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Beethoven (Ludwig van), 1770-1827, né à Bonn, compositeur allemand.

Publié le 21/10/2013

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Beethoven (Ludwig van), 1770-1827, né à Bonn, compositeur allemand. Très tôt, son père, ténor de la chapelle de l'Électeur de Cologne, remarqua ses dons et lui imposa des leçons de violon et de piano. En même temps, l'enseignement de l'organiste Neefe lui permit de s'initier à l'oeuvre de Bach. Lorsque son père, veuf et éthylique, perdit son emploi, Ludwig, âgé de 19 ans, eut la charge de ses frères ; il donna des leçons et assista son maître Neefe, comme organiste et altiste dans l'orchestre de l'Opéra de Bonn où lui fut révélé l'art lyrique français et italien - et surtout Mozart. La protection du comte Waldstein (dédicataire plus tard de la Sonate pour piano, opus 53) le conduisit une première fois à Vienne, où il rencontra Mozart en 1787. Il s'y installa définitivement en 1793. Là, à l'enseignement de Haydn, il préféra bientôt celui d'Albrechtsberger pour le contrepoint et de Salieri pour l'art vocal. On l'appréciait alors comme pianiste, notamment pour son talent d'improvisateur. Il effectuait de triomphales tournées en Europe centrale et introduisait certaines de ses oeuvres dans ses récitals. De cette époque datent les trois Trios pour piano, opus 1 (1793-1794), les trois Sonates pour piano, opus 2 (1794-1795) et diverses pièces pour le clavier, le Quintette à cordes, opus 4 (1795-1796) ainsi que des lieder. Au cours des années suivantes, il composa en abondance, comme en témoignent les sonates pour piano (dont la sonate dite Pathétique, opus 13, 1798-1799, et la sonate dite Clair de lune, opus 27 no 2, 1801), les six Quatuors à cordes, opus 18 (dédiés au prince Lobkowitz, 1798-1800), puis la Sonate pour violon et piano, opus 47 (dite Sonate à Kreutzer, 1802). Le créateur à son apogée. C'est alors que Beethoven subit l'épreuve la plus tragique qui soit pour un musicien : la surdité ; en 1801, au faîte de sa carrière d'interprète, il envisagea le suicide. Cependant, il venait d'entreprendre sa Deuxième Symphonie et c'est l'art seul qui le sauva, comme il l'écrivit lui-même de manière déchirante dans le texte connu sous le nom de Testament de Heiligenstadt (1802). Son humeur se mit à fluctuer, à l'instar de son mal. Un moment, il fut un ardent révolutionnaire, admirateur de Bonaparte : sa Symphonie héroïque, opus 55 (1802-1804) en porte la trace. Plus tard, devenu patriote allemand, il composa la Bataille de Victoria (1813), une plate oeuvre de circonstance. De cette période marquée par la cyclothymie - et durant laquelle il fut toujours soutenu par l'archiduc Rodolphe, ainsi que par les princes Lobkowitz et Kinsky - datent ses oeuvres les plus célèbres : le Concerto pour piano, violon et violoncelle, opus 56 (1804) ; les Concertos pour piano no 4, opus 58 (1806) et no 5, opus 73, dit l'Empereur (1810) ; la Sonate Appassionata, opus 57 (1804) ; la Sonate, opus 81, dite les Adieux, (1809) ; l'opéra Fidelio, opus 72 ( 18051814) ; Coriolan (1807) et Egmont (1810) ; le Trio pour piano, violon et violoncelle, opus 97 , dit À l'Archiduc (1811) ; les Symphonies no 4 à no 8 (1806 à 1812). Après une visite très décevante à Goethe, au cours de l'été 1812, Beethoven rédigea la lettre à l'Immortelle bien-aimée et s'enferma dans la mélancolie ; le public viennois s'était mis alors à lui préférer Rossini. À partir de 1819, il ne communiqua plus que par lettres. Il se replia sur lui-même, se consacrant aux oeuvres qui restent les plus novatrices, fruits de permanentes recherches : les cinq dernières des 32 sonates pour piano, les six derniers des 17 quatuors à cordes, la Symphonie no 9, opus 125 (1822-1824), les Variations sur une valse de Diabelli, opus 120 (1823), la Missa solemnis (1819-1823). En 1827, la maladie s'ajouta à l'infirmité, mais, malgré ce délabrement physique, malgré son incapacité à communiquer et son caractère de plus en plus rude, il était redevenu l'une des figures les plus révérées à Vienne. Sa mort, le 26 mars 1827, donna lieu à un deuil national. L'avènement d'une nouvelle pensée musicale. Figure clé du romantisme, Beethoven a rompu avec toutes les traditions, et d'abord celles qui commandaient le statut social du musicien. Il refusa la situation ancillaire d'un Haydn, ou les humiliations infligées à Mozart par son prince-archevêque, considérant qu'un artiste devait être libre de créer hors des contraintes d'un emploi régulier. Son influence libératrice sur toutes les formes héritées de la période classique est toujours sensible. Il s'empara de la sonate et l'émancipa du schéma convenu en quatre mouvements autonomes, les liant par des éléments thématiques-pivots aux développements harmoniques inédits. Il élargit l'orchestre de Haydn et Mozart et y utilisa, jusqu'aux limites de leurs possibilités, les instruments en solistes au lieu de les maintenir dans une fonction de soutien. Il éprouva aussi les limites du piano. Dans tous les domaines, il a mené l'art musical empreint de la tradition du XVIIIe siècle au-delà même des bouleversements de la période romantique, vers la modernité la plus inouïe (la Grande Fugue, opus 130). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Musique - Préromantisme et romantisme Autriche - Arts - Musique Diabelli Anton Fidelio ou l'Amour conjugal menuet Moscheles Ignaz Ries Ferdinand scherzo sonate Sonate à Kreutzer symphonie Turquie - Arts - Musique Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Vigano Salvatore Les livres Beethoven (Ludwig van), page 588, volume 2 Beethoven au piano, page 588, volume 2 Beethoven (Ludwig van) - le théâtre de la Josefstadt, à Vienne, page 588, volume 2 notation musicale - la Sonate au clair de lune (1802), de Beethoven, page 3466, volume 7 Allemagne - Ludwig van Beethoven, page 164, volume 1

« L'avènement d'une nouvelle pensée musicale. Figure clé du romantisme, Beethoven a rompu avec toutes les traditions, et d'abord celles qui commandaient le statut social du musicien.

Il refusa la situation ancillaire d'un Haydn, ou les humiliations infligées à Mozart par son prince-archevêque, considérant qu'un artiste devait être libre de créer hors des contraintes d'un emploi régulier.

Son influence libératrice sur toutes les formes héritées de la période classique est toujours sensible.

Il s'empara de la sonate et l'émancipa du schéma convenu en quatre mouvements autonomes, les liant par des éléments thématiques-pivots aux développements harmoniques inédits.

Il élargit l'orchestre de Haydn et Mozart et y utilisa, jusqu'aux limites de leurs possibilités, les instruments en solistes au lieu de les maintenir dans une fonction de soutien.

Il éprouva aussi les limites du piano.

Dans tous les domaines, il a mené l'art musical empreint de la tradition du XVIII e siècle au-delà même des bouleversements de la période romantique, vers la modernité la plus inouïe ( la Grande Fugue, opus 130 ). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Allemagne - Arts - Musique - Préromantisme et romantisme Autriche - Arts - Musique Diabelli Anton Fidelio ou l'Amour conjugal menuet Moscheles Ignaz Ries Ferdinand scherzo sonate Sonate à Kreutzer symphonie Turquie - Arts - Musique Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Vigano Salvatore Les livres Beethoven (Ludwig van), page 588, volume 2 Beethoven au piano, page 588, volume 2 Beethoven (Ludwig van) - le théâtre de la Josefstadt, à Vienne, page 588, volume 2 notation musicale - la Sonate au clair de lune (1802), de Beethoven, page 3466, volume 7 Allemagne - Ludwig van Beethoven, page 164, volume 1. »

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