Devoir de Philosophie

SES quantiles Deuxième partie : Etude d’un document

Publié le 06/04/2024

Extrait du document

« Deuxième partie : Etude d’un document Le document proposé est classique, il compare les niveaux de vie moyens des deux déciles extrêmes c’est-à-dire D1 (les 10 % les plus modestes) et D9 (les 10 % les plus aisés) avant et après redistribution. L’objectif état d’apprécier l’impact de la redistribution pour réduire les inégalités de niveaux de vie. 1.

On observe que les 10 % des ménages les plus modestes ont un niveau de vie annuel moyen avant redistribution de 3260 euros.

Après redistribution (prélèvements et versement des prestations sociales), leur niveau de vie s’élève à 10 200 euros soit une augmentation conséquente de 212,9 %.

La situation économique des plus pauvre est donc bien meilleure après redistribution et en particulier après le versement des prestations sociales (rôle clé de la prime d’activité et des minima sociaux comme le RSA). 2.

Les pouvoirs publics agissent par l’intermédiaire de la fiscalité (ensemble des règles concernant les impôts) afin de réduire les inégalités de niveaux de vie.

Ainsi, l’impôt progressif (ex : l’impôt sur le revenu) permet de diminuer réellement les inégalités économiques entre ceux ayant des revenus élevés et ceux ayant des revenus modestes.

Il consiste à appliquer un taux d’imposition plus élevé lorsque les revenus des ménages sont plus élevés.

Illustration sur le document où l’on observe qu’en 2019 les 10% des personnes les plus riches ont été prélevés en moyenne de 12 680 euros au titre des impôts directs (dont fait partie l’impôt sur le revenu) contre seulement 10 euros en moyenne pour les 10% les plus modestes. La protection sociale désigne le système de prise en charge par la collectivité des conséquences économiques d’un certain nombre de situations appelées risques sociaux (maladie, vieillesse, chômage, famille…).

La protection sociale se traduit alors par une importante redistribution des revenus.

La redistribution regroupe l’ensemble des mesures prises par les administrations publiques pour modifier la répartition des revenus par l’intermédiaire des prélèvements obligatoires et des prestations sociales. Si cette redistribution est horizontale, c’est-à-dire indépendante du revenu des personnes, il fallait pour répondre à la question insister sur redistribution verticale qui consiste à redistribuer l’argent des plus riches vers les plus pauvres.

C’est le cas notamment du RSA qui est financé par les impôts payés par l’ensemble des Français, et notamment les plus riches, mais dont les prestations sont réservées aux ménages les plus modestes.

Illustration dans le document où l’on constate qu’en 2019 les 10% des personnes les plus modestes ont reçus en moyenne 7 140 euros au titre des prestations sociales contre seulement 190 euros en moyenne pour les 10 % les plus riches. Autre corrigé Deuxième partie À l’aide des données du document, montrez que la redistribution améliore la situation économique des plus pauvres. Les prélèvements du 1er décile s’élèvent à près de 6% des revenus avant redistribution, et ceux du 9ème décile correspondent à près de 25% de leurs revenus. La redistribution correspond au fait de prélever une partie des revenus (via impôts et taxes) à certains ménages afin de les transférer à d’autres ménages.

On remarque qu’après redistribution, les prestations sociales dont bénéficient les ménages les plus pauvres (1er décile) sont largement supérieures aux revenus dont ils ont été prélevés.

Tout ceci est permis grâce aux prélèvements opérés auprès des ménages les plus aisés, qui.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles