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allemand - Définition.

Publié le 18/10/2013

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allemand - Définition. n.m., langue indo-européenne moderne, de la branche occidentale des langues germaniques. L'allemand est parlé par plus de 100 millions de personnes, non seulement en Allemagne et en Autriche (pays où il est la seule langue officielle), mais encore dans la partie la plus étendue de la Suisse (où, langue majoritaire, il est l'une des langues officielles) et, avec des statuts variés selon les régions, au Luxembourg (où, en concurrence avec le luxembourgeois et le français, il est langue de la presse et de la religion), en Alsace et en Lorraine germanophone (à titre de langue écrite), enfin dans les régions frontalières de la Belgique (Eupen) et de l'Italie (Haut-Adige). Il est en outre pratiqué par certaines communautés américaines, au nord (Pennsylvanie) et au sud (Brésil). L'allemand contemporain présente des diversifications plus considérables que d'autres langues européennes modernes, par exemple le français. On distingue d'abord l'allemand cultivé ( Hochsprache, « langue haute «), qui s'est constitué à partir du XVIe siècle et a été codifié pour la première fois par une grammaire en 1663. Il s'est vraiment répandu à la fin du XVIIIe siècle, appuyé sur des oeuvres littéraires prestigieuses. Cette langue de culture, dont la forme est fixée de façon très précise au même titre que celle du français et de l'anglais, est pratiquée partout par écrit de façon identique. Mais sa réalisation orale peut faire apparaître des accents, résurgences des formes dialectales. Dans l'usage oral quotidien, on observe plusieurs variétés régionales fortement influencées par le substrat dialectal, non seulement dans la réalisation phonique, mais aussi dans le lexique et dans la syntaxe. On parle pour ces réalisations d'Umgangsprache (« langue courante «). Les dialectes (Mundarten) subsistent de façons diverses selon les régions et les situations de communication. Ils se répartissent en trois groupes : le bas allemand (Niederdeutsch), au nord d'une ligne Cologne-Berlin ; le moyen allemand (Mitteldeutsch) ; enfin, les dialectes de l'Allemagne méridionale (Oberdeutsch), parlés également en Alsace, en Suisse et en Autriche. Dans certains cas, les différenciations dialectales sont très fortes et rendraient impossible l'intercompréhension si les sujets ne disposaient pas, en règle générale, de l'Umgangsprache ou de la Hochsprache. En Allemagne cependant, l'élimination progressive des dialectes est un processus engagé de façon irréversible, de sorte que les aspects sociolinguistiques de l'allemand se rapprochent de ceux de l'anglais et du français. Caractéristiques de la langue. L'allemand a conservé une part de la richesse flexionnelle de l'ancêtre commun aux différentes langues germaniques (déclinaison). Alors qu'en règle générale le français pose le sujet, le verbe, puis les compléments qui précisent les circonstances de l'action, l'allemand, ayant posé le sujet, développe les circonstances de l'action et réserve jusqu'à la fin de la proposition le verbe ou la particule verbale qui exprime cette action. Le vocabulaire est pour une large part d'origine germanique. La dérivation et la composition permettent de former quantité de mots à partir de racines indigènes.

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