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Les sociétés internationales dans les années 1970 (économie)

Publié le 19/06/2012

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L'expression sociétés multinationales ne correspond à aucun statut juridique précis. Pour le droit, toutes les sociétés ont une nationalité. Les sociétés multinationales n'en sont pas moins une réalité économique. L'usage veut que l'on nomme ainsi toute société qui dispose des moyens d'accrottre ses profits sur une base mondiale. On peut considérer qu'aujourd'hui la quasi-totalité des grandes entreprises industrielles sont des sociétés multinationales dans la mesure où elles déploient leurs activités sur plusieurs continents et où leur financement tend à être assuré par des capitaux provenant de sources nationales multiples. La croissance de ces sociétés, où l'influence américaine est souvent prédominante, a porté l'étendue de leurs domaines et le niveau de leur puissance à un point tel qu'elles peuvent rivaliser, au moins sur le plan financier, avec beaucoup d'États. Si l'on prend pour référence le chiffre d'affaires, on constate par exemple que la valeur des biens et des services fournis par Exxon, la compagnie pétrolière la plus puissante, dépasse notablement celle que produit la Suède, que le premier constructeur automobile, General Motors, a un poids économique...

« 10 Werner von Siemens John D.

Rockefeller Henri Nestlé comparable à celui des Pays-Bas, que le groupe japonais Nippon Steel et le groupe américain US Steel fabriquent chacun plus d'acier que la France.

Concentration du capital A l'origine , la concentration du capital au sein des grandes entreprises se traduit par des regrou­ pements dans le secteur industriel et dans le secteur bancaire, puis par une interpénétration entre indus­ trie et finance.

On voit naître sous forme de cartel ou de konzern des rassemblements d'entreprises d'une même branche visant à fixer le volume global de la production et à le répartir entre leurs membres tout en tentant de maintenir un prix de vente propre à éliminer la concurrence.

Les groupes nés de ces fusions et absorpt ions se sont multipliés et des sociétés financières (holdings) possédant la totalité ou la majorité du capital de nombreuses filiales gèrent à partir de centres de déc ision uniques des entreprises de tailles et de spécial ités parfois très différentes.

La concentration du capital s'accompagne soit d 'une intégration verticale : les entreprises s'éten­ dent à la fois vers l'amont (mines, plantations) et vers l'aval (produits finis, commercialisation), soit. »

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