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cyclone.

Publié le 25/10/2013

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cyclone. n.m., terme désignant, à l'origine, les tempêtes tourbillonnaires des régions tropicales et, aujourd'hui, les larges mouvements giratoires de l'air qui se forment dans la zone des vents d'ouest, aux latitudes tempérées. Dans ce sens, on dit encore zone de basse pression, car la pression atmosphérique est plus faible dans un cyclone que dans la région avoisinante. Mais tandis que les termes « zone de basse pression « décrivent essentiellement les caractéristiques barométriques du phénomène, le terme « cyclone « évoque plutôt le mouvement circulaire de l'air (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord) qui se produit autour d'un centre de basse pression, ainsi que les masses d'air, les fronts et les différentes zones de temps qui sont associés à un cyclone. Les cyclones se produisent surtout sur un front polaire, surface de discontinuité entre l'air tropical, chaud et léger, et l'air polaire, froid et lourd. Quand le flux d'air polaire, après s'être avancé vers des latitudes plus basses, est arrêté progressivement, le front polaire reste pratiquement immobile et les courants d'air polaire et d'air tropical se répartissent à peu près parallèlement à lui. Sur le front se forment généralement des ondes d'une longueur d'onde d'environ 500 à 3 000 km. La masse d'air chaud prend une forme concave (secteur chaud) par rapport à l'air polaire et passe par-dessus l'air froid, ce qui provoque la formation d'un système nuageux frontal, accompagné de précipitations. Cette partie du front constitue un « front chaud «, puisque l'air chaud y gagne du terrain. À l'arrière de l'onde, l'air froid forme un coin sous la masse d'air chaud et la force à monter ; un mur de cumulo-nimbus, s'accompagnant d'averses et parfois d'orages, se forme sur cette partie du front, appelée « front froid «. Tandis que les ondes de faible longueur d'onde disparaissent, les autres s'intensifient généralement de façon à former un cyclone. L'amplitude du mouvement ondulatoire augmente alors, en même temps que la pression atmosphérique baisse, de sorte qu'il se forme autour de l'extrémité de l'onde une zone fermée de basse pression, animée d'un mouvement giratoire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Dès lors l'évolution est rapide et, au bout d'un jour environ, apparaît un grand cyclone. Pendant le développement du cyclone, il se produit des occlusions : le front froid, qui avance plus vite que le front chaud, arrive à passer soit au-dessus (occlusion de front chaud), soit au-dessous de ce dernier (occlusion de front froid), selon que l'air froid de l'avant du cyclone est plus ou moins froid que celui de l'arrière. L'air chaud est alors chassé vers le haut, d'abord à proximité immédiate de l'extrémité de l'onde, puis à une distance de plus en plus grande vers la périphérie du cyclone. C'est au début du processus d'occlusion que le cyclone entre dans la période de plus grande intensité ; ensuite il commence à se combler. Les zones de temps autour d'un cyclone caractéristique d'automne ou d'hiver sont les suivantes : en avant du front chaud et du front d'occlusion se situe un plafond continu de nuages de pluie ou de neige, précédé de cirrus fins qui, en épaississant, finissent par se changer en cirro-stratus et en altostratus, puis en nimbo-stratus donnant des précipitations ; dans le secteur chaud, l'air est humide et brumeux et une pluie fine tombe assez souvent d'un plafond épais de stratus ; le front froid est précédé d'averses ou de chutes de neige, quelquefois d'orages ; dans la zone froide, l'air est sec, la visibilité bonne, le plafond de nuages discontinu, mais il peut se produire localement des averses ou des chutes de neige. Le cyclone tropical. Il s'agit d'une très violente tempête tourbillonnaire de vent et de pluie frappant, en début d'automne, la partie occidentale des mers tropicales ou subtropicales. On distingue plusieurs phases dans le passage d'un cyclone tropical. D'abord le ciel devient nuageux, le vent se lève, le baromètre baisse et de très grosses vagues se forment. Puis, après une brève accalmie, on observe une baisse spectaculaire du baromètre, un ciel noir, des vents de 100 à 300 km/h et une pluie diluvienne (500 à 1 500 mm en vingt-quatre heures). Après une courte rémission avec air calme et chaleur humide, pendant laquelle on dit qu'on est dans l'« oeil « du cyclone, tout recommence en succession inverse. La crise dure d'une demi-journée à une journée au total. Ces cyclones tropicaux (appelés typhons au Japon, hurricanes dans le monde caraïbe) naissent d'une forte baisse de pression atmosphérique au-dessus des mers très chaudes (plus de 27 o C), vers 10o de latitude, puis acquièrent leur mouvement tourbillonnaire caractéristique au fur et à mesure qu'ils se dirigent vers l'ouest. Leur trajectoire se recourbe ensuite vers les latitudes moyennes, puis ils vont mourir soit sur les continents, soit au-dessus de mers plus fraîches. Mais leur course est, dans le détail, imprévisible. À noter quelques exceptions dans leur répartition géographique : il y a des cyclones sur la côte ouest du Mexique, il n'y en a pas sur la côte est du Brésil, et certains cyclones traversent le désert australien. Les effets des cyclones tropicaux. En première analyse les cyclones ont des effets dévastateurs ; les vagues, anormalement puissantes à l'avant du tourbillon, balayent souvent les îles basses ; les effets des vents, des ruissellements sauvages, des glissements de terrain sur les versants et des inondations causent souvent de grands dommages matériels et peuvent faire de nombreuses victimes. Coïncidant avec une marée haute et une crue des fleuves, le cyclone du Bangladesh, en 1970, fit environ 300 000 morts. Plus banalement, ces dangers occasionnent de grosses dépenses de travaux publics. Mais, considérés globalement, à l'échelle de la planète, les cyclones tropicaux n'ont pas que des inconvénients. Ils contribuent, avec les courants marins, à exporter vers les hautes latitudes l'excédent de chaleur des pays tropicaux et ils déversent beaucoup d'eau utile sur des régions qui, sinon, en manqueraient (tel l'est du Dekkan). Complétez votre recherche en consultant : Les livres tropiques - inondation à Porto Rico, en 1989, après le passage du cyclone Hugo, page 5295, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats climat - Les facteurs du climat dépression - 2.MÉTÉOROLOGIE nuage océanographie - L'eau de mer et les mouvements de la mer - Les autres ondulations risque naturel télédétection temps (types de) tropiques - Les caractères climatiques - Une forte humidité Les livres cyclone, page 1352, volume 3 cyclone - plan et coupe d'un cyclone tropical, page 1353, volume 3

« tropicaux (appelés typhons au Japon, hurricanes dans le monde caraïbe) naissent d'une forte baisse de pression atmosphérique au-dessus des mers très chaudes (plus de 27 oC), vers 10 o de latitude, puis acquièrent leur mouvement tourbillonnaire caractéristique au fur et à mesure qu'ils se dirigent vers l'ouest.

Leur trajectoire se recourbe ensuite vers les latitudes moyennes, puis ils vont mourir soit sur les continents, soit au-dessus de mers plus fraîches.

Mais leur course est, dans le détail, imprévisible.

À noter quelques exceptions dans leur répartition géographique : il y a des cyclones sur la côte ouest du Mexique, il n'y en a pas sur la côte est du Brésil, et certains cyclones traversent le désert australien. Les effets des cyclones tropicaux. En première analyse les cyclones ont des effets dévastateurs ; les vagues, anormalement puissantes à l'avant du tourbillon, balayent souvent les îles basses ; les effets des vents, des ruissellements sauvages, des glissements de terrain sur les versants et des inondations causent souvent de grands dommages matériels et peuvent faire de nombreuses victimes. Coïncidant avec une marée haute et une crue des fleuves, le cyclone du Bangladesh, en 1970, fit environ 300 000 morts.

Plus banalement, ces dangers occasionnent de grosses dépenses de travaux publics.

Mais, considérés globalement, à l'échelle de la planète, les cyclones tropicaux n'ont pas que des inconvénients.

Ils contribuent, avec les courants marins, à exporter vers les hautes latitudes l'excédent de chaleur des pays tropicaux et ils déversent beaucoup d'eau utile sur des régions qui, sinon, en manqueraient (tel l'est du Dekkan). Complétez votre recherche en consultant : Les livres tropiques - inondation à Porto Rico, en 1989, après le passage du cyclone Hugo, page 5295, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats climat - Les facteurs du climat dépression - 2.MÉTÉOROLOGIE nuage océanographie - L'eau de mer et les mouvements de la mer - Les autres ondulations risque naturel télédétection temps (types de) tropiques - Les caractères climatiques - Une forte humidité Les livres cyclone, page 1352, volume 3 cyclone - plan et coupe d'un cyclone tropical, page 1353, volume 3. »

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