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CÔTE-D'IVOIRE et littérature

Publié le 21/02/2019

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CÔTE-D'IVOIRE (littér.). Les lettres ivoiriennes apparaissent dominées par la figure de Bernard Dadié, qui résume à lui seul tous les genres littéraires, puisqu'il a tâté successivement du journalisme, du théâtre, de la chronique romanesque plus ou moins autobiographique, de la poésie et de la littérature traditionnelle. Le théâtre ivoirien, dont le pionnier fut François-Joseph Amon d'Aby, s'est également enrichi des contributions de jeunes auteurs comme Eugène Dervain, Charles Nokan (les Malheurs de Tchâkô, 1968), Amadou Koné (le Respect des morts, De la chaire au trône, 1975), également romancier (les Frasques d'Ebinto, 1979 ; Liens, 1980), Bernard Zadi Zaourou, auteur des Sofas et de l'Œil (1975), mais aussi poète avec Fer de lance (1975). Parmi les romanciers, il faut retenir Denis Oussou-Essui (la Souche calcinée, 1973), Ake Loba (Kocoumbo, l'étudiant noir, 1960 ; le Fils de Kouretcha, 1970 ; les Dépossédés, 1973) et surtout Ahmadou Kou-rouma, dont l'œuvre magistrale les Soleils des indépendances, publiée d'abord au Canada (1968) puis à Paris ( 1970), a marqué le renouveau du roman africain d'expression française. Ce renouveau s'affirme également dans l'œuvre à la fois poétique (D'éclairs et de foudre, 1982 ; Galerie infernale, 1984) et romanesque d'un nouveau venu dans les lettres ivoiriennes, Jean-Marie Adiaffi, couronné en 1981 par le grand prix littéraire d'Afrique noire pour la Carte d'identité, un récit qui évoque la tragédie de l'Afrique à la recherche de son âme.

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