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L'histoire du crédit

Publié le 23/12/2011

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Les actions et les obligations sont des titres de crédit à long terme ; l'émission des secondes pouvant être soit publique, soit privée. Si l'on considère qu'un titre de crédit est une reconnaissance de dette vis-à-vis d'un prêteur, d'un épargnant, l'action ne devrait pas être considérée comme telle. Une action représente en principe un droit, un titre d'associé, et son produit est imprévisible, puisqu'il est lié aux résultats de l'entreprise qui a diffusé la propriété de son capital. En réalité, la grande majorité des actionnaires ne ressent pas cette qualité d'associé. La démarche de ces épargnants est beaucoup plus simple, ils entendent avant tout faire un placement pour promouvoir leurs revenus non consommés. On peut, de ce fait, assimiler l'action à un titre de crédit privé à long terme. Les comptables nationaux adoptent cette classification. Les obligations, remboursables à une date déterminée, produisent un intérêt fixe ; le souscripteur d'obligations renonce à l'incertitude dans la mesure où il sait à l'avance ce que lui rapportera son titre. Si par hasard la société émettrice est mise en faillite, le titulaire d'obligations sera considéré comme un créancier, à l'inverse de l'actionnaire qui, en tant qu'associé, aura beaucoup de difficultés pour se désolidariser de l'effondrement.

 

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« uand le temps s'infiltre dans un échange, il s'agit soit d'une opération à terme (les deux partenaires décident aujourd'hui de réaliser plus tard une transaction), soit d'une opération de crédit.

Dans ce dernier cas, il y a un décalage entre la prestation et la contre-prestation : un bien présent est échangé contre un bien futur.

Le prêteur se contente de la promesse que lui fait l'emprunteur.

Un tel système suppose la confiance.

Selon le degré plus ou moins élevé de celle-ci, le créancier demandera des garanties plus ou moins éten­ dues à son débiteur.

Le risque couru fera l'objet d'une évaluation et par la suite d'une prime (l'intérêt) payée par l'emprunteur au prêteur.

Cet échange peut se faire avec des biens concrets.

Le crédit peut exister dans une économie fondée sur le troc, mais c'est l'existence et l'utilisation de la monnaie qui lui ont permis de se développer.

Le pou­ voir d'achat de la monnaie est infiniment plus varié que celui d'un bien matériel.

Dès lors, la diversification des formes monétaires élargit et multiplie les points de rencontre possibles entre prêteurs et emprunteurs.

Trois possibilités sont envisagées pour classer les formes de crédit.

L'affectation, les conditions de la garantie et le délai rendent bien compte du phénomène.

Vu sous l'angle de son emploi, on constate que le crédit peut soit faciliter une opération de production, soit permettre à la consom­ mation de se réaliser à un niveau plus élevé.

L'opposition faite entre ces deux séries d'activités a marqué l'un des plus brillants débats théo­ logiques lors du passage de l'économie médiévale au stade pré-industriel.

La garantie qu'exige le prêteur permet aussi une distinction de grande importance.

Si la transaction repose s'ur les capacités et les ver­ tus de l'emprunteur, on parlera de crédit personnel.

Au contraire, si dans l'échange la garantie se traduit par l'aliénation provisoire (durant le temps précédant la restitution du prêt) d'un bien matériel meuble (gage mobilier) ou immeuble (hypothèque), le crédit sera dit réel.

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