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Les réalités du marché chinois aujourd'hui

Publié le 20/04/2012

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Tous les Chinois sont unis par la même langue, mais dans la pratique, les dialectes sont persistants et très forts comme par exemple dans le Guangdong où l’on parle Cantonais ou à Shanghai où l’on parle Shanghaien.

De la même façon, tous les Chinois font du commerce dans la même monnaie (le Yuan, ou Renminbi, ou “kuai” en language oral), mais tous les Chinois ne font pas du commerce de la même façon ou ne sont pas sensibles aux mêmes discours marketing selon qu’ils sont de Shanghai, de Pékin ou des contrées du Yunnan. Les Chinois du Sud sont réputés pour leur sens des affaires et le développement d’activités de trading, Shanghai est traditionnellement la plaque tournante des finances et services en général, alors que Pékin concentre de plus en plus les activités IT, sans parler des nombreuse régions de Chine plus reculées à l’Ouest où l’agriculture est dominante.

« À partir de cette volonté d’émancipation et de développement sont créées les fameuses zones de développement industriel des hautes technologies (ZDIHT) qui sont au nombre de 53.

Autrement dit, des pôles de compétitivité en Chine avant que la moindre notion n’émerge effectivement chez nous.

En raison de leur spécificité, ces zones, ces ZDIHT, ne sont pas à confondre avec les autres zones de développement économique.

Il en existe, en effet, de tous types : des zones de développement économique côtières, des zones de développement économiques et technologiques… Mais les ZDIHT sont vraiment spécifiques avec comme objectifs, en « intra- chinois » d’industrialiser les produits de la recherche, et en international, d’attirer non pas toutes les technologies, mais les technologies de pointe et les assimiler.

Au passage, l’on fait bénéficier la Défense de ces avancées-là.

C'est-à-dire qu’une coopération qui se fait en vertical comme, par exemple, sur le plan électronique, électromagnétique, etc… avec une société d’une ZDIHT, en transverse, en horizontal, voit des contingents de scientifiques militaires venir visiter les entreprises pour repérer toutes les technologies qui pourraient être applicables aux produits de défense, et en ce sens récupérable au profit de l’industrie chinoise de défense. L’objectif fixé est désormais de développer, chaque fois que possible, un matériel chinois parce que les Chinois se sont aperçus que les Occidentaux, malgré leur volonté de coopérer avec eux, cherchaient toujours finalement, pour conserver une vitale longueur d’avance, à ne leur délivrer que la technologie n-1.

Les Chinois se sont dits : « Cette situation a suffisamment duré.

Nous allons désormais essayer de nous débrouiller seuls ».

Ce qui n’empêche pas la Chine , qui connaît encore des lacunes sur le plan technologique, de continuer à s’adresser aux Occidentaux et aux Russes pour en obtenir toujours davantage. LES REALISATIONS CHINOISES SUR LE PLAN TECHNOLOGIQUE Comment cela s’est-il traduit sur le plan pratique ? Essentiellement, en lançant beaucoup plus à fond les travaux de recherche fondamentale et de R&D avec les trois organismes centraux que sont : - L’académie chinoise des sciences. - L’académie chinoise d’ingénierie. - La fondation d’Etat pour les sciences naturelles. Sachons que, lorsque l’on parle ici de sciences naturelles, il n’est pas question de biologie, mais de recherche fondamentale.. »

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