Devoir de Philosophie

audience (mesure d') - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

Extrait du document

audience (mesure d') - encyclopédie. évaluation du nombre de personnes qui sont en contact avec un média à un moment donné. La mesure de l'audience est devenue une activité importante dans le secteur de la communication en raison de la croissance de la publicité. Audience des différents médias. La France, comme la plupart des pays développés, a mis en place des outils fiables pour mesurer l'audience des cinq grands médias : presse, radio, télévision, cinéma, affichage. Le CESP (Centre d'études des supports de publicité), association commune à la profession publicitaire, a été créé en 1957. Il a réalisé chaque année, jusqu'en 1991, une enquête portant sur l'ensemble des médias sauf l'affichage. Audience de la presse. Depuis 1992, l'AEPM (Association pour l'étude de la presse magazine), d'une part, l'EUROPQN, d'autre part, ont pris en charge la réalisation d'enquêtes, respectivement sur la presse magazine et sur la presse quotidienne. Ces enquêtes reposent sur des interviews effectuées auprès d'un échantillon représentatif de la population âgée de 15 ans et plus. On prend en compte la date de dernière lecture, les habitudes de lecture, le nombre de prises en main d'un exemplaire et la provenance du dernier numéro lu (ce qui permet de mesurer le taux de circulation, c'est-à-dire le nombre de lecteurs par exemplaire acheté). Audience de l'affichage. Depuis le début des années quatre-vingt-dix, les grands groupes d'affichage ont lancé, sous le nom d'Affimétrie, un programme d'enquêtes sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants donnant une mesure de la fréquentation des panneaux d'affichage à partir des déplacements des personnes interrogées. Audience du cinéma, de la radio et de la télévision. Ces médias ont été mesurés jusqu'en 1991 dans le cadre des enquêtes réalisées par le CESP. Par ailleurs, l'ORTF avait mis en place une enquête par questionnaires postaux sur la radio et la télévision qui a fonctionné de 1967 à 1984. Depuis 1985, Médiamétrie, société dont les actionnaires sont à la fois les stations de radio, les chaînes de télévision, les annonceurs et les groupes publicitaires, assure la mesure de l'audience de ces médias. Les méthodes ont évolué. Pour la radio et le cinéma, l'« Enquête 75 000 « fait appel à des interviews (75 000 sur l'année, d'où son nom) réalisées tous les jours par téléphone avec l'aide de micro-ordinateurs. Pour la télévision, le questionnaire a été remplacé en 1981 par l'audimètre, appareil branché sur le téléviseur, indiquant si celui-ci est allumé et sur quelle chaîne (système Audimat). En 1989, l'audimètre à boutons-poussoirs fut adopté (système Médiamat). A l'audimètre s'ajoute une télécommande comportant des touches. Pour indiquer sa présence devant le téléviseur, chaque membre du foyer âgé de 4 ans et plus presse une touche qui lui est affectée. L'audimètre stocke les informations recueillies dans la journée et les transmet la nuit par ligne téléphonique à un ordinateur central. Les résultats sont ainsi disponibles dès le lendemain matin. Jusqu'en 1992, d'autres sociétés ont concurrencé Médiamétrie sur le marché de l'audience de la télévision, principalement la Sofres, associée à l'Américain Nielsen, qui domine la mesure d'audience aux États-Unis. Le prochain défi à relever consistera à prendre en compte les évolutions rapides que connaît la télévision : multiplication des chaînes, diffusion numérique, etc. On parle aussi beaucoup d'audimétrie « passive «, c'est-à-dire complètement automatique : un système optique/électronique pourrait repérer les individus présents devant l'écran, sans que ceux-ci aient à intervenir. Principaux indicateurs d'audience de la télévision. Ce sont : 1o l'audience cumulée, c'est-à-dire le pourcentage d'individus ayant regardé l'émission ou la chaîne, ne serait-ce que pendant une unité de temps élémentaire ; 2o le taux moyen d'audience d'une émission, qui est la moyenne sur la durée de l'émission des pourcentages d'individus la regardant à chaque instant ; 3o la part d'audience, qui mesure le pourcentage d'individus ayant regardé une émission ou une chaîne par rapport à ceux qui regardaient effectivement la télévision pendant la période considérée ; 4o la durée d'écoute moyenne calculée sur l'ensemble des individus ou sur ceux qui ont regardé l'émission. Ces indicateurs sont également utilisés pour la radio. Problèmes et perspectives. La généralisation de l'utilisation des mesures d'audience de la télévision suscite diverses réflexions. Sur le plan commercial, les annonceurs internationaux souhaitent une plus grande harmonisation entre les différents systèmes nationaux. Sur le plan éthique, il faudra veiller à ce que les nouveaux systèmes de mesure restent compatibles avec le respect des libertés individuelles. Enfin, et particulièrement dans le cadre du développement des chaînes thématiques dont les audiences sont très ciblées, les professionnels souhaitent, en plus des indicateurs purement quantitatifs, la mise au point de nouveaux indicateurs, plus qualitatifs, traduisant l'intérêt et la satisfaction que les téléspectateurs tirent des programmes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats publicité - Les aspects économiques télévision - Les programmes télévision - Réception et consommation

« ainsi disponibles dès le lendemain matin.

Jusqu'en 1992, d'autres sociétés ont concurrencé Médiamétrie sur le marché de l'audience de la télévision, principalement la Sofres, associée à l'Américain Nielsen, qui domine la mesure d'audience aux États-Unis.

Le prochain défi à relever consistera à prendre en compte les évolutions rapides que connaît la télévision : multiplication des chaînes, diffusion numérique, etc.

On parle aussi beaucoup d'audimétrie « passive », c'est-à-dire complètement automatique : un système optique/électronique pourrait repérer les individus présents devant l'écran, sans que ceux-ci aient à intervenir. Principaux indicateurs d'audience de la télévision. Ce sont : 1 o l'audience cumulée, c'est-à-dire le pourcentage d'individus ayant regardé l'émission ou la chaîne, ne serait-ce que pendant une unité de temps élémentaire ; 2 o le taux moyen d'audience d'une émission, qui est la moyenne sur la durée de l'émission des pourcentages d'individus la regardant à chaque instant ; 3 o la part d'audience, qui mesure le pourcentage d'individus ayant regardé une émission ou une chaîne par rapport à ceux qui regardaient effectivement la télévision pendant la période considérée ; 4 o la durée d'écoute moyenne calculée sur l'ensemble des individus ou sur ceux qui ont regardé l'émission.

Ces indicateurs sont également utilisés pour la radio. Problèmes et perspectives. La généralisation de l'utilisation des mesures d'audience de la télévision suscite diverses réflexions.

Sur le plan commercial, les annonceurs internationaux souhaitent une plus grande harmonisation entre les différents systèmes nationaux.

Sur le plan éthique, il faudra veiller à ce que les nouveaux systèmes de mesure restent compatibles avec le respect des libertés individuelles.

Enfin, et particulièrement dans le cadre du développement des chaînes thématiques dont les audiences sont très ciblées, les professionnels souhaitent, en plus des indicateurs purement quantitatifs, la mise au point de nouveaux indicateurs, plus qualitatifs, traduisant l'intérêt et la satisfaction que les téléspectateurs tirent des programmes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats publicité - Les aspects économiques télévision - Les programmes télévision - Réception et consommation. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles