Devoir de Philosophie

australien, art - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

Extrait du document

australien, art - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION australien, art, production artistique et architecturale de l'Australie depuis la fin du 2 XVIIIe siècle, à l'exception de l'art aborigène. CONTEXTE CULTUREL Si la première expédition de James Cook a lieu en 1770, la colonisation de l'Australie ne débute officiellement qu'en 1788, lorsque la Nouvelle-Galles du Sud est choisie comme colonie pénitentiaire du gouvernement britannique ( voir Empire colonial britannique). Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le Royaume-Uni n'accorde qu'un intérêt médiocre à ce lointain territoire, peuplé de forçats et de déportés ; l'existence de terres abondantes et bon marché autour des principales villes coloniales incite de ce fait les colons libres à s'installer dans des maisons individuelles à un seul étage. Vers la fin du XIXe siècle, l'arrivée de nouveaux fermiers et de chercheurs d'or bouleverse l'économie de l'île : de nouvelles villes apparaissent, un réseau ferroviaire prend forme. L'Australie devient l'une des sociétés les plus urbanisées du monde occidental. En dépit de l'existence de quelques très beaux bâtiments ou édifices publics, il n'est donc pas surprenant que l'histoire de l'architecture de ce pays soit bien souvent abordée sous l'angle de l'histoire et de l'évolution de la maison d'habitation. La longue colonisation du territoire a fortement imprégné la culture australienne, le mythe du pionnier finissant par se confondre avec la quête d'une identité nationale. Dans l'imaginaire commun, le paysage australien (ou bush, « la brousse «) est devenu la caractéristique principale du pays ; c'est pourquoi l'art du paysage garde aujourd'hui encore la faveur du grand public. 3 L'ART COLONIAL (1788-1880) 3.1 Les premiers développements Caserne de Hyde Park (Sydney, Australie) La caserne de Hyde Park, à Sydney, a été édifiée par Francis Greenway en 1818. John Carnemolla/Australian Picture Library Les premiers artistes ven...

« Par le raffinement de son style Regency, l’architecture de John Verge conquiert la gentry coloniale de la Nouvelle-Galles du Sud : de proportions grandioses, elle sait demeurer attentive à la finesse des détails.

L’architecture de John Lee Archer, se détachant du style néoclassique, est plus proche dans ses proportions du style georgien. 3. 3 La ruée vers l’or et le second art colonial La découverte de l’or en 1851 et la ruée qui s’ensuit vers le Victoria transforment la société coloniale.

L’accroissement soudain de la population du Victoria et la richesse générée par l’or ont pour conséquence le déplacement des artistes de Sydney vers Melbourne. Le désir de respectabilité bourgeoise et de légitimation de l’enrichissement provoqué par la découverte de l’or apparaît clairement dans l’architecture de cette période, qui adopte le style néoclassique des débuts du règne de Victoria à Londres.

Depuis la date de son arrivée à Melbourne, en 1858, jusqu’à son exil politique à Sydney vingt ans plus tard, William Wardell est le plus éminent et le plus influent des architectes australiens.

Architecte en chef du gouvernement, il conçoit de grands édifices publics de style victorien classique. Dans les années 1850, le peintre Eugène von Guérard s’aventure dans les régions reculées de l’Australie orientale, réalisant de grands paysages dans la tradition des romantiques allemands, bientôt suivi par le suisse Louis Buvelot. 4 L’ART MODERNE (1880-1945) Roberts (Tom), Shearing the Rams Tom Roberts (1856-1931) est né en Angleterre et s'est installé en Australie en 1869.

Tom Roberts, Shearing the Rams, 1888-1890.

Huile sur toile, 122,4 x 183,3 cm.

National Gallery of Victoria,Melbourne.Bridgeman Art Library, London/New YorkNational Gallery of Victoria, Melbourne, Australia L’explosion économique des années 1880 attire en Australie un grand nombre d’artistes de tous pays, contribuant au développement d’une interprétation locale de l’impressionnisme, avec l’« école de Heidelberg » (du nom de l’un des faubourgs, alors extérieurs, de Melbourne, où les artistes installent des campements pour peindre en plein air).

Les principaux peintres de l’école de Heidelberg sont Tom Roberts, Arthur Streeton et Frederick McCubbin.

Parmi les sujets de prédilection de ces artistes, qui célèbrent volontiers l’héroïsme de la vie pastorale australienne, figurent les vues paysagères du bush et le paysage urbain moderne. Streeton (Arthur), Summer Droving. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles