collection (art) - beaux-arts.

« 3. 1 Les musées publics, fruits d’une nationalisation et de donations À la suite du désir d’une jouissance exclusive de la collection particulière s’impose l’idée de faire connaître au public les grandes collections d’œuvres d’art.

Ainsi, chacun pourra admirer les joyaux des maîtres et ceux qui aspirent à devenir artiste pourront y trouver un riche enseignement. C’est alors que se diffuse la pratique de l’ouverture des collections au public et celle des donations : en cédant leurs collections à la Toscane en 1737, les Médicis sont les premiers régnants à pratiquer le legs public.

Par la suite, de nombreuses collections sont ouvertes au public, comme celles des empereurs de Russie — base des collections du musée de l’Ermitage — ou celles des rois de France, nationalisées lors de la Révolution française — devenues depuis le fonds des collections du musée du Louvre.

C’est à ces noyaux que se sont greffées des œuvres acquises postérieurement, fruits d’une donation, d’un legs ou d’un achat. 3. 2 Les musées autour d’une collection particulière D’autres collections particulières ont fait l’objet d’une création de musées thématiques.

C’est le cas par exemple de la collection du Britannique sir Richard Wallace (collection Wallace), de celles des Américains Solomon et Peggy Guggenheim (musées Guggenheim), de leur compatriote Jean Paul Getty (J.

Paul Getty Museum), mais également celles des Français Édouard André et Nélie Jacquemart (musée Jacquemart-André), des Suisses Ernst Beyeler (musée Beyeler) et Josef Mueller (collection Barbier-Mueller) ou encore de la Néerlandais Helen Kröller-Müller (musée Kröller-Müller). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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