Thème du programme : les relations entre l'investissement et l'emploi

« DOSSIER DOCUMENTAIRE •Document 1 Évolution de la structure de l'investissement en France.

1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 • Investissement immatériel en % 0 FBCFen% © Sessi, 1997.

• Document2 Il y a certes un ralentissement des taux d'investissement entre le début des années 70, qui clôt la période dite des « trente glorieuses ,, et des décennies suivantes.

Mais est-ce si surprenant ? Dans un marché en forte croissance, où les besoins d'équipements de base étaient loin d'être satis­ faits, États, ménages et entreprises investissaient sans trop se poser de questions.

On augmentait les capacités de production afin de répondre à la demande.

Après la cassure du premier choc pétrolier, la croissance devient plus lente, la concurrence plus vive ; les entreprises développent alors les investissements de productivité, afin d'abaisser les coûts uni­ taires.

Les taux d'investissement de 25 % à 30 % au moment de la montée en puissance industrielle ne sont plus le lot de pays comme la France, ils se sont déplacés vers l'Asie, le Japon d'abord, ensuite la Corée et les " tigres ,, asiatiques.

S.

GHERARDI, Le Monde, 11 novembre 1997.

• Document3 L'effet qualité des nouvelles technologies est essentiel ; un change­ ment technologique ne détruit l'emploi que si celui-ci n'est pas redéployé pour améliorer les caractéristiques du produit ou stimuler l'innovation.

Au Japon, le dynamisme de la recherche-développement et du marketing a permis de sauvegarder l'emploi parce que la qualité et les nouveaux pro­ duits se sont améliorés à l'aide des ressources financières dégagées par la productivité croissante de la fabrication.

En Allemagne, Mercedes, Porsche ou BMW se sont modernisés sans supprimer un emploi, parce 139. »