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classification des espèces - science.

Publié le 27/04/2013

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classification des espèces - science. 1 PRÉSENTATION classification des espèces, système de classement international établi de façon concertée dans le monde entier et appliqué aux organismes vivants, auxquels on attribue un nom spécifique en latin. Pour élaborer les systèmes de classification, les biologistes étudient et comparent notamment l'anatomie, le comportement, l'écologie et les ancêtres fossiles des organismes, qui sont groupés en fonction de leurs caractéristiques communes. Par ailleurs, depuis quelques années, des comparaisons de patrimoine génétique permettent de préciser les liens entre différentes espèces, bouleversant parfois les classifications traditionnellement admises. Bien que toutes les branches de la biologie contribuent à de telles études, les disciplines le plus directement spécialisées dans les problèmes de classification sont la taxinomie et la systématique : la taxinomie s'occupe plus spécialement de l'attribution des noms (la nomenclature) et de la construction de systèmes hiérarchiques, tandis que la systématique s'intéresse aux relations évolutives entre les espèces. 2 NIVEAUX HIÉRARCHIQUES 2.1 Espèces Les schémas modernes de classification tentent de refléter l'histoire de l'évolution des espèces (responsable des différences et des ressemblances entre espèces), et les relations qui les unissent. La classification présente ainsi une hiérarchie stricte et se compose comme une sorte de pyramide, dont la base est l'espèce. Une espèce est définie par deux caractéristiques : elle groupe des individus très étroitement apparent&e...

« unicellulaires, c’est-à-dire les unicellulaires procaryotes, restent dans le règne des protistes. Enfin, les scientifiques ont créé un cinquième règne : les champignons.

En effet, autrefois considérés comme des végétaux à cause de leur mode de croissance, ceux-ci diffèrent des plantes par leur mode de nutrition — ils ne pratiquent pas la photosynthèse mais se nourrissent par absorption de matière organique.

En outre, les parois de leurs cellules ne sont pas constituées de cellulose comme chez les végétaux, mais de chitine (une substance qui est aussi l’élément constitutif du squelette externe — carapace, cuticule — des arthropodes tels les insectes). Au cours de l’évolution, les protistes ont fait leur apparition beaucoup plus tard que les procaryotes.

Les organismes pluricellulaires sont apparus à leur tour, probablement à partir des protistes.

La classification du monde vivant en cinq règnes correspond donc à trois niveaux d’organisation, de plus en plus complexes : les procaryotes, les eucaryotes unicellulaires (protistes) et les eucaryotes pluricellulaires, plus complexes.

À ce dernier niveau, les trois directions principales prises par l’évolution (végétaux, champignons et animaux) correspondent chacune à un mode de nutrition différent, et à des organisations différentes des tissus de l’organisme. Ainsi, les plantes sont des organismes pluricellulaires immobiles, dont les cellules contiennent des chloroplastes réalisant la photosynthèse (les plantes fabriquent elles-mêmes leurs constituants).

Le règne des champignons comprend des organismes pluricellulaires ou à plusieurs noyaux, souvent fixés, qui digèrent leurs aliments de façon externe, et les ingèrent par absorption, au niveau de filaments spéciaux, les hyphes.

Les animaux sont des pluricellulaires totalement ou partiellement mobiles grâce à des tissus spécialisés et contractiles (les muscles).

Ils digèrent leurs aliments de façon interne. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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