Marché des vins, bières et spiritueux en Asie

I.               Introduction

Dans ce dossier documentaire, portant sur l'industrie des boissons en Asie, nous allons plus précisément étudier le marché des vins, bières et spiritueux. Une fois le contexte défini, nous allons choisir trois pays que nous allons observer plus particulièrement, à savoir la Thaïlande, la Chine ainsi que le Japon. Il est intéressant d'étudier deux pays, la Chine et le Japon, où la consommation de boissons alcoolisées est en hausse et où pourtant la tolérance pour le taux d'alcool au volant est égale à zéro. Pour le choix du troisième pays, la recherche a exclue les pays à majorité musulmane où la consommation d'alcool est très peu élevée. Cela exclue donc la Malaisie, le Brunei ainsi que l'Indonésie. La Corée du Sud ainsi que Singapour ont également volontairement était écarté dans le souci de garder une diversité et de ne pas traiter uniquement des pays dit « développés « ou nouvellement développés. Le choix s'est ensuite naturellement porté sur la Thaïlande, qui est productrice et consommatrice réputée de bière par exemple, plutôt que sur la Mongolie ou autre où les données sont plus rares et la consommation moins évidente à rendre compte.

II.             Le marché des vins, bières et spiritueux

Selon le service économique de Bangkok, en Thaïlande, la production locale, tous alcools confondus,  fournit 98% du marché en volume.  Selon le Ministère de la Santé, la Thaïlande connaît des problèmes d'alcool. Le nombre de buveurs est passé de 13,7 millions à 15,3 millions entre 1993 et 2001, avec comme principale raison évoquée la « pression du groupe «. Au Japon, on retrouve également des problèmes d'alcools liés à la culture : selon une enquête, 60% des buveurs sont des hommes d'affaires dont boire avec des clients ou collègues fait partie de leur travail et montre leur loyauté envers leur entreprise. En Chine également, boire de l'alcool avec des clients fait partie intégrante du travail (tradition du « ganbei «). Entre 1974 et 1996, la consommation d'alcool a augmenté de plus de 400%, avec une grande préférence pour l'alcool fort (81%), suivi de la bière (18%) et du vin (1%).