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comptabilité d'entreprise.

Publié le 25/10/2013

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comptabilité d'entreprise. dite comptabilité commerciale. technique de la tenue des comptes d'une entreprise. Les techniques utilisées ont été développées dès le XIIe siècle par les commerçants italiens, génois, puis vénitiens ; elles sont nées de la nécessité d'enregistrer de façon fiable les dettes et les créances résultant de l'activité de l'entreprise. Le vocabulaire a été conservé : le débit d'un compte (du latin debere, « devoir «) et le crédit (credere, « faire confiance «) saisissent d'abord la position de l'entreprise à l'égard des tiers, puis l'ensemble des mouvements de valeurs. La méthode dite « de la partie double « consiste à enregistrer deux fois chaque information, dans deux comptes différents, une fois à gauche (au débit), une fois à droite (au crédit) ; à tout moment, l'équilibre des opérations se vérifie par une égalité des sommes portées de chaque côté des comptes. L'entreprise a besoin de ressources (apport des associés, emprunts et crédits obtenus) qu'elle utilise sous forme de moyens matériels, techniques, financiers : l'égalité est obligatoire entre ces ressources et leurs emplois. Normalisation. La généralisation des échanges implique que les entreprises utilisent des méthodes semblables pour enregistrer les flux commerciaux qu'elles entretiennent. L'utilisation par les pouvoirs publics de ces entreprises comme vecteur de prélèvement des impôts (TVA, taxe sur les salaires, impôt sur les sociétés) pousse aussi à fixer des règles obligatoires dans la tenue des comptes. La normalisation comptable vise à obtenir cette fidélité et la comparabilité des états comptables de synthèse. Le premier Plan comptable général utilisé en France date de 1947 ; il a d'abord été imposé aux grandes entreprises ; son contenu a été révisé en 1957 et son application, généralisée à toutes les entreprises. Il a été remplacé en 1982 par un Nouveau Plan comptable, élaboré conformément à une directive européenne (datant de 1978). Tous les mouvements sont portés dans les comptes. Le cadre comptable les divise en neuf classes correspondant à quatre familles : les comptes de bilan (classes 1 à 5) enregistrent les mouvements concernant les stocks (de capital, d'immobilisations, de marchandises...) ; les comptes de gestion (classes 6 et 7) enregistrent les flux de charges et produits relatifs à une période (en général l'année) ; les comptes spéciaux (classe 8) présentent les engagements donnés et reçus par l'entreprise ; les comptes analytiques (classe 9) permettent le calcul des coûts et prix de revient, et donc des marges. En parallèle, toutes les opérations sont rassemblées chronologiquement dans un document central, le journal, qui doit être visé par le greffe du tribunal de commerce. Trois tableaux (documents de synthèse) résument l'information comptable. Le bilan présente la situation globale de l'entreprise à la clôture des comptes, en décomposant l'actif (emplois) et le passif (ressources). Le compte de résultat permet d'analyser la constitution du solde de l'activité de l'entreprise pour l'exercice terminé : soit un bénéfice si les produits l'emportent sur les charges, soit une perte dans le cas contraire. L'annexe complète les informations précédentes en indiquant notamment les méthodes comptables utilisées, le détail des amortissements et des provisions, des réévaluations, des engagements, des comptes de régularisation, du portefeuille de valeurs mobilières... La présentation de ces états peut se faire selon trois systèmes d'organisation comptable plus ou moins élaborés : un système de base pour la plupart des entreprises ; un système abrégé pour les PME et artisans ; un système développé, facultatif, pour améliorer la qualité des analyses menées par les tiers (banques, pouvoirs publics, organismes spécialisés dans l'information financière...). Ce dernier comporte deux documents supplémentaires : le tableau des soldes intermédiaires de gestion et le tableau de financement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats expert-comptable Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats actif - 2.ÉCONOMIE amortissement - 2.ÉCONOMIE bilan - 1.COMPTABILITÉ contrôle de gestion crédit dotation entreprise - Le fonctionnement des entreprises - Une organisation gestion marge - 1.GESTION passif [2] - 1.ÉCONOMIE provision résultat (compte de) solde valeur immatérielle

« utilisées, le détail des amortissements et des provisions, des réévaluations, des engagements, des comptes de régularisation, du portefeuille de valeurs mobilières...

La présentation de ces états peut se faire selon trois systèmes d'organisation comptable plus ou moins élaborés : un système de base pour la plupart des entreprises ; un système abrégé pour les PME et artisans ; un système développé, facultatif, pour améliorer la qualité des analyses menées par les tiers (banques, pouvoirs publics, organismes spécialisés dans l'information financière...).

Ce dernier comporte deux documents supplémentaires : le tableau des soldes intermédiaires de gestion et le tableau de financement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats expert-comptable Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats actif - 2.ÉCONOMIE amortissement - 2.ÉCONOMIE bilan - 1.COMPTABILITÉ contrôle de gestion crédit dotation entreprise - Le fonctionnement des entreprises - Une organisation gestion marge - 1.GESTION passif [2] - 1.ÉCONOMIE provision résultat (compte de) solde valeur immatérielle. »

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