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La Bourse

Publié le 27/10/2018

Extrait du document

• Augmentation de capital Si

 

l'entreprise a besoin de s'agrandir, par exemple, elle cherche à augmenter son capital. Pour cela, elle propose de nouvelles actions à la vente. En achetant une action, les investisseurs deviennent propriétaire d'une petite partie de l'entreprise.

 

• Investissement et spéculation Acheter une action, c’est placer de l'argent dans une entreprise : c'est investir. C'est aussi faire un pari sur la réussite future d'une entreprise en espérant en tirer des profits lors de la revente de cette action : c'est spéculer.

 

• Le statut d'actionnaire. Tout actionnaire est associé aux décisions prises en Assemblée générale et a accès à certaines informations concernant l'entreprise.

 

• Dividendes. Si l'entreprise dégage des bénéfices, elle en reverse une partie aux actionnaires : ce sont des dividendes.

 

• Plus-value. Si le cours de l'action est en hausse, sa revente rapporte une plus-value au vendeur.

 

Obligations

Les obligations sont des créances. Lorsqu'une société privée ou une collectivité publique (l'État par exemple) ont besoin d’argent, elles peuvent émettre un emprunt sous la forme de valeurs boursières : les obligations. Les investisseurs, en achetant des obligations, prêtent de l'argent à la société. Celle-ci les rémunère sous forme d'intérêts

Le taux de change

 

C'est la valeur d'une monnaie en devises. Il est exprimé par le cours, qui rend compte par exemple de la valeur du dollar en euro, ou en toute autre monnaie ayant cours légal. Le cours en continu découle de l'état des transactions qui ont lieu sur les marchés financiers où s'échangent les monnaies. Il est complété par un cours officiel plus fixe (d'où son nom, le fixing) et qui est établi à la clôture des séances boursières On distingue le système de change flexible, où la monnaie d'un État « flotte » car son cours est déterminé par les seules règles du marché ; et le système de change fixe où l'État choisit lui-même le taux de change de sa monnaie.

Dans ce dernier cas, l'État doit intervenir au maximum pour maintenir le taux de change de sa monnaie au niveau

• Plus la durée du prêt est importante, plus le placement est risqué pour l'investisseur, la visibilité à long terme étant plus difficile.

 

Les obligations à long terme sont donc mieux rémunérées que les obligations à court terme.

OPCVM

Les OPCVM (Organismes de placements collectifs en valeurs mobilières) ont été créés pour répondre à la demande d'épargnants désireux d'investir sans prendre trop de risques et sans s'occuper eux-mêmes de leur portefeuille.

• Ces organismes collectent l'argent et le placent en Bourse dans un grand nombre de valeurs.

• Le risque que toutes les valeurs chutent en même temps étant faible, ces placements sont considérés comme fiables.

SICAV

Les SICAV (Sociétés d'investissement à capital variable) gèrent des portefeuilles d'actions et d'obligations pour le compte d'actionnaires dits « souscripteurs ». D'autres investisseurs peuvent acheter ou vendre des actions de ces sociétés.

• Le cours des SICAV correspond à la moyenne de ceux des valeurs en portefeuille.

Fonds communs de placement

Les Fonds communs de placement (FCP) sont des copropriétés de valeurs mobilières : chaque acheteur de parts de FCP possède une petite partie des fonds investis.

• Les portefeuilles de valeurs mobilières sont gérés par des établissements financiers.

• Les FCP se négocient en pourcentage du capital.

Les fonds de pension

Les fonds de pension sont des sociétés qui collectent l'épargne des ménages et les cotisations patronales dans un système de retraite par capitalisation.

Cet argent peut-être placé sur des marchés boursiers comme sur des marchés immobiliers.

• À partir des années 70, les fonds de pension connaissent aux États-Unis un très fort développement.

Les pension funds gèrent aujourd'hui plusieurs milliers de milliards de dollars, et jouent un rôle très actif sur les marchés boursiers, y compris en Europe et en Asie.

• Ce système tarde à entrer en vigueur dans les pays dont les régimes de retraite sont fondés sur la répartition, comme la France.

« LA SURVEILLANCE DES TRANSACTIONS LASBF La Société des bourses françaises gère l'animation et l'organisation des marchés boursiers français.

À ce titre, c'est elle qui met en œuvre, suivant une stricte réglementation , l'ensemble des opérations financières que les entreprises cotées sont amenées à conduire au cours de leur vie boursière : augmentation du capital, OPA, OPE, paiement des dividendes et toute autre " opération sur titres ».

LA COB Créée le 28 septembre 1967 , la Commission des opérations de bourse est l'autorité administrative qui a pour fonction de veiller : • à l'information des investisseurs.

Elle délivre un visa sur les notes d 'information qui doivent obligatoirement être mises à la disposition du public dès lors qu'il y a un appel public à l'épargne (introduction, OPA, etc.,) .

Elle instruit le document d'information établi par l'émette ur pour d'autres opérations (opéra tion d'apport et fusion); • à la protection de toutes les formes d'épargne ; • au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers.

PRÉROGATIVES DE LA COB 1.

Elle peut émett re des règlements sur le fonctionnement des marché s placés sous son contrô le.

2 .

Depuis la loi du 2 août 1989, elle peut prendre des sanct ions administratives à l'encontre de pratiques contrai res à ses règlements 3.

La loi du 2 juillet 19961'a rapprochée du pouvoir légis la tif : son président peut notamme nt demander à être entendu par la Commission des finances du Parlement.

LE DÉLIT D'INITIÉ C'est l'une des infractions majeures aux règles des marchés boursiers.

Est coupable de délit d'initié l'acte ur financier qui délivre à un tiers -et à lui seul -une information pouvant avoir une incidence sur le cours des titre s émis par une société donnée.

Dans la mesure où il connaît la valeur de cette information, l'informé est, au même titre que l'infor mateur, coupable de délit d'initié.

Aucun des membres de la COB, qui surveille ce type de délit , ne peut délibérer dans une affaire dans laquelle il détient un intérêt.

!:INTRODUCTION EN BOURSE : POURQUOI ET COMMENT? OBJECTIFS Pour une entreprise, l'introduction en bourse est un choix stratégique de première importance qui lui permet : ·d'avoir accès au marché des capitaux et de procéder à une augmentation de capital pour financer son développement ; • de procurer aux actionnaires actuels une liquidit é et un système de protection qu'aucune convention d'actionnaires ne pourrait leur assurer; • d'extérioriser sa valeur ; ·d'accroître sa notoriété.

LES PROdDURES DE PREMIÈRE COTATION La première cotation se déroule en une journée , sous le contrôle des autorités boursières.

Quatre procédures sont possibles : 1.

l'offre à prix minim al.

Il est mis à la disposition du public une quantité de titres à un prix au dessous duquel les actions ne sero nt pas vendues.

2.

La cotation directe.

l'introduction des actions est réalisée dans les conditions de négociation et de cotation normalement pratiquées sur le marché boursier.

3 .

L'offre à prix ferm e.

Les titres mis à disposition sont à un prix fixe prédétermi né.

Quel que soit le nombre de titres demand és, ce prix est appliqué.

S'il est inférieur à ce que le marché aurait été prêt à payer, le cours mont era les jours suivan ts, et les acheteurs du premier jour s'approp rieront alors la plus-value.

4.

l'offre à prix ouvert .

Un syndicat bancaire collecte dans un livre d'ordres 1---------------lle s intention s d'achat, mesure ainsi le Le ._ des t!lllpiUIIIs russes Une affaire boursière, initiée il y a plus d'un siècle, n 'est toujours pas dose, après avoir connu de multiples rebondis­ sements.

li s'agit de celle des " emprunts russes », émis à la Bourse de Paris, aux­ quels un grand nombre de particuliers souscrivirent à partir de 1888 , à la faveur du rapprochement de la France et de la Russie.

Ces emprunts russes étaient destinés à favoriser la modernisation de l'empire tsariste, qui connaissait alors un développement économique très prometteur.

Toutefois, après la révolution bolchevique de 1917, tous les emprunts étrangers de la Russie furent annulés.

En 1919, l'État français procéda au recensement des porteurs spoliés et dépécha un émissaire auprès de Lénine , mais sans résultat De vaines négocia­ tions eurent également lieu en 1922 (Conférence de Gênes) .

En 1927, un accord , jugé trop favorable à l'URSS, fut rejeté par le gouvernement Poincaré .

En 1999, une indemnisation proposée par la Fédération de Russie aux petits porteurs fut jugée insuffisante par l'Association française des porteurs d 'emprunts russes (AFPER).

Plus de 300 000 porteurs seraient concernés.

marché, puis fixe le prix des titres en concerta tion avec l'entreprise cotée.

On parle d e boom lorsqu'une place boursière connaî t une augmentation particulièrement importante des cours de ses actions, c'est-à-dire lorsque la dem ande est beaucoup plus forte que l'off re .

À l'inverse , un krach est un effondremen t des cours des actio n s d ' une place boursière donnée.

Les économistes s'acco rdent en général sur l'idée que booms et krachs correspondent, sur le plan boursier, au cycle « croissance f récession >> des économies capitalistes.

• Le kr11ch de 1929 est précédé d'une spectac ulaire période de boom : en trois mois, l'indice des valeurs industrielles augmente plus que durant toute l'année 1928.

La spéculation est intense : 15 millions d'américains possèdent des titres, et nombreux sont ceux qui s'endettent dans l'espoi r d'empocher des plus-va lues.

Les quelques voix qui s'élèvent pour appeler au calme ne sont pas entendues.

·Le jeudi 24 octobre (le" jeudi noir »), les cours des plus grandes sociétés américaines s'effondrent dès l'ouverture de Wall Street, entraînant dans leur chute tout le marché boursier .

13 millions de titres changent de main en cette seule journée, contre un volume quotidien habituel de 4 millions .

Très vite, la baisse des cours tourne à la panique générale : le 29 octobre, ce sont 16 millions de titres qui sont vendus.

• L e krach a tout à la fois révélé et amplifié une grave crise économique.

Aux États-Unis , un million d'américains se retrouvent comp lètement ruinés, les faillites se multiplient et le système bancaire s'écroule: en 1933, près de la moitié des banques américaines ont déposé leur bilan .

Cette « Grande Dépression » affecte le monde entier (à l'exception de l'URSS).

L 'Europe occidentale passe de 5 millions de chômeurs en 1929 à 25 millions en 1931.

LE KRACH BOURSIER DE 1987 • L e mercredi 14 octobre, l'annonce du déficit du commerce extérieur américain provoque l'écroulement de Wall Street : l'indice Dow Jones perd 95 points e n une séance.

À cela s'ajoute la décision de l a Banque cent rale allema nde d'augmenter ses taux d'intérêts.

L e lundi 19, toutes les bourses suive nt la chute de Wall Street.

L e D ow Jone s perd en une seule journée 508 points , et sur l'ensemble des place s financières mondiale s, 2 000 milliard s de dollars sont engloutis e n quelques semaines.

• Le krach de 1987 n'a pas e u un impact aussi négatif que celui de 1929, notamment grâce à l'intervention des banques cent rales, qui ont ouvert le crédit a u lieu -comme en 1929 -de le resse rrer_ PLACES BOURSIÈRES ET INDICES INTERNATIONAUX • New York (États-Unis) : la Bourse des valeurs américaine est le New York Stock Exchange .

Première place boursière mondiale, elle est située sur Wall Street , au sud d e 111e de Manhattan , au cœur du quartier f inanci er.

Le Dow lones lndustrial Average est l'indice calculé sur la base des 30 valeurs phares (blues chips) de l'indu strie américaine .

• Tokyo (Japon) : la bourse des valeurs japonaises est le Kabuto-Cho.

l'indice Nikkei 215 y est calculé sur la base de 225 titres.

• Londres (Gra nde-Bretagne ) : première place financière du Vieux Continent.

Le Financial Times Stock Exchange , communément appelé " Footsie », est l'indice londonien calcu lé sur la base des lOO plus grosses capita lisations boursières du Royaume -Uni.

• Frandort (Allemagne) : le principal indice de la bourse de Frandort est le Deutscher Aktienindex (ou DAX 30), qui est calcu l é sur la base des 30 meilleurs titres allemands.

• Le NASDAQ (Nationa l Association of Securities Dealers Automated Quotation System), créé en 1971, repose sur un vaste réseau de télécommunications reliant des milliers d 'acteurs financiers à travers le monde .

Ce marché ne se rattache pas à un lieu unique de cotation.

l'indice NASDAQ COMPOSITE INDEX est constitué de 5 000 titres, dont de nombreuses valeurs technologiques.

• On considère géné ralement que la première bourse apparaît à Amsterdam, bien que des formes d'organisations boursières embryo nnair es aient auparavant existé.

Créée en 1602 ,1a Compognie des Indes nombreu x investisseme nts.

Mais la véritable bulle spécul ative qui se forme autour de ses projets plus qu'incertains ne tarde pas à écla t e r : en 1720 , les cours s'effond rent.

Premi ère intervention majeure du politique dans les affaires boursières, le 11 juin 1720 , le roi limite le champ d'activité des entrepr ises pouvant être cotées.

• Longtemps, l'incert itude qui plane sur les investi sseme nts boursiers et la faibl esse du marché sont telles que la bourse se développe très lentement.

À la veille de la Révolution française, trois titres e t quatorze emprunts d'État sont cotés à la bourse de Paris .

Le XXI' siècle conna ît par contre une explosion du march é bour sier.

Les sociétés de chemin de fer, les banques, la sidéru rgie, le pétrole et bien d'autres secteurs majeurs entrent en bourse.

La Réserve fédérale américaine Autorité monétaire fédérale des États­ Unis, la " Fed » exerce à la fois un rôle de banque centrale et de commission qui contrôle et régule le système bancaire fédéral.

Elle est dirigée par un Board of Governors (l'ensemble des dirige ants des douze banques fédér ales de la " Fed », disséminées dans le pays), dont les décisions concernent les flux monétaires à l'éche lle nationale et notamment l'évaluation des taux d'Inté rêt en vigueur dans les banques américaines : des mesures qui influent fortement sur les activités boursières .

La" Fed » s'autofinance grace à des portefeuilles de titres émis par le gouvernement américain et détenus dans les banques de la Réserve.

Elle parta ge parfois certains aspects de sa mission avec d'autres organismes fédér aux, comme l'Office of Comptroller of the Currency.

Le président emblématique de la Réserve fédérale, Allln GlftiiSIHin (né en 1926), en est à son quatrième mandat à la tête de l'organisme.

Il fut nommé la première fois par Ronald Reagan en 1987 .. »

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