ rées acceptent des explications simplistes à leur malheur et trouvent des coupables faciles: les étrangers, les gens de langue ou de religion diverses.

Mais de tels phénomènes ne se déclen­ chent qu'en présence de tendances à se méfier des personnes « différentes>> .

Dans presque toutes les sociétés contempo­ raines, le multiculturalisme demeure bien plus un idéal qu'une réalité.

De façon prometteuse, de nombreuses personnes veulent encore, comme en Afrique du Sud, combattre pour cet idéal.

La création de la nouvelle Afrique du Sud offre en exemple une aspiration encourageante du monde d'aujourd'hui à évoluer vers des socié­ tés plus tolérantes et démocratiques.

Par ailleurs, le déclin du communisme a signifié la fin du soutien soviétique à l'égard de nombreux régimes en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

Privés de cette aide et confrontés par conséquent à une situation économique littéralement catastro- ......

Depuis 1998, les mouvements populaires se sont intensifiés à Jakarta, en Indonésie, contre les mœurs corruptrices des hommes politiques.

Le président Suharto, en place depuis 1968, a été contraint de démissionner (mai 1998).

Cérémonie officielle de la rétrocession .....

de Hong Kong à la Chine en juillet 1997.

Le défi de dragon de l'Asie du Sud-Est sera de préserver son système capitaliste ::;: et son autonomie exécutive et législative.

ft phique, les gouvernements - émanation, dans la grande majorité des cas, d'un parti unique -sont de plus en plus contestés.

Les groupes favorables à la démocratie sont apparus dans de nombreux pays africains, inspirés sans doute des événements en Europe de l'Est, où un mouvement de masse s'est résolu à démoraliser et à abattre les régimes les plus durs.

La fin de la guerre froide a aussi entraîné des gouvernements occidentaux à encourager la démocratisation, là où ils avaient soutenu ou toléré des dictateurs du moment qu'ils étaient des anticommunistes avérés.

La démocratisation Malgré encore quelques exceptions importantes, le mouvement vers la démocratie semble être incontestable et irréversible, non seulement parce qu'elle représente un idéal, mais aussi grâce aux avantages concrets qu'elle procure.

Les sociétés contemporaines sont de plus en plus complexes, et il est encore plus difficile d'ignorer les aspirations de ses membres qui joue nt des rôles vitaux en tant que producteurs et consom­ mateurs, et qui disposent de moyens d'informa­ tion qui n'existaient pas auparavant.

La vie démocratique permet également aux hommes politiques de connaître les réactions de la population à travers les élections, les activités des groupes de pression, les sondages d'opinion ou encore les manifestations.

Les responsables politiques sont théoriquement informés à tout moment de l'état du pays et peuvent donc. »

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