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comédie.

Publié le 25/10/2013

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comédie. n.f., genre théâtral. Le mot comédie vient du grec kômôidia, qui désignait une chanson rituelle interprétée par les cortèges burlesques qui se formaient lors des fêtes données en l'honneur de Dionysos dans la Grèce du VIIe siècle avant Jésus-Christ. Peu à peu, le terme s'appliqua aux pièces de divertissement qui furent admises, parallèlement aux tragédies, dans les concours théâtraux et dont le premier grand auteur fut Aristophane. Considérée à l'origine comme un genre inférieur, la comédie acquit donc ses lettres de noblesse dès l'Antiquité grecque et romaine. Écrite soit en prose soit en vers, elle se différencie de la tragédie par son dénouement heureux. Aux XVIe et XVIIe siècles, les acteurs et auteurs italiens contribuèrent largement à lui donner sa forme moderne. Les classiques français, se référant à Aristote pour lequel « la comédie est l'imitation du ridicule des hommes «, la définirent comme une peinture de la réalité quotidienne - par opposition à la vision héroïque de la tragédie - et une leçon de morale chargée de corriger les défauts des humains. Avec Molière, la comédie prit une dimension psychologique, sociale et philosophique nouvelle ; on put ainsi, à partir de lui, distinguer plus aisément la comédie, genre au langage très écrit, de la farce, genre burlesque recourant moins aux subtilités du texte. Au fil du temps, la comédie évolua. Elle se rapprocha du drame au XVIIIe siècle (ce fut la comédie larmoyante illustrée par Nivelle de La Chaussée et Diderot), développa une construction très élaborée, presque mécanique au XIXe siècle (Scribe, Labiche, Feydeau, auteurs de vaudevilles), pour diluer ses frontières avec la tragédie à l'époque récente de l'« absurde « (Ionesco, Beckett), comme cela avait été le cas dans le théâtre shakespearien et le théâtre espagnol du XVIe siècle. Bien que, dans une même pièce, les auteurs puissent passer d'un style à l'autre et utiliser des ressorts fort variés, différentes formes de comédie peuvent être définies : la comédie de situation, qui repose sur le comique des rencontres et les imbroglios ; la comédie d'intrigue, qui dépend des rebondissements de l'action ; la comédie de caractère, qui privilégie la peinture psychologique ; la comédie de moeurs, qui dépeint un ou plusieurs aspects d'une société. On retrouve ces mêmes formes et niveaux de comique dans les comédies cinématographiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absurde Aristophane art dramatique Beckett Samuel boulevard (théâtre de) burlesque Cervantès (Miguel de) comédie-ballet Courteline (Georges Moinaux, dit Georges) Cratinos Diderot Denis Dionysos drame farce Feydeau - Feydeau Georges Ionesco Eugène Italie - Arts - Littérature - Les transformations de la dramaturgie La Chaussée (Pierre Claude Nivelle de) Labiche Eugène Larivey (Pierre de) Marivaux (Pierre Carlet de Chamblain de) Ménandre Molière (Jean-Baptiste Poquelin) Shakespeare William théâtre théâtre - Du mélodrame au théâtre bourgeois théâtre - Introduction théâtre - Un art né en Grèce tragédie tragi-comédie vaudeville

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