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Bolivie - encyclopédie.

Publié le 21/10/2013

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bolivie
Bolivie - encyclopédie. en espagnol Bolivia - encyclopédie. République de l'Amérique du Sud. La Bolivie est le pays le plus faiblement peuplé de l'Amérique andine et c'est une nation majoritairement indienne où coexistent trois langues, l'espagnol, le quechua et l'aymara. C'est aussi, avec Haïti, le pays le plus pauvre de l'Amérique latine, caractérisé par une forte fécondité et une forte mortalité infantile. La malnutrition frappe presque la moitié des Boliviens. La Constitution date de 1947 ; le président de la République est élu par les deux chambres réunies en Congrès, et est en même temps chef du gouvernement. Géographie. Enclavée dans le continent, la Bolivie n'a jamais cessé de revendiquer un accès à la mer. Son territoire, encore peu urbanisé, se divise en deux grands ensembles régionaux très contrastés, les Andes et les plaines et bas plateaux orientaux (70 % du territoire). En Bolivie, les Andes s'élargissent jusqu'à 500 km d'est en ouest et les hautes plaines sèches des altiplanos accueillent 80 % de la population à plus de 3 000 m d'altitude. Le domaine andin est à la fois celui de la paysannerie indienne et celui des mines. Les densités agricoles les plus importantes se trouvent dans le Nord, près du lac Titicaca où les bourgs couleur de terre sont au centre d'un parcellaire très émietté. La distribution de terres aux paysans en 1954 et la croissance démographique ont multiplié les toutes petites exploitations. La Bolivie est aussi un État minier dominé par deux cycles successifs, l'argent jusqu'au XIXe siècle et l'étain au XXe siècle. Aucun autre centre minier colonial n'a égalé Potosí, la ville de l'argent, à 4 000 m d'altitude. Le coeur de l'extraction de l'étain se trouve à Oruro, mais aussi près de La Paz, la plus haute capitale du monde, étagée entre 3 500 et 3 900 m. Depuis 1985, l'effondrement des prix de l'étain et les coûts de production trop élevés de la Bolivie ont entraîné le démantèlement de la société d'État Comibol et le licenciement de dizaines de milliers de mineurs. Les plaines orientales sont chaudes et humides. Exclus de l'Altiplano, les grands domaines extensifs se sont reconstitués dans la région de Santa Cruz, exportatrice de riz, de canne à sucre, de coton et de cacao, productrice de pétrole et de gaz naturel, ou dans le Beni, grande région d'élevage bovin. Paysans indiens ou métis, mineurs licenciés créent des fronts pionniers, parfois organisés en programmes de colonisation. C'est dans cet Oriente que se développe l'activité « souterraine « de la drogue. Aucune culture de substitution ne peut fournir aux petits producteurs des revenus équivalents à ceux de la coca. La production, le traitement et la vente de la cocaïne assureraient environ 50 % du revenu national réel et toucheraient directement ou indirectement deux Boliviens sur trois. Cela explique combien les programmes d'éradication de la culture de la coca sont difficiles à mettre en oeuvre. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Bolivie - le site de Potosi, dans la Bolivie andine, page 689, volume 2 Bolivie - l'Altiplano bolivien, page 690, volume 2 Bolivie - le marché de La Paz, page 690, volume 2 Bolivie - exploitation du sel dans les Andes boliviennes, page 690, volume 2 Potosí, page 4078, volume 8 Histoire. À l'époque précolombienne, de petits groupes nomades, les Tupis-Guaranis, peuplaient l'est du territoire, tandis que, sur l'Altiplano, les Quechuas et les Aymaras, plus nombreux, appartenaient à l'Empire inca. Les conquistadores Almagro et Saavedra imposèrent la puissance espagnole (1534-1537). Les Indiens fournirent une main-d'oeuvre surexploitée dans les grands domaines coloniaux (latifundia) ou les mines d'argent du Potosí. Le HautPérou (actuelle Bolivie), qui dépendait depuis 1559 de l'audiencia de Charcas (vice-royauté de Lima), fut rattaché à La Plata au XVIIIe siècle. Il devint indépendant le 6 août 1825 et le général Santa Cruz, premier dictateur, ne put préserver au-delà de 1839 la fédération avec le Pérou. La Bolivie perdit la province maritime d'Atacama à la suite de la guerre de 18791884 contre le Chili, dite « guerre du Salpêtre «. Elle céda le territoire de l'Acre au Brésil en 1903 et perdit le Chaco à l'issue d'une guerre avec le Paraguay (1932-1935). Ces guerres expliquent la multiplicité des coups d'État au XIXe siècle et dans les années trente et quarante. Quand les libéraux exercèrent le pouvoir, ils se montrèrent favorables au centralisme à partir de La Paz, choisie comme capitale. Néanmoins, leur pouvoir était très limité par la puissance des magnats du cuivre et de l'étain. En 1937, le pétrole fut nationalisé. Parvenu au pouvoir, en 1952, avec Victor Paz Estenssoro, le Mouvement national révolutionnaire (MNR) entreprit une réforme agraire et nationalisa les grandes entreprises minières. Mais il fut écarté par les militaires en 1964. Ces derniers luttèrent contre la guérilla ; le chef révolutionnaire Che Guevara fut tué en 1967. Le général Hugo Banzer se maintint au pouvoir de 1971 à 1978, mais les militaires durent s'effacer en 1982. Les présidents civils Siles Zuazo, Paz Estenssoro, puis Paz Zamora se succédèrent. Le pacte politique contre nature que le MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) de Paz Zamora conclut avec l'Action démocratique nationaliste du général Banzer en 1990 témoignait, en fait, du désarroi du pays face au marasme économique. Tentant un retour au pouvoir par la voie démocratique en 1993, le général Banzer a été nettement devancé par le candidat du MNR, Gonzalo Sánchez de Lozada. Mais en 1997, l'ancien dictateur reconverti à la démocratie finit par l'emporter à la tête d'une large coalition comprenant le MIR. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Almagro (Diego de) Altiplano Amérique du Sud Andes (cordillère des) andine (musique) Cochabamba Guevara (Ernesto, dit Che) Incas - Les origines de l'Empire inca Oruro Paz (La) Potosí quechua Santa Cruz Titicaca (lac) Les médias Bolivie - tableau en bref Bolivie - carte physique Bolivie - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique Andes (cordillère des) - carte physique Les livres Incas - linteau de la porte du Soleil, à Tiahuanaco, en Bolivie, page 2468, volume 5
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« appartenaient à l'Empire inca.

Les conquistadores Almagro et Saavedra imposèrent la puissance espagnole (1534-1537).

Les Indiens fournirent une main-d'œuvre surexploitée dans les grands domaines coloniaux ( latifundia ) ou les mines d'argent du Potosí.

Le Haut- Pérou (actuelle Bolivie), qui dépendait depuis 1559 de l' audiencia de Charcas (vice-royauté de Lima), fut rattaché à La Plata au XVIII e siècle.

Il devint indépendant le 6 août 1825 et le général Santa Cruz, premier dictateur, ne put préserver au-delà de 1839 la fédération avec le Pérou.

La Bolivie perdit la province maritime d'Atacama à la suite de la guerre de 1879- 1884 contre le Chili, dite « guerre du Salpêtre ».

Elle céda le territoire de l'Acre au Brésil en 1903 et perdit le Chaco à l'issue d'une guerre avec le Paraguay (1932-1935).

Ces guerres expliquent la multiplicité des coups d'État au XIX e siècle et dans les années trente et quarante.

Quand les libéraux exercèrent le pouvoir, ils se montrèrent favorables au centralisme à partir de La Paz, choisie comme capitale.

Néanmoins, leur pouvoir était très limité par la puissance des magnats du cuivre et de l'étain.

En 1937, le pétrole fut nationalisé.

Parvenu au pouvoir, en 1952, avec Victor Paz Estenssoro, le Mouvement national révolutionnaire (MNR) entreprit une réforme agraire et nationalisa les grandes entreprises minières.

Mais il fut écarté par les militaires en 1964.

Ces derniers luttèrent contre la guérilla ; le chef révolutionnaire Che Guevara fut tué en 1967.

Le général Hugo Banzer se maintint au pouvoir de 1971 à 1978, mais les militaires durent s'effacer en 1982.

Les présidents civils Siles Zuazo, Paz Estenssoro, puis Paz Zamora se succédèrent. Le pacte politique contre nature que le MIR (Mouvement de la gauche révolutionnaire) de Paz Zamora conclut avec l'Action démocratique nationaliste du général Banzer en 1990 témoignait, en fait, du désarroi du pays face au marasme économique.

Tentant un retour au pouvoir par la voie démocratique en 1993, le général Banzer a été nettement devancé par le candidat du MNR, Gonzalo Sánchez de Lozada.

Mais en 1997, l'ancien dictateur reconverti à la démocratie finit par l'emporter à la tête d'une large coalition comprenant le MIR. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Almagro (Diego de) Altiplano Amérique du Sud Andes (cordillère des) andine (musique) Cochabamba Guevara (Ernesto, dit Che) Incas - Les origines de l'Empire inca Oruro Paz (La) Potosí quechua Santa Cruz Titicaca (lac) Les médias Bolivie - tableau en bref Bolivie - carte physique Bolivie - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique Andes (cordillère des) - carte physique Les livres Incas - linteau de la porte du Soleil, à Tiahuanaco, en Bolivie, page 2468, volume 5. »

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