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Les politiques budgétaires européennes après 2010

Publié le 30/05/2015

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 Depuis une vingtaine d’années, un nouvel outil politique est entré en vigueur, de manière plus importante, pour faire face aux récessions : la politique budgétaire. Grâce au traité de Maastricht, signé en Février 1992, les Etats membres de l’Union Européenne peuvent participer à l’Union économique et monétaire (UEM) sous certaines conditions principalement économiques. L’UEM désigne l'ensemble des politiques des États membres de l'Union européenne qui ont pour but de rapprocher leur économie. Avant que les pays n’intègrent l’UEM,  lorsqu’ils mettaient en place seul  une politique de relance budgétaire, ils devaient en subir seuls les inconvénients. De plus, leurs concurrents commerciaux n’en retiraient que des avantages comme les dépenses publiques de ces pays étaient destinées à relancer leur demande intérieure et qu’elles se traduisaient bien souvent par une hausse des exportations de leurs concurrents commerciaux. Heureusement, ceci n’est plus le cas pour un pays  membre de l’UEM. Dans cette Union, un pays qui lance seul une politique budgétaire expansionniste en partage toutes les externalités négatives avec l’Union (inflation,  taux d’intérêts à la hausse, appréciation du taux de change de l’euro, etc.). Les pays ne sont donc plus seuls.                 A la suite du traité de Maastricht, d’autres traités ont été signés afin de préciser et de compléter ce dernier. Ils ont aussi été adaptés pour suivre les conjonctures économiques dépendantes de certains facteurs comme celui de la crise des Subprimes en 2008.                 Depuis le début de la décennie, au sortir de la crise des Subprimes, les Etats de l’Union européenne  ont particulièrement misé sur la mise en place de politiques budgétaires pour donner un second souffle à l’Union Européenne, économiquement parlant. Cette politique peut porter ses fruits comme elle peut y faire défaut si certains pays ne respectent pas les critères de convergence de l’UEM lorsqu’ils en sont membres.                 Pour analyser les réussites et les échecs de cette politique, il conviendra d’analyser dans un premier temps les caractéristiques attendues de cette politique ainsi que ses résultats théoriques. Puis, dans un second temps, il s’agira de constater les résultats concrets afin de déterminer la direction vers laquelle tend cette politique et si c’est possible de faire un constat global sur les 19 pays membres de l’UEM.                         Tout d’abord qu’est-ce qu’est une politique budgétaire ? C’est une politique qui a pour but primaire de contrôler la demande globale en utilisant certains instruments budgétaires, comme les impôts ou les dépenses publics, afin d’influencer la conjecture économique. Elle peut être appliquée par deux moyens (qui ont des variantes): soit en appliquant une politique de relance, soit en appliquant une politique d’austérité. Ces deux politiques doivent être conjoncturelles, et non pas structurelles, c'est-à-dire que ce sont des mesures qui doivent agir à court terme sur les variables importantes de l’économie.                   Une politique de relance peut-être utilisée dans l’optique de relancer l’économie d’un pays ou d’une zone monétaire dans le cas où ses capacités de production sont sous-exploitées. La croissance sera alors favorisée et le chômage diminuera. Pour ce faire, tout se base sur la demande mais aussi sur l’augm...

« cette politique et si c'est possible de faire un constat global sur les 19 pays membres de l'UEM.                         Tout d'abord qu'est-ce qu'est une politique budgétaire ? C'est une politique qui a pour but primaire de contrôler la demande globale en utilisant certains instruments budgétaires, comme les impôts ou les dépenses publics, afin d'influencer la conjecture économique.

Elle peut être appliquée par deux moyens (qui ont des variantes): soit en appliquant une politique de relance, soit en appliquant une politique d'austérité.

Ces deux politiques doivent être conjoncturelles, et non pas structurelles, c'est-à-dire que ce sont des mesures qui doivent agir à court terme sur les variables importantes de l'économie.                   Une politique de relance peut-être utilisée dans l'optique de relancer l'économie d'un pays ou d'une zone monétaire dans le cas où ses capacités de production sont sous-exploitées.

La croissance sera alors favorisée et le chômage diminuera.

Pour ce faire, tout se base sur la demande mais aussi sur l'augmentation des dépenses publiques nécessaires à cette politique.

L'Etat a deux solutions qu'il peut mettre en place simultanément : - Il peut augmenter ses investissements (construction de routes, bâtiments publics, rénovations...) pour relancer la demande aux entreprises.

Grâce  à cela, les entreprises vont lancer des démarches d'embauches pour subvenir à leurs nouveaux besoins en main d'oeuvre.

Les entreprises vont distribuer de nouveaux salaires ou en augmenter d'autres ce qui va provoquer une augmentation de la consommation comme les ménages ont une forte propension à consommer.

A partir de là, l'activité commence à repartir dans le bon sens ce qui va générer de nouveaux emplois, de nouveaux revenus, etc.

Comme les ménages consomment plus et ont plus de revenus, l'Etat voit ses recettes fiscales directes et indirectes augmenter et son déficit diminuer au fur  et à mesure.

Mais l'Etat peut encore en faire plus.

Il peut  par exemple exonérer des entreprises d'impôts sous certaines conditions relatives à une augmentation de leurs activités (politique de grands travaux) ou à leurs. »

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