Les avantages attendus de la flexibilité sur le niveau de l'emploi

« réservation (minimum) se fixe à un niveau trop élevé.

L’explication est avant tout microéconomique, à caused’un comportement incohérent des agents.

- Ainsi, on attend de la flexibilité du travail et des rémunérations qu'elles réagissent contre la tendance à latransformation des coûts salariaux en coûts fixes indépendants du volume de la production et des résultats del'entreprise.

Cela s'oppose à la gestion des trente glorieuses faite de rigidités structurelles et institutionnelles (miseen place du SMIG en 1950, poids des syndicats, législation du travail contraignante) et le contrat à duréeindéterminée (CDI) était la norme.Historiquement, c'est avec la croissance du chômage et le renouveau des idées libérales à l'instar de Ronald Reaganaux États-Unis entre 1980 et 1988 et Margaret Thatcher au Royaume-Uni entre 1979 et 1990 que ce mode degestion de la main d'½uvre va être remis en cause puisqu' il s'agit de donner aux entreprises un meilleur équilibreoffre-demande de travail et donc une baisse du chômage.Avec la flexibilité, l'entreprise a donc la possibilité de s'adapter à la conjoncture.

L'emploi devient une variabled'ajustement avec cependant un risque accru : le développement de la précarité.

Ainsi lors de mauvaisesconjonctures, la flexibilgite salariale permet à l'entreprise de réduire ses coûts de production en baissant les salaires,elle peut encore se séparer rapidement de ses travailleurs.

- Toutefois, des effets indirects négatifs sur le niveau d'emploi et des conséquences sociales Mais, la flexibilité nefait qu'accroître la réactivité du chômage à la conjoncture.

D'un côté, elle permet d'assurer l'équilibre sur le marchédu travail en assurant l'ajustement sans rigidités entre l'offre et la demande de travail D'un autre côté, elle accroît lechômage lors d'une dépression pour des entreprises pouvant aisément licencier.Donc, l'effet sur le niveau d'emploi dépend de la conjoncture et est incertain.

De plus, cette recherche de flexibilitéa avant tout un effet sur les salariés au plus faible salaire, ceux pour lesquels les entreprises raisonnent en termesde coût-bénéfice.

Ajoutons qu'il en résulte un problème lié au coût de licenciement du fait des indemnitéslicenciement (1/5 mois de salaire par année d'ancienneté) et un autre coût d'incertitude car la protection de l'emploicréé de l'incertitude en ce que tout salarié peut s'opposer à son licenciement et poursuivre l'employeur.

Mais lesconséquences ne sont pas uniquement quantitatives.

Effectivement, ceci passe par le développement de contratsatypiques avec un salaire à la pièce, avec l'intérim, des rythmes de travail irréguliers pour les salaires (travailler lematin, puis en soirée), tout cela générant un phénomène de travailleur pauvre.Dans ce sens, il y a eu diverses politiques en France qui ont tenté de restaurer la flexibilité de l'emploi.

Ce sont leCNE et CPE de 2006 qui permettaient un licenciement sans justification sur deux ans Ce sont les heures sups avecun quota par an ne faisant qu'augmenter à tel point qu'elles permettent un retour indirect à 39h/sem Ce sont leschèques-emplois pour les Très petites entreprises en 2007 simplifiant l'embauche En conclusion, les avantages attendus de la flexibilité sur le niveau de l'emploi sont ambigus.

Ils peuvent assurer etpermettre l'ajustement du marché du travail en y supprimant toutes les rigidités possibles et imaginables mais celaentraîne une prévarication de l'emploi, d'où la recherche de compromis dans la flexsécurité.

Document demandé:http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-29046.html. »