Collège de France
Publié le 20/02/2019
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Collège de France, cet établissement où les maîtres les plus éminents (universitaires ou non) dans les disciplines littéraires et scientifiques communiquent, dans des cours publics, les résultats de leurs recherches (ils occupent aujourd'hui une cinquantaine de chaires), remonte à François Ier. En 1529 le roi, sur les conseils de G. Budé, nomma, en dehors de l'Université, des lecteurs royaux (hébreu, grec, mathématiques). L'Université, lésée dans ses privilèges, poursuivit les lecteurs devant le Parlement sous l'accusation d'hérésie. Le roi ignora la sentence et créa, en 1534, une nouvelle chaire d'éloquence latine : le groupe de lecteurs prit alors le nom de Collège des trois langues. En 1547, le nombre des lecteurs fut porté à onze et le collège devint Collège royal en 1610, Collège national sous la Révolution, Collège impérial sous Napoléon, pour prendre définitivement le titre de Collège de France sous la Restauration. Dans le domaine littéraire, le Collège compta, entre autres, parmi ses maîtres Valéry, Barthes, Yves Bonnefoy.
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