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Peut-on encore parler de classe sociale aujourd'hui ?

Publié le 16/10/2011

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   "Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience." A déclaré Karl Marx grand économiste allemand du XIXème siècle. Cette citation fait référence à sa définition de la classe sociale comme il l’a voit. Or aujourd’hui est il toujours d’actualité de parler de ces classes sociales comme Marx ? De plus il n’existe pas réellement de définition « légale« de ce terme, on peut les qualifiés de groupe social ayant une existence de fait mais non de droit, dont les membres sont unis pas un même mode de vie, des valeurs communes et une certaine conscience collective, cette même conscience dont Marx fait référence. Donc aujourd’hui, peut-on encore parler de différenciations entre les individus qui entraineraient la formation de ces classes sociales ? On répondra à cette question en traitant deux points très important : le premier sera de démontrer qu’effectivement les classes sont toujours présentent dans notre société et le deuxième point aura pour rôle de nuancer ce propos en observant différentes évolutions.

« inégalités entre des groupes d’individus.

C'est-à-dire que, les critères de différenciation vont se faire naturellementce qui va créer les classes comme le style de vie, qui une manière, une façon de vie, cela regroupe de nombreuxcritères de différenciation comme les habitudes de loisirs, le type d’habitat, le type de biens de consommation.

Tousces critères peuvent être propre à des catégories spécifiques et c’est cela qui va marquer une différence entre lesclasses sociales car par exemple une famille qui habite à Paris et dont les parents exercent des métiers qui rentrentdans des classes sociales élevés n’auront pas les mêmes opinions, les mêmes centres d’intérêts, les mêmes loisirsqu’une famille d’agriculteurs.

De plus, dans les catégories sociales supérieures le travail manuel, d’employé à satache les forces physiques n’est pas du tout valorisé alors que pour les classes populaires, pour un ouvrier, parexemple, le fait de travailler de ses mains et d’«autoconstuire » constitue une place très importante dans leur vie,même durant leur temps libre, cela leur permet de s’occuper mais aussi de se valoriser, cela permet de se prouver àeux même qu’ils sont capables de le faire.

Alors qu’une personne d’une classe dominante, c'est-à-dire que cetteclasse exerce son pouvoir sur d’autres classes, aurait embauché quelqu’un pour faire ce travail manuel(généralement banal).

De plus, on remarque que dans notre société les classes sociales sont toujours présentesceci peut s’observer grâce à l’espace des positions sociales, qui est un argument théorique.

Cette espace culturelledéfini, selon deux axes, où se placent les individus selon leur profession, ce qui permet de voir leur capital global,culturel et économique qui sont des critères de différenciation qui vont eux aussi classer les individus.

On remarquedéjà l’apparition de trois grandes classes : la classe dominante qui se subdivise en une fraction dominée etdominante, la classe moyenne qui elle aussi se subdivise en classes moyennes modernes et traditionnelles et enfinles classes populaires.

Les individus aux extrémités de l’échelle sociale sont les professions libérales qui ont uncapital global + ( c'est-à-dire, assez important) et à l’opposé les salariés agricoles qui ont un capital global – (quin’est pas très important), de plus on remarque qu’il n’y a personne qui rentre dans la catégorie ou le capitaléconomique est assez élevé par rapport au capital culturel qui lui ne l’est pas beaucoup, mais cette dispersion estlogique car une personne qui possède beaucoup d’argent, qui a un fort revenu aurai normalement du faire denombreuses études et donc avoir un capital culturel important.

Les individus répertoriés à gauche de cet axe commeles cadres, techniciens etc.

ont favorisé la capital culturel au détriment du capital économique et de l’autre côté decet axe on retrouve le phénomène inverse.De plus, la société a subi une généralisation du salariat ce qui entraine un nouveau critère de comparaison entre leshommes et les pousse à se regrouper en classe alors que dans les PCS le salaire n’est pas un critère dedifférenciation mais il l’est devenu implicitement : Si plus de 90% de la population active est salarié et donc toucheun salaire, plus ou moins important selon les postes, et que les 10% restant sont des chômeurs, (comme nousl’informe Henri Mendras) qui est une personne qui n'a pas d'emploi et qui en recherche un, cela crée déjà deuxgrands groupes distincts même s’il y aura en plus d’autres subdivisions dans ces groupes.Tout ceci a été crée pour prouver que dans notre société de nombreux critères de différenciation existent qui euxmême créent de nombreuses classes alors que celles-ci ne sont pas censées exister car ce sont les gens eux-mêmes qui se classent, comme ils se voient et comment ils sont perçus par la société, les lois n’y sont en rien pource qui est de cette classification mais c’est à cause de la mentalité des individus que l’on peut toujours parler declasse sociale. Malgré ces arguments les classes sociales présentes dans notre société sont à nuancer car le sentimentd'appartenance à une classe sociale diminue au court du temps : la conscience de classe n'est plus aussi nettequ'autrefois.

De plus, la classe moyenne étant une classe très large et qui regroupe la majeur partie de la populationelle est de plus en plus difficile à définir.

Ce qui donnerait place à des frontières plus floues entre les classes, ce quiles ferait se rejoindre, se regrouper et qui laisserait la place à une seule et même classe.

Au final, il n'y aurait doncplus de classes rivales, mais plutôt des constellations non homogènes, gravitant autour de la classe moyenne, et lemot classe social pourrait disparaitre de notre vocabulaire.

D’autre part les enfants, les adolescents pourrait faireparti de ce processus car pendant de nombreuses années les enfants de cadres ont toujours fais plus d’étudessupérieures que les enfants d’ouvriers : 77% d’enfants de cadre en ont fait contre seulement 29% chez les enfantsd’ouvriers.

Mais ces chiffres évoluent peut à peut car les familles populaires investissent de plus en plus dans lesétudes de leurs enfants même si celle-ci ne seront pas très prestigieuses car les familles ont une préférence pourles filières techniques et professionnelles.

Mais cela ne change rien au fait que les familles veulent voir leurs enfantsatteindre et dépasser le baccalauréat ce qui n’a pas été leur cas.

Le fait de pousser leurs enfants à faire des étudesva permettre à ceux-ci de rencontrer de nouvelles personnes n’appartenant pas forcément à la même classe socialeet d’élargir leur capital social.

Ce qui va permettre au fur et à mesure de réduire les barrières que les parents ondressé autour de leurs enfants.

Même s’ils n’ont pas la même origine sociale cela ne les empêche pas de se lierd’amitié et même de se marier avec quelqu’un n’appartenant pas à la même classe sociale.

Ce qui, d’ailleurs, est unavantage des classes sociales : pouvoir se marier avec une personne pouvant appartenir à une classe opposée cequi n’était pas le cas pour les castes en Inde qui sont des groupes fermés, ordonnées selon une stricte hiérarchie :on naît, on se marie et on meurt dans sa caste.

Le système des castes constituait un type de stratification socialeaboli officiellement en 1947 (Ce système a été étudie par le sociologue français Célestin Bouglé).

Les classessociales ne sont plus ce qu’elles étaient, on peut aussi les comparer à la société d’ordre qui, comme les castes ontune existence dans la loi et qui possèdent des droits différents selon la catégorie à laquelle on appartient or lesclasses ont les mêmes droits entre elles.

On peut donc affirmer qu’il y a eu une forte évolution dans la mentalitémais aussi une évolution culturelle et sociale.Comme on a pu le constater les critères de différenciation ont fortement évolué, aujourd’hui le capital culturel et lecapital économique sont pris en compte alors qu’avant si l’on naissait dans une famille qui avait un fort capital globaltu étais considéré comme chanceux car ta vie était déjà toute tracée et ceux qui avait «moins » de chance devaiten subir les conséquences alors qu’aujourd’hui ce n’est plus pareil si tu nais dans une famille avec un faible capitalglobal et que tu appartiens à une classe populaire tu peux réussir ta vie tout aussi bien qu’un enfant né d’une familleavec un capital global élevé et même parfois mieux.

De plus comme on l’a vu auparavant les familles investissent de. »

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