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astronomie spatiale - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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astronomie spatiale - encyclopédie. observation des astres à l'aide d'instruments embarqués à bord de satellites ou de sondes. L'atmosphère, un écran opaque. L'observation astronomique au sol est limitée par l'atmosphère, enveloppe de la Terre, opaque à la plus grande partie du rayonnement électromagnétique en provenance des objets célestes. Seules quelques « fenêtres « sont ouvertes sur l'Univers : principalement celle de la lumière visible et celle des ondes radio. En gravitant hors de l'atmosphère, les satellites ont bouleversé cette situation. Le télescope spatial Hubble, mis en orbite en 1990 (longueur 13,3 m, masse 11 t, équipé d'un miroir principal de 2,4 m de diamètre) montre bien les capacités d'un instrument travaillant hors de l'atmosphère : il observe dans un très large domaine de longueurs d'onde allant de l'ultraviolet (110 nm) au proche infrarouge (1 100 nm), et détecte des astres 20 fois moins lumineux que ceux qu'on observe depuis le sol. De part et d'autre du visible. Vers les grandes longueurs d'onde, non seulement l'atmosphère est peu transparente, mais tous les objets émettent dans l'infrarouge, et en particulier l'atmosphère elle-même, masquant d'un rayonnement parasite le rayonnement des astres, d'où une difficulté supplémentaire pour l'observation au sol. Lancé en 1983, IRAS (Infrared Astronomy Satellite) a dressé un inventaire de 250 000 sources infrarouges pour la plupart insoupçonnées. Le satellite européen ISO (Infrared Space Observatory), instrument à haute résolution et haute sensibilité, piloté en permanence depuis le sol, a découvert, en 1998, un disque de poussière et de gaz autour d'un système de deux étoiles, peut-être des planètes en formation... Une patiente observation de l'ensemble du ciel en ondes millimétriques par le satellite américain COBE a donné en 1992 une image de l'Univers 300 000 ans après le big-bang. De l'autre côté du visible, vers les courtes longueurs d'onde, l'atmosphère est totalement opaque. En observant dans l'ultraviolet, le satellite américain Copernicus, lancé en 1973, a bouleversé nos connaissances du milieu où naissent les étoiles. Il faut dépasser une altitude de 50 km pour pouvoir détecter les rayons X qui sont émis par la matière stellaire. En 1970, le satellite américain Uhuru cataloguait 161 sources X. En 1978, le satellite Einstein (NASA) en détectait 10 000. C'était ensuite le tour d'Exosat de permettre la localisation précise des sources X du ciel. Complétez votre recherche en consultant : Les livres astronomie spatiale, page 411, volume 1 Explorer le système solaire. Après le premier Spoutnik, il n'a pas fallu deux ans pour que la première sonde soviétique (1959) parte vers la Lune. Depuis lors, environ cinquante sondes ont été lancées en direction des différents objets peuplant le système solaire : le Soleil, les planètes (sauf Pluton) et leurs satellites, les astéroïdes, les comètes. Cette phase de reconnaissance étant terminée, les missions actuelles et en projet visent à affiner notre connaissance de quelques objets particulièrement intéressants : le Soleil, les planètes Mars, Neptune et Jupiter, la Lune, le satellite Titan. En fait, c'est toute une science nouvelle qui est née avec la conquête spatiale. Voir aussi planétologie, Voyager et le dossier Soleil. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats astronomie espace - 2.ASTRONAUTIQUE orbital (observatoire) planétologie Soleil - Le Soleil, tel qu'il est observé - La couronne sonde spatiale Univers - La structure de l'Univers - L'expansion de l'Univers Voyager

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