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La BCE, gardienne de notre stabilité monétaire

Publié le 16/02/2012

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 L’une des tâches principales de la BCE est de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro, en diminuant l’inflation afin de sauvegarder le pouvoir d’achat de l’euro et de ne pas le laisser s’éroder par l’inflation. La BCE s’efforce de garantir que la hausse annuelle des prix à la consommation reste inférieure à 2%, mais proche de ce pourcentage à moyen terme.

Elle le fait de deux manières :

  • premièrement, elle contrôle l’offre de monnaie. En effet, si l’offre de monnaie est excessive par rapport à l’offre des biens et des services, cela pourra amener une inflation.
  • deuxièmement, elle surveille l’évolution des prix et évalue le risque que celle‑ci représente pour la stabilité des prix dans la zone euro.

Le contrôle de l’offre de monnaie comporte, entre autres, la fixation des taux d’intérêt dans l’ensemble de la zone euro. Il s’agit peut-être de l’activité principale de la Banque.

« référence correspond au taux de croissance de M3 compatible avec la stabilité des prix à moyen terme. La BCE a expliqué d'emblée qu'elle ne réagirait pas mécaniquement aux écarts constatés entre la croissance de M3 et la valeur de référence.

A l’inverse, celle-ci s’est vu prendre en considération une réelle prudence ce qui concerne l'inflation future.

En effet, la relation entre la monnaie et les prix est, pour l'essentiel, une relation à moyen terme.

Néanmoins, la BCE ne s'est pas tenue à son choix d'origine de 4,5 %, puisque l'agrégat monétaire M3 dans la zone euro, qui était de 4 709 € au 1 er janvier 2000 est passé à 7 782€ au 1 er janvier 2007 soit une augmentation annuelle de 9,4 %.

L'analyse effectuée à travers le se cond pilier a pour objet de mettre en évidence l'incidence d'une série de facteurs sur l'évolution des prix dans une perspective de court à moyen terme.

Il s'agit par exemple des évolutions salariales, des fluctuations des prix des matières premières et de s taux de change, de la confiance des consommateurs et des entreprises… Les critiques faites sur la BCE : Des critiques virulentes sont émises sur l’organisation de la BCE, comme par exemple les industriels qui lui reproche sa politique de l’euro fort qui pénalise les exportations, d es mouvements altermondialistes reprochent à la BCE de ne pas se préoccuper de la croissance économique et du taux de chômage des pays membres, mais d'avoir comme seul et unique souci la lutte contre l'inflation.

Il ne faut pourtant pas oublier que la monnaie unique joue un rôle de bouclier lors des perturbations financières.

De plus, compte tenu de la politique budg étaire de la France au cours des dix dernières années, l'adoption de l'euro aura permis d'échapper à de possibles dévaluations.

Rappelons en effet que le déficit budgétaire de l'Hexagone flirte dangereusement avec la limite des 3 % fixée par le Pacte de st abilité.

Largement critiquée, donc, depuis sa création, la BCE a démontré le bien-fondé de sa politique à travers les dernières crises.

Une banque centrale peut avoir une influence sur le taux de change de la monnaie.

Dans le cas d'un régime de changes fl exibles, la banque centrale ne peut qu'intervenir sur le marché des changes, en utilisant ses réserves monétaires.

Ces actions n'ont qu'un impact très faible, notamment en raison des immenses volumes échangés sur le marché des changes : dans le cas d’un ré gime de changes flexibles, les gouvernements et banques centrales ne peuvent pas influer de cette façon sur les taux de change.. »

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