Les banques face à la crise : la leçon a-t-elle été apprise ?
Publié le 02/09/2012
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La nécessité, partagée par l’ensemble des acteurs financiers, politiques et économiques mondiaux, de « moraliser « le capitalisme financier passe pour de nombreux agents, par une nouvelle taxation du secteur ! Notamment, les gouvernements qui affichent, avec plus ou moins de conviction, de nouvelles mesures de régulation du marché par le vecteur « taxe «. Ainsi, la « prime d’assurance « proposée par la majorité sénatoriale proposerait de taxer le risque, jugé « inadmissible « aux regards des aides apportées par les différents gouvernements. (art 9) Un consensus international sur la question de la taxation serait préférable aux actions isolées…et le FMI propose une taxe où le principe de taxation du risque serait une nouvelle fois affiché ! (art 10) Néanmoins, il est très difficile pour la communauté internationale de s’accorder autour d’une même taxe, que l’on qualifierait alors de taxe universelle. En atteste l’échec puisant de la « taxe tobin «, une nouvelle fois rejetée. (art 10) Cependant, malgré les désaccords, tous s’entendent à rendre « indispensable « la lutte contre les excès du capitalisme financier, et ainsi endiguer les processus tant destructeurs de la dernière crise financière.
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