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Volkswagen

Publié le 19/02/2012

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La société Volkswagen, première entreprise industrielle de la RFA jusqu'en 1974 (elle a cédé sa place aux aciéries August-Thyssen), construit la moitié environ des véhicules automobiles fabriqués dans ce pays et fournit le quart du pare allemand. Durement touchée par la crise et l'échec de ses efforts pour diversifier sa production, son prestige reste attaché à la « 1200 «, la « Coccinelle « (en Allemagne, le «scarabée«), devenue le symbole de la voiture robuste et Inusable. En trente ans, la firme en a vendu plus de 14 millions.

« A 2% par pe rsons.

La premiere assemblAe a rAuni 8 000 actionnalres, ce qui ne s'etait jamais vu en Europe. 4 La social§ dispose de puissant es Males dans plu- slurs pays strangers, notamment aux Etats-Unis, au Bresil, en Afrique du Sud, en Espagne et en Australia Avant la crise, Volkswagen exportait prey d'un tiers de u production sur he marchA americaln, 00 son service d'apres-vents Malt l'un des plus denses et des mieux organises.

Aujourd'hul, cesdebouches exterieurs se retrecissent L'inSuccesrelatifdes nouveaux modeles appeles A remplacer progressivement la « Coccinelle s, l'alourdissement des charges salariales en Allemagne et la mauvaise conjoncture economique mettent Volkswa- gen, qui a enregistrA une pole de plus de 800 millions de marks en 1974, en difficulta. 5 Une aerie de bouleversements intervenus a Ia direc- tion de la soca*, compliquee par la structure juridique o0 coexistent un consell de direction et un, conseil do surveillance, ont eu pour but, au cours des demieres annAes, de redresser une situation fres compromise. Rudolf Leldig, qui avait remplace en 1971 Kurt Lodz comme directeur general, a echoue dans ses tentatives d'imposer une gamma de modeles presque Ontierement renouvelAe.

Toni SchmUcker, ancien dirigeant du groupe Thyssen, nomrse directeur general en 1974, dolt presider A une nouvelle restructuration de la production qui pourrait notamment Se traduire par la mise en service d'une usine americalne, d'une capacitA de 500 000 voitures par an.

Le groupe Volkswagen, qui emploie quelque 190 000 sala- ries, a dO rAduire sensiblement son activity en 1975. à 2% par personne.

La première assemblée a réuni 6000 actionnaires, ce qui ne s'était jamais vu en Europe.

4 La société dispose de puissantea filiales dans plu­ sieurs pays étrangers, notamment aux États-Unis, au Brésil, en Afrique du Sud, en Espagne et en Australie.

Avant la crise, Volkswagen exportait près d'un tiers de sa production sur le marché américain, où son service d'après-vente était l'un des plus denses et des mieux organisés.

Aujourd'hui, ces débouchés extérieurs se rétrécissent L'insuccès relatif des nouveaux modèles appelés à remplacer progressivement la «Coccinelle», l'alourdissement des charges salariales en Allemagne et la mauvaise conjoncture économique mettent Volkswa­ gen, qui a enregistré une perte de plus de 600 millions de marks en 1974, en difficulté.

5 Une série de bouleversements intervenus à la direc­tion de la société, compliquée par la structure juridique où coexistent un conseil de direction et un conseil de surveillance, ont eu pour but, au cours des dernières années, de redresser une situation très compromise.

Rudolf Leldlg, qui avait remplacé en 1971 Kurt Lodz comme directeur général, a échoué dans ses tentatives d'imposer une gamme de modèles presque entièrement renouvelée. Toni SchmOcker, ancien dirigeant du groupe Thyssen, nommé directeur général en 1974, doit présider à une nouvelle restructuration de la production qui pourrait notamment Se traduire par la mise en service d'une usine américaine, d'une capacité de 500 000 voitures par an.

Le groupe Volkswagen, qui emploie quelque 190000 sala­ riés, a dû réduire sensiblement son activité en 1975.. »

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