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Sujet: le taylorisme est-il toujours d'actualité ?

Publié le 16/07/2012

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La Chine met en place des formes d’organisation du travail innovatrices comme le cercle de qualité. Ishikawa en est le fondateur. Il est apparu en 1960 au Japon, en 1970 aux USA et en 1980 en France. Un cercle de qualité est la réunion de personnes qui étudient et essaient de résoudre un problème au préalablement défini ( machine en panne, panneaux d’affichage ). Les salariés qui font partie d’un cercle de qualité sont volontaires et non rémunérés les cercles restent sous le contrôle de la Direction. Les résultats en terme économique ont été positifs: baisse de la pénibilité du travail, des pannes des machines, du taux de rebuts, meilleure motivation et meilleure intégration des salariés dans l’entreprise. Le cercle de qualité ne s’occupe pas que de problèmes mineurs. Les syndicats y sont hostiles car leur rôle y est moindre et ils craignent qu’il y ait une récupération des savoir-faire. Les Chinois sont aussi à l’origine du toyotisme. C’est Ohno Taïchi qui met en place les principes de cette organisation qui a été appliquée chez Toyota. Le toyotisme tend à remplacer le taylorisme. Le toyotisme consiste à avoir une production basée sur des séries limitées mais à partir d’un grand nombre de modèles offerts à la clientèle.

« ROUJOU NellyBTS NRC 1 Dissertation d’économie Le Taylorisme est une méthode de travail, qui tire son nom de l’ingénieur Américain Frédéric Winslow Taylor (1856-1919).

Cette méthode repose sur une divisiondu travail, en taches rudimentaires et répétitives et sur le paiement des employés au rendement.Le Taylorisme est-il mort ?Dans une première partie nous verrons les caractéristiques du Taylorisme, puis nous verrons ensuite que le Taylorisme reste encore une méthode encore utilisée. 1) Les caractéristiques du Taylorisme : a) les principes de l’OST : L'organisation scientifique du travail (O.S.T), base de la révolution industrielle du XXe siècle, est une méthode de management et d'organisation des ateliers deproduction, dont les principes ont été développés et mis en application industrielle par Fréderick Winslow Taylor.L'OST a conduit au développement du travail à la chaîne, à la parcellisation des tâches, en forçant les ouvriers et les employés à ne devenir que de simples exécutantsdans d'immenses entreprises mécanisées.

Taylor a donc introduit dans le monde du travail une séparation radicale entre ceux qui conçoivent et ceux qui produisent.Pour Taylor, l’ouvrier n’est pas là pour penser, mais pour exécuter des gestes savamment calculés pour lui, il est encouragé à être performant par un système deprime.

Tout travail intellectuel doit être enlevé de l’atelier pour être concentré dans les bureaux de planification et d’organisation de l’entreprise.

L’OST repose surtrois principes fondamentaux. b) la division horizontale et verticale du travail, le salaire aux rendements : La division verticale du travail, C’est la séparation entre le travail d’exécution et le travail intellectuel de conception, assuré par les ingénieurs du « bureau desméthodes ».

Par la démarche scientifique (étude du poste, décomposition et simplification des gestes, attribution d’un temps d’exécution à chaque tâche élémentaire),ils déterminent la seule bonne façon d’effectuer une tâche.La division horizontale du travail, C’est la parcellisation des tâches entre les ouvriers.

A chaque ouvriers est attribuée une tâche élémentaire, i.e.

la plus simplepossible, afin d’automatiser et d’accélérer les gestes.La seule motivation d’un travail aussi pénible que le travail à la chaîne, ne peut donc être que l’argent.

Pour cette raison, le salaire au rendement s’impose : à chaquetâche correspond un temps d’exécution ; le chronomètre détermine alors la rémunération de l’ouvrier en écart au temps référentiel.

Le salaire au rendement permetdonc la lutte contre les temps morts, qu’ils découlent d’une mauvaise organisation ou de la tendance spontanée des travailleurs à choisir leur propre rythme de travail.Le Taylorisme n’est pas devenu obsolète, malgré des transformations de l’environnement industriel il reste toujours une technique utilisé. 2) Mais le Taylorisme reste encore présent et d’actualité : a) Le toyotisme De Nouvelles Formes d’Organisation du Travail se développent du fait des changements dans la société qui mettent en relief les limites principales du taylorisme etdu fordisme…Taiichi Ohno (1912-1990) développe alors pour Toyota le "toyotisme" dont les objectifs résumés autour des 5 zéros (o perte, o défaut, o délai, o stock, o papier) vonttendre à une réduction des coûts et une meilleure réactivité à la demande.

Il a tout d’abord été appliqué dans les entreprises Toyota Le toyotisme permet aussi uneplus grande implication des salariés, possibilité de progresser, qualification par la formation continue et l'actionnariat.

(En fin d'année, les salariés reçoivent desactions de l'entreprise)..

Malgré les organisations productives postérieures à Ford ou Taylor, l'organisation du travail basée sur la décomposition des tâches et lestâches répétitives ne disparaissent pas.

Un nombre croissant de salariés dénoncent par exemple la répétitivité des tâches qu'ils accomplissent, y compris dans lesecteur tertiaire. La diversification des produits et la qualité, autour de la standardisation : Si les produits sont plus variés aujourd'hui, sans être devenus pour autant plus chers, c'est en fait parce que les industriels ont su trouver les moyens de marier lescharmes de la variété avec les avantages de la standardisation.

Le meilleur exemple en est sans doute offert par les montres Swatch : des centaines de modèles, pourtous les goûts, mais un seul mécanisme, un seul boîtier et un seul bracelet.

Une seule montre en réalité.

Et dans tous les micro-ordinateurs en vente au même momentdans le monde, on ne trouve guère que deux ou trois microprocesseurs distincts.

La qualité est devenue, durant les années 80, un enjeu central pour tous lesproducteurs de biens, mais aussi de services, un critère de différenciation essentiel dans un monde ou l’offre est en excédant.

Mais qualité ne peut rimer qu'avecrépétitivité : pour pouvoir garantir la qualité d'un produit ou d'une prestation, il faut être sûr qu'aucune opération, dans la chaîne de production, ne puisse engendrerde défaut ou de dysfonctionnement.La qualité a fait bien plus que peser en faveur du travail taylorisé, elle lui a donné une nouvelle forme.

Le taylorisme s'était imposé au nom de la productivité, del'avantage économique pour l'entreprise qui le mettait en oeuvre et indirectement, mais indirectement seulement, pour la société dans son ensemble.

Avec la qualité,c'est tout autre chose : ce n'est plus le patron qui impose la taylorisation pour augmenter ses profits, c'est le marché qui exige une organisation taylorisée commegarantie de la capacité à produire des biens ou des services.

Ceci est du en particulier a une très forte concurrence qui poussent les entreprises à s’orienter plus versles besoins du client que vers le profit. Malgré de nombreux changements, Taylor reste le précurseur des processus de fabrications industriels.

Des machines prennent peu à peu la place des hommes et unenouvelle aire est en marche.

Ainsi le travail à la chaîne a encore de beaux jours devant lui car il a su s'adapter aux contraintes socio-économiques.. »

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