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corps.

Publié le 25/10/2013

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corps. n.m. 1. PHILOSOPHIE : forme stable et autonome située dans l'espace à trois dimensions. Le fait, pour le corps, de s'inscrire ainsi dans l'espace lui confère son aspect concret, sa matérialité. Matière et forme sont des notions inextricablement liées dans la définition du corps, et s'appellent mutuellement (car on ne saurait observer une matière sans lui assigner une forme ou réaliser une forme dans l'espace sans lui conférer une matière). Leur définition constitue l'enjeu majeur de la plupart des philosophies. Voir aussi âme, concret, dualisme, forme et substance. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats âme - 1.PHILOSOPHIE concret Descartes René dualisme - 1.PHILOSOPHIE forme - 1.PHILOSOPHIE incarnation matérialisme substance 2. SCIENCES HUMAINES : le terme désigne le corps humain, par opposition à l'esprit ou à l'âme. Le corps a été longtemps, en Occident, l'apanage du discours théologique, nourrissant une philosophie dualiste, où le corps était la partie indigne de l'être humain, renvoyée à la médecine (qui n'obtint que tardivement l'autorisation de le disséquer). Le souci du corps, promu par la phénoménologie de Husserl, repris par les sciences humaines (Merleau-Ponty, Mauss), a pu se diffuser pleinement dans les sociétés démocratiques (où l'individu a un sens et des droits), à fort développement économique (où les moyens existent pour satisfaire des besoins secondaires). Les psychologues et les psychanalystes ont attiré l'attention sur le fait que la constitution d'une image du corps (au « stade du miroir « selon Lacan) est le premier élément de la rupture entre l'enfant et son environnement immédiat. Il lui faut alors entrer individuellement dans son corps à travers un apprentissage qui lui confère des particularités culturelles. Par exemple, dans l'île de Bali, l'ensemble des rapports mère-enfant passe par la mise en oeuvre précoce de techniques corporelles (phases de stimulation par palpage, pression des doigts, suivies de phases d'impassibilité excessive), visant à produire, le plus vite possible, une autonomie de l'enfant par l'autocontrôle de son corps. Plus globalement, toutes les techniques du corps (la gestuelle, les modes de délimitation de l'intimité corporelle, etc.) varient selon les civilisations. Les formes les plus remarquables de ces variations culturelles, comme le marquage pictural (peintures corporelles, maquillage) ou physique (scarifications, circoncisions, excisions, déformations labiales...), l'habillement (la place de la nudité et de la dénudation), la posture (démarche, manières de se tenir ou de porter la tête), ne sont que l'expression de la place du corps dans la métaphysique d'une société. De même en est-il du sort ultime du corps : le conserver par l'embaumement, le laisser pourrir, le consumer sont des traits culturels généralement liés à des croyances religieuses. Le corps apparaît ainsi comme un objet hautement symbolique. S'il porte la marque d'une culture, il subit aussi l'influence des rapports sociaux qui la constituent, selon des distinctions de sexe, d'âge, de profession, de résidence, etc. Dans une même société, tous les groupes sociaux ne portent pas leur corps de la même manière, même si, de plus en plus, la publicité projette sur eux un schéma unique d'excellence corporelle (le corps mince, svelte, proportionné, lisse, bronzé...). Ce modèle est incontestablement plus proche des manières d'être des classes supérieures et des nouvelles classes moyennes que de celles des classes populaires, plus attachées au corps fort, large et solide, inégalement musclé. La consécration de ce schéma d'excellence voue certaines femmes (en particulier dans les classes moyennes) à un perpétuel travail de correction corporelle, au prix d'ascèses alimentaires ou sportives. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats beauté costume embaumement expression corporelle maquillage rites - Rites d'élévation et rites d'inversion tatouage Les livres corps corps corps corps - tatouage, page 1269, volume 3 ornements de lèvres, page 1269, volume 3 peinture faciale (Papouasie), page 1269, volume 3 tatouage en relief, page 1269, volume 3 3. MATHÉMATIQUES : ensemble muni de deux opérations vérifiant les règles du calcul algébrique classique. Précisément, (K,+,×) est un corps lorsque (K,+) est un anneau commutatif et que (Kb{0},×) est un groupe. Dans un corps, tout élément non nul a donc un inverse et toute équation du premier degré ax + b = 0 (où a ¹ 0) a une et une seule solution (l'opposé de b multiplié par l'inverse de a). Exemples de corps : les rationnels (t), les réels (u), les complexes (r), les classes de congruence q /pq lorsque p est un nombre premier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algébrique - Nombre algébrique complexes (nombres) groupe - 3.MATHÉMATIQUES nombre - 1.MATHÉMATIQUES rationnel - Corps des nombres rationnels réel (nombre)

« les groupes sociaux ne portent pas leur corps de la même manière, même si, de plus en plus, la publicité projette sur eux un schéma unique d'excellence corporelle (le corps mince, svelte, proportionné, lisse, bronzé...).

Ce modèle est incontestablement plus proche des manières d'être des classes supérieures et des nouvelles classes moyennes que de celles des classes populaires, plus attachées au corps fort, large et solide, inégalement musclé. La consécration de ce schéma d'excellence voue certaines femmes (en particulier dans les classes moyennes) à un perpétuel travail de correction corporelle, au prix d'ascèses alimentaires ou sportives. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats beauté costume embaumement expression corporelle maquillage rites - Rites d'élévation et rites d'inversion tatouage Les livres corps - tatouage, page 1269, volume 3 corps - ornements de lèvres, page 1269, volume 3 corps - peinture faciale (Papouasie), page 1269, volume 3 corps - tatouage en relief, page 1269, volume 3 3.

MATHÉMATIQUES : ensemble muni de deux opérations vérifiant les règles du calcul algébrique classique. Précisément, (K,+,×) est un corps lorsque (K,+) est un anneau commutatif et que (K b{0},×) est un groupe.

Dans un corps, tout élément non nul a donc un inverse et toute équation du premier degré ax + b = 0 (où a ¹ 0) a une et une seule solution (l'opposé de b multiplié par l'inverse de a ).

Exemples de corps : les rationnels ( t), les réels ( u ), les complexes ( r), les classes de congruence q /pq lorsque p est un nombre premier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats algébrique - Nombre algébrique complexes (nombres) groupe - 3.MATHÉMATIQUES nombre - 1.MATHÉMATIQUES rationnel - Corps des nombres rationnels réel (nombre). »

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