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Camargue (géographie physique)

Publié le 23/10/2013

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Camargue. plaine d'alluvions formée par le delta du Rhône et comprise entre le Grand et le Petit Rhône. Elle mesure environ 740 km2 et avance par endroits dans la mer de 10 à 50 m par an, tandis qu'en d'autres, au contraire, elle recule devant la mer (les Saintes-Maries-de-la-Mer étaient, au Moyen Âge, à l'intérieur des terres). Le sol est formé des limons, sables et graviers apportés par le Rhône (environ 20 millions de m 3 par an, dont une partie, emportée par les courants, menace d'obstruer l'entrée de l'étang de Berre, ou va empâter la côte du Languedoc). Il est gorgé d'eau et de sel et semé de nombreux étangs, dont celui de Vaccarès, constitué en réserve zoologique et botanique (îlots de Rièges). La Camargue offre aux touristes épris de solitude et d'espace d'immenses étendues désertiques, à flore et faune caractéristiques (chardons bleus, tamaris, asphodèles, genévriers de Phénicie, saladelles et salicornes, nourriture des taureaux, des chevaux sauvages et des moutons ; oiseaux migrateurs tels qu'ibis, échasses, aigrettes, rolliers, flamants roses ; tortues d'eau et castors). La Camargue est devenue en 1970 un parc naturel régional, qui déborde largement la Camargue proprement dite (82 000 ha). On distingue, à côté du centre et du sud, qui forment la Camargue traditionnelle, le nord du delta, en pleine révolution économique depuis quelques années, du fait de l'irrigation. L'élevage constitue l'ancienne ressource presque unique de la vieille Camargue, avec ses moutons, qui transhument l'été dans les Alpes, et ses chevaux et taureaux qui sont groupés en manades sous la surveillance de gardians armés de la pique ou du trident. En revanche, le nord du delta, grâce au drainage, au lessivage, puis à l'irrigation du sol, connaît le développement intensif de certaines cultures : prairies artificielles, vignes, céréales, et en particulier riz. Cultivé à l'origine pour préparer la mise en valeur du sol, le riz l'a été ensuite pour lui-même : les rizières camarguaises ont couvert jusqu'à 30 000 hectares. Une bonne utilisation des techniques modernes a permis d'excellents résultats (rendement de 40 quintaux à l'hectare). Cependant, depuis 1970, la riziculture est en très nette régression. Enfin, le sel recueilli dans les marais salants du delta (salines de Giraud et d'Aigues-Mortes) constitue la moitié du sel marin produit par les côtes françaises. La population (11 000 habitants en tout) se dissémine dans de gros mas ou se groupe en de rares agglomérations : les Saintes-Maries-de-la-Mer, lieu de pèlerinage gitan célèbre ; Salin-de-Badon, centre scientifique de la réserve ; Salin-de-Giraud, grand centre de fabrication de produits chimiques, à proximité des salines les plus importantes d'Europe. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouches-du-Rhône (13) Gitans protection de la nature - Les principaux types de zones protégées Saintes-Maries-de-la-Mer Salin-de-Giraud Vaccarès (étang de) Les médias France - carte physique Bouches-du-Rhône (13) - carte physique Les livres Camargue, page 818, volume 2 protection de la nature - flamants roses (Phoenicopterus ruber) dans la réserve naturelle de Camargue, page 4145, volume 8 Rhône - la séparation des deux bras du Rhône, page 4383, volume 8 riz - culture de riz en Camargue, page 4406, volume 8 Vaccarès (étang de), page 5394, volume 10 chevaux de Camargue, page 1034, volume 2 élevage - chevaux de Camargue, page 1630, volume 3

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