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Libre-échange et protectionnisme

Publié le 03/09/2012

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out compte fait, c’est lors des périodes de difficultés économiques que la thèse protectionniste effectue un retour dans l’esprit des pays occidentaux. Par une forte montée des déficits commerciaux, d’une pression du chômage importante et l’importance d’une croissance économique, ces enjeux ramènent les économistes à remettre en question l’efficacité du libre-échange. Ainsi en analysant différents facteurs que causent le libre-échange, que ce soit les imperfections sur le marché, les crise économiques, les industries naissantes qui ne peuvent se développer en raison des oligopoles, les tensions et les représailles entre les pays, la main d’oeuvre étrangère ou encore les effets néfastes du libre-échange sur l’environnement viennent confirmer qu’il est capital pour l’État de garder certains outils afin de se protéger du reste du monde lors de difficultés dans leur économie. Par ailleurs, Le protectionnisme permet d’aboutir à une relance des entreprises tandis que le libre-échange peut en causer leur perte. Par contre, Il est évident qu’il ne faut pas se tourner vers un protectionnisme qui prône le repli sur soi et l’autarcie, il faut plutôt développer un protectionnisme intelligent qui tient compte des réalités des différents partenaires économiques. Du point de vue pratique, comme le commerce international à des lacunes en favorisant le libre-échange, serait-il possible de développer un système économique qui se composerait en alternance de périodes protectionnismes et libre-échangistes? Cela pourrait assurer une stabilité économique et du même souffle éviter les crises économiques ultérieures.

« produits sans valeur ajoutée.

Cette inégalité implique donc un surprofit des pays industrialisés qui se traduit par un bon salaire au détriment des autres.

En ce sens, lelibre-échange à un statut de domination sur les pays en voie développement et de ce fait nuit au commerce international.

En fait, le système du libre-échange n’offrepas la possibilité aux pays en voie de développement de s’affranchir de leur économie médiocre.

En revanche, le protectionnisme quant à lui peut être une solutionpour ces nations dominées qui grâce à différentes mesures permettent de tenir à l’écart les industries les plus avancées.

De plus, comme les biens et les capitauxcirculent de plus en plus librement et à coût moindre, il est dans la logique que les entreprises choisissent de localiser leurs différentes activités dans les territoires oùils sont le plus rentable économiquement.

Lorsque cette mobilisation se présente et que les entreprises y trouvent un avantage compétitif, les autres sont obligées desuivre s’ils veulent rester aussi compétitifs.

En ce sens, la délocalisation est donc un problème issu du libre-échange et qui oppose aujourd’hui les pays industrialisésà ceux où la main d’oeuvre est faiblement rémunérée.

Cette réalité pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’emploi et les inégalités des pays industrialisés,si cette pratique devient monnaie courante dans les années à venir.

En fait, on ne peut lutter avec des pays en voie de développement qu'en travaillant pour aussi peucher qu'eux.

En délocalisant une usine, on peut permettre de produire à moindre prix, par contre, on diminue la demande intérieur du pays développé que le bien estdestiné à être vendu.

On produit donc beaucoup plus, mais ceux qui perdent leurs emplois ont moins d’argent pour consommer.

À titre d’exemple, le Québec a perdu87 000 emplois dans le secteur manufacturier de 2004 à 2008.

Ensuite, je pense qu’il serait avantageux de prôner des mesures strictes contre la concurrence déloyaledes pays exportateurs comme la Chine, qui ne respectent aucunement les règles.

Celles-ci permettraient de rétablir une concurrence saine au sein du commerceinternationale.

Ces pays émergents inondent le peuple entier par leurs productions extravagantes.

Au tout début leurs exportations consistaient principale des produitsde faible qualité, il n’y avait donc rien d’alarmant.

Toutefois, depuis quelques années, ces pays fabriquent des produits qui intègrent désormais de plus en plus lesdernières innovations technologiques et davantage de valeur ajoutée.

Par ailleurs, ils bénéficient, pour la plupart, d’un coût de production très avantageux, soit parune absence de règlementations et profitent d’un capital humain important, ce qui nuient définitivent aux entreprises exportatrices des pays occidentaux.1.7 Les recettes fiscalesUn autre point important concerne les recettes fiscales.

En effet, les recettes douanières bien qu’il soit aujourd’hui minime dans les pays développés sont encore trèsimportantes pour d’autres.

Dans les années 1960, les profits provenant des taxes de douane sur le commerce extérieur représentaient un quart des recettes publiquesde la Thaïlande et de la Colombie.

D’autre part, le libre-échange s’appuie sur la concurrence internationale.

Et pourtant, au lieu de créer une coopération entre lespays, cette politique créer davantage de tensions et fait naître une contradiction importante : les plus grands protectionnistes sont aussi les plus grands défenseurs dulibre-échange : L'Europe, les États-Unis et le Japon.

En ce sens, plus on est puissant, plus on défend le libre échange, pour les autres nations et moins on l'appliquechez soi.

Également, les représailles causent également des tensions entre les pays.

Si nos exportations dans un pays se voient imposer de fortes taxes à l’importation,naturellement nous allons imposer ces mêmes taxes, De ce fait, si un pays se protège, la réponse de ses partenaires est également de se protéger de façon réciproque.En somme, de nombreux pays pratiquent en fait le protectionnisme en se déclarant libre-échangistes ce qui provoquent un sentiment de méfiance dans les échangesinternationnaux.1.8 L’environnementAu point de vue environnemental, la multiplication des navires-poubelles et la déforestation sont des faits qui créent l’hostilité à l’égard de la libre circulation.

Eneffet, l’augmentation des échanges internationaux et directement reliés au libre-échange qui fait augmenter de façon considérable la demande énergétique mondiale.De plus, elle favorise la migration des activités polluantes vers les pays moins réglementés en ce qui touche l’environnement, par conséquent, ce qui ce développe estune augmentation des pratiques de « dumping environnemental » c’est-à-dire, de vendre des biens sans tenir compte des coûts environnementaux.

De ce fait, àl’époque des questions environnementales et du réchauffement climatique qui sont devenues des enjeux planétaires, ce type de dumping cause du tort non négligeableà la planète et n’est tout simplement pas souhaitable.ConclusionTout compte fait, c’est lors des périodes de difficultés économiques que la thèse protectionniste effectue un retour dans l’esprit des pays occidentaux.

Par une fortemontée des déficits commerciaux, d’une pression du chômage importante et l’importance d’une croissance économique, ces enjeux ramènent les économistes àremettre en question l’efficacité du libre-échange.

Ainsi en analysant différents facteurs que causent le libre-échange, que ce soit les imperfections sur le marché, lescrise économiques, les industries naissantes qui ne peuvent se développer en raison des oligopoles, les tensions et les représailles entre les pays, la main d’oeuvreétrangère ou encore les effets néfastes du libre-échange sur l’environnement viennent confirmer qu’il est capital pour l’État de garder certains outils afin de seprotéger du reste du monde lors de difficultés dans leur économie.

Par ailleurs, Le protectionnisme permet d’aboutir à une relance des entreprises tandis que le libre-échange peut en causer leur perte.

Par contre, Il est évident qu’il ne faut pas se tourner vers un protectionnisme qui prône le repli sur soi et l’autarcie, il faut plutôtdévelopper un protectionnisme intelligent qui tient compte des réalités des différents partenaires économiques.

Du point de vue pratique, comme le commerceinternational à des lacunes en favorisant le libre-échange, serait-il possible de développer un système économique qui se composerait en alternance de périodesprotectionnismes et libre-échangistes? Cela pourrait assurer une stabilité économique et du même souffle éviter les crises économiques ultérieures. Bibliographie Site internet : ROUGET, Frédérique Daniel.

Les politiques commerciales , (page consultée le 28 avril 2011), [en ligne].

Adresse URL : http://sip2.ac-mayotte.fr/IMG/pdf/Libre-echange_et_protectionnisme.pdf WINTREBERT, Raphäel.

Libre-échange et protectionnisme : comment sortir d’un faux dilemme, (page consultée le 28 avril 2011), [en ligne].

Adresse URL :http://www.fondapol.org/wp-content/uploads//pdf/documents/DT_Libre_echange_Protectionnisme.pdf GIRAUD, Pierre-Noël.

Délocalisations, emploi et inégalités (page consultée le 28 avril 2011), [en ligne].

Adresse URL :http://www.cerna.ensmp.fr/Documents/PNG-EtatduMonde95.pdf ANONYME.

Avantages et inconvénients du libre-échange et du protectionnismes (page consultée le 28 avril 2011), [en ligne].

AdresseURL :http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8 1/IMG/pdf/Tableau_comparatif_avantages_et_inconvenients_du_libre_ech_.pdf Livres : COMBE, Emmanuel.

1999.

L’Organisation Mondiale du Commerce, Paris, Armand Colin, 92 p. D’AGOSTINO, Serge.

2003.

Libre-échange et protectionnisme, Paris, Bréal, 129 p.. »

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