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couverture.

Publié le 25/10/2013

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couverture. n.f., élément de fermeture et d'étanchéité à la partie supérieure des bâtiments. Le développement des couvertures est très étroitement lié à celui des techniques de réalisation des éléments porteurs. Il semble que les premières habitations fixes en forme de cases utilisaient des perches en bois disposées en génératrices de cônes ; reliées entre elles à différents niveaux par des ligatures végétales, elles portaient des revêtements de chaume ou de longues et larges feuilles d'arbres tropicaux. Les toitures ultérieures des maisons en bois, plus élaborées, préfiguraient les fermes contemporaines qui constituent les éléments porteurs principaux des toitures classiques. Les éléments d'étanchéité constitués par des planchettes de bois (bardeaux) puis par des tuiles se généralisèrent. L'architecture monumentale. Les problèmes les plus difficiles surgirent en architecture monumentale. Les éléments porteurs horizontaux en pierres taillées offrent, en effet, des performances médiocres, compte tenu de la très mauvaise résistance de la pierre à la traction. C'est ainsi que l'on vit se développer en Asie Mineure, en Égypte et en Grèce des édifices constitués d'un ensemble de murs porteurs ou de colonnes très rapprochés, supportant des éléments horizontaux de faible portée sur lesquels étaient ensuite édifiées les couvertures en terrasse ou en plan légèrement incliné. L'asphalte, connu sous le nom de bitume de Judée, fut utilisé très tôt comme élément d'assemblage et d'étanchéité des revêtements de terrasses ou des toitures inclinées recouvertes de plaquettes juxtaposées de pierres taillées. L'avènement de la voûte à l'époque romaine, puis celui de la coupole, révolutionnèrent les conceptions architecturales en favorisant la réalisation de grands espaces couverts, libres de tout appui intermédiaire. Ce fut le cas du Panthéon de Rome et, quelques siècles plus tard, de Sainte-Sophie de Constantinople, qui lancèrent la technique des couvertures en dômes, sur voûtes en coupoles, technique qui perdura jusqu'à l'époque contemporaine et donna lieu aux premiers revêtements d'étanchéité métalliques en feuilles de cuivre. Plus tard se développa la technique des édifices allongés, limités par deux murs latéraux massifs portant une voûte classique de plein cintre (églises romanes en particulier), bientôt allégés grâce à des éléments porteurs à colonnes latérales supportant non plus des voûtes massives, mais de simples nervures de pierres appareillées, transversales (arcs doubleaux) et diagonales (ogives croisées), reliées entre elles par un remplissage de maçonnerie légère ne participant plus à la résistance d'ensemble (églises gothiques). L'architecture classique. Elle adapta la conception des fermes en bois aux ouvrages monumentaux et introduisit l'ardoise, en concurrence avec la tuile, comme élément d'étanchéité. La construction métallique apparut à la fin du XIXe siècle et permit de concevoir des fermes de grande portée ; simultanément, le revêtement d'étanchéité en feuilles de zinc commença à se généraliser dans certaines grandes villes. Aujourd'hui, le béton armé favorise la conception de couvertures en terrasses, même pour des portées exceptionnelles (par exemple pour la Grande Arche de la Défense) ; les techniques d'étanchéité de ces terrasses sont maintenant parfaitement maîtrisées. Les fermes traditionnelles. Constituant des éléments porteurs identiques et parallèles, elles se composent, chacune, d'un ensemble triangulaire hyperstatique entretoisé, reposant sur les murs aux extrémités de sa base. Les fermes successives sont reliées entre elles par une poutre faîtière au sommet et par des pannes horizontales régulièrement espacées. Elles portent un quadrillage de chevrons et de lattes horizontales, parallèles aux pannes, qui constituent les éléments porteurs de l'étanchéité (tuiles posées et emboîtées de divers modèles, plaquettes d'ardoise clouées se recouvrant en écailles, feuilles de zinc clouées et soudées). Les couvertures industrielles. Elles utilisent toutes les techniques de la charpente métallique, du béton armé et des voûtes légères de grande portée en lamellé-collé. Les panneaux ondulés en amianteciment ont été très utilisés comme éléments d'étanchéité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amiante architecture - Les matériaux de l'architecture ardoise coupole d ôme étanchéité shed toiture tuile voûte

« de couvertures en terrasses, même pour des portées exceptionnelles (par exemple pour la Grande Arche de la Défense) ; les techniques d'étanchéité de ces terrasses sont maintenant parfaitement maîtrisées. Les fermes traditionnelles. Constituant des éléments porteurs identiques et parallèles, elles se composent, chacune, d'un ensemble triangulaire hyperstatique entretoisé, reposant sur les murs aux extrémités de sa base.

Les fermes successives sont reliées entre elles par une poutre faîtière au sommet et par des pannes horizontales régulièrement espacées.

Elles portent un quadrillage de chevrons et de lattes horizontales, parallèles aux pannes, qui constituent les éléments porteurs de l'étanchéité (tuiles posées et emboîtées de divers modèles, plaquettes d'ardoise clouées se recouvrant en écailles, feuilles de zinc clouées et soudées). Les couvertures industrielles. Elles utilisent toutes les techniques de la charpente métallique, du béton armé et des voûtes légères de grande portée en lamellé-collé.

Les panneaux ondulés en amiante- ciment ont été très utilisés comme éléments d'étanchéité. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amiante architecture - Les matériaux de l'architecture ardoise coupole dôme étanchéité shed toiture tuile voûte. »

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