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Albanie, en albanais Shqipëria (« le Pays des aigles »), République du sud-est de l'Europe, dans la péninsule des Balkans, en bordure de l'Adriatique.

Publié le 18/10/2013

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Albanie, en albanais Shqipëria (« le Pays des aigles «), République du sud-est de l'Europe, dans la péninsule des Balkans, en bordure de l'Adriatique. Ce pays montagneux et encore très rural demeure isolé du reste de l'Europe. Le parti communiste, qui exerçait un « rôle dirigeant « depuis 1944, a dû céder le pouvoir en 1992. Géographie. Au-delà de plaines côtières s'élèvent de hautes montagnes très arrosées (les Alpes Dinariques), qui couvrent les trois quarts du pays. Elles sont trouées par quelques bassins et par de profondes vallées (comme celle du Drin). Les Albanais, qui se considèrent comme les descendants des Illyriens, forment une population ethniquement très homogène, même si la minorité grecque compte quelque 200 000 personnes. L'isl?m est la religion dominante. Les chrétiens se partagent en orthodoxes grecs et catholiques. La population albanaise est la plus féconde d'Europe : elle a triplé depuis 1945. L'agriculture, qui reste l'activité essentielle du pays, a été reprivatisée sous forme de lopins individuels. Les plaines côtières, irriguées, sont consacrées aux céréales et aux cultures industrielles (coton, betterave à sucre et tabac). Les collines sont plantées de vergers et les montagnes, vouées à l'élevage. Producteur de gaz naturel, vendeur de pétrole, de cuivre, de chrome et d'hydroélectricité, le pays tente de se doter d'une industrie (sidérurgie, tracteurs). Mais son marché intérieur est étroit. La construction progressive d'un réseau ferré le relie à la Yougoslavie. De 1990 à 1995, la situation économique n'a cessé de se dégrader, et l'Albanie reste le pays le plus pauvre d'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Albanie - Gjirokastër, dans le sud de l'Albanie, page 116, volume 1 Histoire . L'Albanie, peuplée d'Illyriens au VIIe siècle avant J.-C., ne fut pratiquement jamais indépendante avant 1913 : elle fut tour à tour dominée par les Romains, les Bulgares (au IXe siècle), les Serbes (au XIVe siècle), puis les Turcs. Les Albanais, sous la direction du chef de guerre Georges Castriota, dit Skanderbeg, résistèrent farouchement à l'invasion des Turcs qui, entamée en 1435, finit par les submerger en 1479. Le pays fut islamisé par les Turcs. À la fin des guerres balkaniques de 1912-1913, l'Albanie, libérée du joug ottoman, devint indépendante (29 décembre 1913). Le chaos s'installa rapidement, jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Ahmed Zogou en 1925. Il instaura un régime autoritaire avant de se proclamer roi en 1928, sous le nom de Zog I er . L'Italie de Mussolini, déjà très influente, envahit le pays le 7 avril 1939, mettant fin au pouvoir de Zog. Sous l'occupation fasciste, des mouvements de résistance se développèrent et fusionnèrent sous l'égide du communiste Enver Hodja. À la Libération (novembre 1944), ce dernier mit en place un régime communiste strict. Hodja isola peu à peu le pays de ses alliés - rupture avec la Yougoslavie (1949), l'URSS (1961), la Chine (1978) -, et fit de l'Albanie le dernier bastion du stalinisme. Cet isolement diplomatique alla de pair avec une politique autarcique draconienne qui maintint très bas le niveau de vie. En 1985, Ramiz Alia succéda à Enver Hodja, décédé. Dans un pays en ruine, que de nombreux Albanais tentaient de fuir, posant un dramatique problème de réfugiés à l'Italie, il finit par annoncer des élections libres. En mars 1992, la victoire, avec 70 % des voix, du parti démocratique albanais a mis fin à l'ère communiste - malgré quelques îlots de résistance -, et c'est son leader, Sali Berisha, qui est devenu président de la République. L'échec d'un projet de réforme constitutionnelle, en 1994, a montré la détermination de son opposition intérieure. Il s'est fait réélire en 1996, mais le pays, peu après, sombrait dans le désordre.

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