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Albrecht, archiduc d'Autriche

Publié le 22/02/2012

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Né à Vienne, mort à Arco (1817- 1895). Fils aîné de l'archiduc Charles, le vainqueur d'Aspern, il fut orienté dès son plus jeune âge vers la carrière des armes: général-major en 1840, lieutenant feld-maréchal en 1843 et, en 1845, général commandant en Basse et Haute-Autriche, ainsi qu'à Salzbourg. Lorsqu'on lui reprocha, après le 13 mars 1848, d'avoir conseillé à l'empereur de réprimer la révolution par la force armée et d'avoir en outre donné l'ordre de tirer sur la foule, il démissionna de son poste et rejoignit l'armée Radetzky en Italie. Après la bataille de Santa Lucia, il prit le commandement d'une aivision et combattit à Mortara et à Novare. En 1850, il devint général de cavalerie et commandant du territoire de Bohême, de 1851 à 1860, il fut gouverneur civil et militaire de la Hongrie, et commanda un corps d'armée en 1860 à Vicence. Devint feld-maréchal en 1863. En 1866, il commanda l'armée en Italie et remporta le 24 juin la victoire de Custozza, qui lui valut la grand-croix de l'Ordre de Marie-Thérèse. Après Kôniggrâtz, il remplaça Benedek au commandement suprême contre la Prusse, lorsque intervint l'armistice. Sa position vis-à-vis du vaincu Benedek n'a pas été éclaircie. Après la guerre, Albrecht prit la tête de la Commission de réorganisation et fut nommé inspecteur général de l'armée, dont la réforme lui est due en grande partie. Il écrivit également des ouvrages de théorie militaire. L'empereur François-Joseph ler eut son-vent recours à ses conseils. Il passait pour être l'un des hommes les plus riches de la monarchie, étant grand propriétaire terrien et industriel, principalement en Silésie, en Galicie et en Hongrie. Après sa mort, ses biens passèrent à ses neveux, l'archiduc Frédéric et l'archiduc Karl Stephan, puisque de son mariage avec la princesse Hildegarde de Bavière (en 1844) il n'avait eu que des filles. L'armée, qui fut l'objet principal de ses préoccupations et dont l'unification (en introduisant l'allemand comme langue véhiculaire) fut l'oeuvre à laquelle il consacra son existence, lui éleva, devant son palais à l'Albrechtsrampe à Vienne, une statue équestre (oeuvre de Kaspar von Zumbusch, 1899).

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