CONSCIENCE

« Intuition par laquelle l’homme éprouve d’une certaine manière et de façon immédiate ses propres états et ses propres actions au fur et à mesure qu’il les vit « (M. Leenardt).

La psychophysiologie nous apprend que la conscience n’a pas de localisation précise dans le cerveau. L’écorce cérébrale tout entière contribue à sa formation, et surtout la partie frontale qu'on ne trouve pas chez les animaux, mais qui existe chez l’homme.

Aussi bien l’électro-ericéphalographie que l’introspection amènent à distinguer deux niveaux principaux de la conscience :

La conscience spontanée: connaissance du vécu tel qu’il se présente de façon immédiate dans la perception. Par elle, nous avons conscience de façon implicite de notre corps, la douleur nous envahit sans que nous nous distinguions d’elle. Cette conscience naïve est celle de l’enfant. Chez l'adulte, elle apparaît dans les états non vigiles.

La conscience réfléchie est d’un tout autre niveau. Elle suppose un dédoublement, un retour sur elle-même. Cette forme de connaissance est explicite : elle permet la prise de conscience. Quand Dcscartes affirme : « Je pense, donc je suis «, c’est à la conscience réfléchie qu’il se réfère. Elle est active, contrairement à la conscience spontanée. Elle organise notre personnalité et renforce le contact que nous avons avec le monde extérieur.