Augsbourg - encyclopédie. en allemand Augsburg - encyclopédie. ville d'Allemagne située en Bavière. 254 000 habitants. Fondée en 15 avant J.-C. par les Romains, elle devint ville épiscopale, puis ville libre impériale et siège de la Diète ; elle connut son apogée à la Renaissance grâce au commerce florissant que finançaient les Fugger et grâce à la présence d'artistes et d'humanistes comme Hans Holbein ou Martin Schongauer. Rattachée à la Bavière par Napoléon, elle participa activement à la révolution industrielle de la région ; elle est restée un foyer d'industries mécaniques et textiles. Située sur la « Route romantique «, Augsbourg est aussi une ville touristique. La Confession d'Augsbourg. C'est l'intitulé du formulaire de la profession de foi des luthériens. Dans un empire déstabilisé par l'opposition de Charles Quint à la Réforme et par les divergences théologiques dans les rangs des protestants, Melanchthon présenta lors de la Diète impériale à Augsbourg, en 1530, la Confession d'Augsbourg. Ce texte en vingt-huit articles, qui exposait la doctrine luthérienne, essayait de minimiser les divergences dogmatiques avec Rome. Mais Charles Quint refusa les thèses qu'il contenait. La ligue d'Augsbourg. C'est le nom donné à une coalition européenne rassemblant l'Autriche, l'Espagne, les PaysBas, la Bavière, la Franconie, la Saxe, la Savoie, le Palatinat et, plus tard, l'Angleterre de Guillaume d'Orange contre la France, de 1686 à 1697. Ces puissances se liguèrent pour mettre un frein à l'impérialisme de Louis XIV. La paix de Ryswick, qui mit fin aux hostilités en 1697, entérina la perte de la Lorraine et du Luxembourg par la France, qui conserva néanmoins Strasbourg, Sarrelouis et Longwy. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg La paix d'Augsbourg. C'est la paix signée à Augsbourg le 25 septembre 1555 par Ferdinand Ier et les Électeurs germaniques. Elle mit provisoirement un terme aux dissensions religieuses au sein de l'empire. La liberté de culte était accordée aux princes, mais pas à leurs sujets, conformément au principe cujus regio, ejus religio (« à chacun la religion de son souverain «). Cet accord consacrait l'échec de la politique d'unification religieuse des États allemands entreprise par Charles Quint. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Beaux-arts - Moyen Âge et Renaissance Allemagne - Géographie Allemagne - Histoire - L'Allemagne moderne - La crise de la Réforme Allemagne - Histoire - Les origines romaines et germaniques Autriche - Histoire - L'Autriche des Habsbourg Bavière Camerarius (Joachim Liebhard, dit) Charles - EMPIRE D'OCCIDENT et SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE - Charles III le Gros cujus regio, ejus religio Empire romain germanique (Saint) Ferdinand France - Histoire - Du Grand Siècle à la fin de l'Ancien Régime (1661-1789) - Louis XIV et l'absolutisme (1661-1715) Fugger Holbein - Holbein (Hans, dit l'Ancien) Holbein - Holbein (Hans, dit le Jeune) Louis - FRANCE - Louis XIV le Grand Luther Martin Melanchthon (Philipp Schwarzerd, dit Philipp) Réforme réunions (politique des) Ryswick (paix de) Souabe Steinkerque Trente Ans (guerre de) Welser Les natifs de ce lieu Brecht Bertolt Les médias Allemagne - carte politique
