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Les réformes de gestion mises en place depuis la mort de Staline ont-elles été de nature à résoudre les problèmes de l'économie soviétique ?

Publié le 24/09/2013

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staline

Contre l'omnipotence de l'État et ses conséquences

bureaucratiques, il n'est que deux remèdes, le stimulant

économique et la démocratie. Le stimulant économique c'est

l'utilisation des mécanismes de l'économie marchande. Le

bureaucrate s'efface devant les nécessités financières, la

rentabilité de l'entreprise, du combinat, du ministère, et

même l'intéressement matériel des individus peut jouer un

rôle déterminant dans la lutte contre la bureaucratie. C'est

le cas dans une grande entreprise capitaliste. Les tendances

bureaucratiques sont annihilées par les nécessités du prix de

revient et de la concurrence et par les avantages financiers

qu'ont les dirigeants de la firme à les éliminer. Or,

contrairement à ce qu'en disent nombre d'auteurs, la

politique stalinienne à partir de 1929 a peu utilisé ces

stimulants économiques. Staline s'est contenté d'ouvrir assez

largement l'éventail des salaires, mais le principe de

l'intéressement matériel ne fut guère appliqué, ni dans le

commerce, ni dans l'agriculture, ni même dans l'industrie.

Les entreprises ne bénéficiaient pas de leur autonomie

financière et la planification extrêmement centralisée s'était

bureaucratisée à l'extrême. C'étaient les directions des

ministères intéressés (les Glavki) qui décidaient pour les

entreprises, les trusts et les combinats, d'une façon tatillonne

et lointaine. Le résultat c'était souvent des retards considérables

dans les approvisionnements en matières premières

et en pièces détachées, une gabegie considérable en

transports et dans le réseau de distribution.

staline

« 62 Session de juin 1982 Cependant, comment peut-on confier aux entreprises la mise au point de plans si, actuellement, toutes leurs indications sont, en règle générale, très inférieures à leurs possibilités réelles ? Ceci est possible si les entreprises sont moralement et matériellement intéressées au plus haut degré à utiliser pleinement leurs réserves non seulement lors de !'exécution des plans, mais également en les établissant.

C'est à cette fin que, pour chaque branche de la production, des normes planifiées de rentabilité devront être élaborées et fixées pour une longue période.

Le plus rationnel serait de centraliser la mise au point de ces normes en établissant des échelles, qui détermineraient le montant de l'encouragement accordé au personnel des entreprises en fonction du niveau de rentabilité atteint (sous forme d'un pourcentage du bénéfice par rapport aux fonds de production).

( ...

) (traduit in « E.

LIBERMAN, Plan, bénéfice et prime, « Pravda », 9 septembre 1962, La réforme économique en U.R.S.S.

», Notes et Études.) III Contre l'omnipotence de l'État et ses conséquences bureaucratiques, il n'est que deux remèdes, le stimulant économique et la démocratie.

Le stimulant économique c'est l'utilisation des mécanismes de l'économie marchande.

Le bureaucrate s'efface devant les nécessités financières, la rentabilité de l'entreprise, du combinat, du ministère, et même l'intéressement matériel des individus peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la bureaucratie.

C'est le cas dans une grande entreprise capitaliste.

Les tendances bureaucratiques sont annihilées par les nécessités du prix de revient et de la concurrence et par les avantages financiers qu'ont les dirigeants de la firme à les éliminer.

Or, contrairement à ce qu'en disent nombre d'auteurs, la politique stalinienne à partir de 1929 a peu utilisé ces stimulants économiques.

Staline s'est contenté d'ouvrir assez largement l'éventail des salaires, mais le principe de l'intéressement matériel ne fut guère appliqué, ni dans le commerce, ni dans l'agriculture, ni même dans l'industrie.

Les entreprises ne bénéficiaient pas de leur autonomie. »

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