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LE MODÈLE CHINOIS DE DÉVELOPPEMENT

Publié le 14/02/2012

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Deux modèles de croissance, qui sont aussi deux lignes politiques s'opposant en Chine depuis au moins 1960 : Pour les uns, il faut avant tout développer l'économie, par tous les moyens, et donc investir le plus possible, aux dépens des industries de la consommation. C'est le modèle soviétique. Pour les autres, il faut avant tout construire une société socialiste. La politique et l'idéologie passent avant l'économie. L'utilisation des méthodes capitalistes pour accroître la production et la productivité est donc refusée, ainsi que l'importation de biens d'équipement et de technique de production, par peur, à la fois, d'introduire des comportements contraires à ceux du régime et d'être dépendant de l'étranger. On sait que la coopération soviétique suivie de sa rupture brutale à coûté cher à l'économie chinoise.

La Chine se transforme. Conscients du poids que représente ce pays, hommes d'affaires et écmtomistes suivent avec attention tous les changements de cap des dirigeants chinois. A l'aide de vos connaissances et des documents ci-après, vous déterminerez les grands traits de l'actuel modèle chinois de développement.

« 2) Aujourd'hui comme hier, deux conceptions du developpement de la Chine s'opposent.

Si l'on vent schematiser, pour les tenants de la premiere, comme Liu Shao-chi, le president dechu, it existe une contradiction entre un regime socialiste avance et retat arriere des forces productives.

II faut donc investir et stimuler la production en ayant recours aux avantages materiels.

C'est la conception sovietique. Pour les partisans de la seconde conception, la contradiction reside entre une base socialiste et des elements des superstructures marques par la tradition qui se constituent en une nouvelle classe dirigeante. C'est la conception de Mao. Philippe Pons, L'Expansion, fevrier 1975. 3) J'etais en Chine en avril 1976, quand les dirigeants de repoque (ceux qu'on appelle aujourd'hui « la sinistre bande des Quatre 0, c'est-i-dire l'entourage de Mao, qui n'etait pas encore mort) reprimaient severe- ment les manifestations a la memoire de Chou En-Lai, place Tien An Men, et liquidaient Deng Xiaoping, rheritier spirituel de Chou.

La Chine etait alors une sorte de convent laique, toute vetue de gris-bleu, oil l'on chantait, de Guilin a Pekin et de Sian a Canton, les litanies de la « pensee maotsetoung tandis qu'on distribuait liberalement aux etrangers le Petit Livre rouge traduit dans toutes les langues (il a, aujourd'hui, pratiquement disparu).

B n'etait question que de « comp- ter sur ses propres forces 0, c'est-i-dire de limiter le plus possible rapport technologique et financier de l'etranger ; de « dormer la priorite au rouge sur l'expert 0, c'est-i-dire de faire du conformisme ideologique le critere de toutes choses ; et d'abattre « l'infamenommement designe en lettres geantes sur les affiches fabriquees sur le Parti, c'est- a-dire Teng lui-meme. Aujourd'hui, Mao est mort.

Deng est au pouvoir et la o bande des Quatre o en prison.

Qu'est-ce que cela a change en dehors de quelques apparences ? Jean Boissonnat, « Ce qui change en Chine o L'Expansion, janvier 1979. 4) En 1978, des mots d'ordre sont repandus : « Realiser les 4 moderni- sations », celles de l'agriculture, de l'industrie, de la defense nationale, des sciences et des techniques. Actualites geographiques et economiques du monde contemporain, Belin 1979. 5) Its ont donne la priorite a la modernisation de reconomie.

Its ont besoin pour cela, de mobiliser les Chinois au travail [-] Le gouvernement avait decide, a la fin de 1977, d'accorder des augmentations de salaires a une partie des salaries.

C'etait la premiere foil depuis 14 ans ! On ne parlait que de cela, lors de mon precedent voyage en Chine, en janvier 78.

Les hausses de salaires devaient Mier de 7 a 12 % et interesser 60 % des salaries, les moins bien payes.

Qu'en est-il, un an apres ? 2) Aujourd'hui comme hier, deux conceptions du développement de la Chine s'opposent.

Si l'on veut schématiser, pour les tenants de la première, comme Liu Shao-chi, le président déchu, il existe une contradiction entre un régime socialiste avancé et l'état arriéré des forces productives.

Il faut donc investir et stimuler la production en ayant recours aux avantages matériels.

C'est la conception soviétique.

Pour les partisans de la seconde conception, la contradiction réside entre une base socialiste et des éléments des superstructures marqués par la tradition qui se constituent en une nouvelle classe dirigeante.

C'est la conception de Mao.

Philippe Pons, L'Expansion, février 1975.

3) J'étais en Chine en avril1976, quand les dirigeants de l'époque (ceux qu'on appelle aujourd'hui « la sinistre bande des Quatre », c'est-à-dire l'entourage de Mao, qui n'était pas encore mort) réprimaient sévère­ ment les manifestations à la mémoire de Chou En-Lai, place Tien An Men, et liquidaient Deng Xiaoping, l'héritier spirituel de Chou.

La Chine était alors une sorte de couvent laïque, toute vêtue de gris-bleu, où l'on chantait, de Guilin à Pékin et de Sian à Canton, les litanies de la « pensée maotsétoung », tandis qu'on distribuait libéralement aux étrangers ·le Petit Livre rouge traduit dans toutes les langues (il a, aujourd'hui, pratiquement disparu).

Il n'était question que de « comp­ ter sur ses propres forces >>, c'est-à-dire de limiter le plus possible l'apport technologique et financier de l'étranger; de« donner la priorité au rouge sur l'expert», c'est-à-dire de faire du conformisme idéologique le critère de toutes choses; et d'abattre « l'infâme », nommément désigné en lettres géantes sur les affiches fabriquées sur le Parti, c'est­ à-dire Teng lui-même.

Aujourd'hui, Mao est mort.

Deng est au pouvoir et la « bande des Quatre » en prison.

Qu'est-ce que cela a changé en dehors de quelques apparences ? Jean Boissonnat, «Ce qui change en Chine» L'Expansion, janvier 1979.

4) En 1978, des mots d'ordre sont répandus : « Réaliser les 4 moderni­ sations », celles de l'agriculture, de l'industrie, de la défense nationale, des sciences et des techniques.

Actualités géographiques et économiques du monde contemporain, Belin 1979.

5) Ils ont donné la priorité à la modernisation de l'économie.

Ils ont besoin pour cela, de mobiliser les Chinois au travail [ ...

] Le gouvernement avait décidé, à la fin de 1977, d'accorder des augmentatioqs de salaires à une partie des salariés.

C'était la première fois depuis 14 ans ! On ne parlait que de cela, lors de mon précédent voyage en Chine, en janvier 78.

Les hausses de salaires devaient aller de 7 à 12% et intéresser 60% des salariés, les moins bien payés.

Qu'en est-il, un an après?. »

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