Devoir de Philosophie

dépression.

Publié le 25/10/2013

Extrait du document

dépression. n.f. 1. GÉOGRAPHIE : creux, d'échelle locale ou régionale, dans le relief. Une dépression ne peut être attribuée au creusement dû aux eaux courantes. Mais les causes possibles sont variées : déformation par gondolement tectonique, impact de météorite, explosion volcanique, creusement par un agent indépendant du niveau de base (glacier, vent), perte de substance par soutirage (en relief karstique ou non), ou encore barrage (d'origine volcanique, morainique ou dunaire). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bassin sédimentaire bolsón chott cirque - 2.GÉOGRAPHIE doline fosse océanique fossé tectonique géosynclinal marais poljé sebkha sotch vallée 2. MÉTÉOROLOGIE : zone dans laquelle la pression atmosphérique est inférieure à la pression environnante et, en général, à la pression normale (1 015 hectopascals). Les dépressions sont liées à l'affrontement de masses d'air d'origines et de températures différentes. De taille variable, elles correspondent à des perturbations atmosphériques d'autant plus actives que la pression est basse. Les dépressions les plus creuses donnent naissance aux phénomènes météorologiques les plus violents : tempêtes, tornades et cyclones. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anticyclone climat - Les facteurs du climat météorologie - Les mouvements de l'atmosphère nuage perturbation - 1.MÉTÉOROLOGIE 3. MÉDECINE : trouble de l'humeur qui associe une tristesse profonde et apparemment inexplicable, incoercible (douleur morale), un ralentissement de l'activité intellectuelle, physique et sexuelle et une anxiété diffuse et permanente. On oppose souvent les dépressions endogènes et les dépressions névrotiques. Les dépressions endogènes sont dénuées de toute cause extérieure décelable, même si un événement déclenchant est souvent revendiqué par le malade ou son entourage. La mélancolie constitue une forme typique de dépression grave, dans laquelle les symptômes sont particulièrement marqués. La douleur morale est alors maximale et s'accompagne d'un pessimisme profond, d'une autodévaluation permanente, d'un dégoût diffus et d'une crainte de l'avenir. Les idées suicidaires sont constantes. L'anxiété est très forte. L'activité est extrêmement réduite, même les actes de la vie courante paraissent terriblement lourds, la sensation de fatigue permanente est marquée. Le sujet est apathique, inexpressif, son aspect physique témoigne d'un désintérêt marqué ; la dépression cyclique observée dans la psychose maniaco-dépressive peut être également très sévère. C'est son association à des accès maniaques qui caractérise la maladie. Les dépressions névrotiques sont beaucoup plus fréquentes (on a pu parler de maladie du siècle) et difficiles à repérer. Il peut s'agir d'une réelle dépression réactionnelle, qui ne traduit qu'une réaction inhabituellement triste à un traumatisme affectif réellement attesté (deuil, séparation, perte d'un emploi). Il peut également s'agir d'une forme traînante, prolongée, observée notamment chez le vieillard : des changements dans le rythme de la vie, l'abandon affectif, voire la perte du conjoint, constituent autant de facteurs favorisant la dépression. Le vieillard déprimé reste prostré dans un coin ; il se plaint de « fatigue « et de manque d'appétit ; il est angoissé et souvent insomniaque. Les dépressions réactionnelles peuvent être également observées chez l'adolescent. Il est important de traiter ces troubles dépressifs, car ils sont curables, à la différence des démences débutantes. Le traitement de la dépression repose sur la prise de médicaments antidépresseurs, dont l'objectif est de lever la douleur morale en même temps que l'inhibition psychique et physique. Les antidépresseurs classiques (antidépresseurs tricycliques), très efficaces, ont des effets secondaires marqués (hypotension orthostatique, tachycardie, tremblements). Les nouveaux antidépresseurs, peut-être moins puissants, ont l'avantage d'être beaucoup mieux tolérés. Les antidépresseurs sont toujours associés à des médicaments anxiolytiques, qui sont indispensables, notamment au début du traitement. Il existe effectivement un risque très réel de passage à l'acte suicidaire lors de la levée de l'inhibition. Les cures d'électrochocs ne sont quasiment plus employées ; les cures de sommeil peuvent être utiles. Dans tous les cas, une psychothérapie analytique ou de soutien constitue une modalité adjuvante au long cours. Dans le cadre de dépressions endogènes, les progrès de la neurobiologie permettront peut-être de mieux comprendre les mécanismes biochimiques du dysfonctionnement et de proposer un traitement substitutif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antidépresseur cyclothymie électrochoc frustration inhibition lobotomie maniaco-dépressive (psychose) mélancolie neurasthénie psychasthénie suicide 4. ÉCONOMIE : état caractérisé par une décroissance durable et généralisée de la production et des échanges. À la différence d'une récession, dont la durée est courte et qui constitue une phase du cycle de moyenne période, une dépression peut s'étendre sur plusieurs années et correspond généralement à la phase décroissante d'un cycle de longue période (ainsi la dépression de 1873-1896). Le terme Grande Dépression désigne en principe la période ouverte par la crise de 1929. Voir aussi le dossier crise économique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats crise économique - Dépression ou transformation structurelle crise économique - La crise des années trente crise économique - Les crises cycliques cycle économique États-Unis - Histoire - Les États-Unis, puissance mondiale - L'entre-deux-guerres révolution industrielle - Déséquilibres et contestations de la civilisation industrielle

« (deuil, séparation, perte d'un emploi).

Il peut également s'agir d'une forme traînante, prolongée, observée notamment chez le vieillard : des changements dans le rythme de la vie, l'abandon affectif, voire la perte du conjoint, constituent autant de facteurs favorisant la dépression.

Le vieillard déprimé reste prostré dans un coin ; il se plaint de « fatigue » et de manque d'appétit ; il est angoissé et souvent insomniaque.

Les dépressions réactionnelles peuvent être également observées chez l'adolescent.

Il est important de traiter ces troubles dépressifs, car ils sont curables, à la différence des démences débutantes. Le traitement de la dépression repose sur la prise de médicaments antidépresseurs, dont l'objectif est de lever la douleur morale en même temps que l'inhibition psychique et physique.

Les antidépresseurs classiques (antidépresseurs tricycliques), très efficaces, ont des effets secondaires marqués (hypotension orthostatique, tachycardie, tremblements). Les nouveaux antidépresseurs, peut-être moins puissants, ont l'avantage d'être beaucoup mieux tolérés.

Les antidépresseurs sont toujours associés à des médicaments anxiolytiques, qui sont indispensables, notamment au début du traitement.

Il existe effectivement un risque très réel de passage à l'acte suicidaire lors de la levée de l'inhibition.

Les cures d'électrochocs ne sont quasiment plus employées ; les cures de sommeil peuvent être utiles.

Dans tous les cas, une psychothérapie analytique ou de soutien constitue une modalité adjuvante au long cours.

Dans le cadre de dépressions endogènes, les progrès de la neurobiologie permettront peut-être de mieux comprendre les mécanismes biochimiques du dysfonctionnement et de proposer un traitement substitutif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats antidépresseur cyclothymie électrochoc frustration inhibition lobotomie maniaco-dépressive (psychose) mélancolie neurasthénie psychasthénie suicide 4.

ÉCONOMIE : état caractérisé par une décroissance durable et généralisée de la production et des échanges.

À la différence d'une récession, dont la durée est courte et qui constitue une phase du cycle de moyenne période, une dépression peut s'étendre sur plusieurs années et correspond généralement à la phase décroissante d'un cycle de longue période (ainsi la dépression de 1873-1896).

Le terme Grande Dépression désigne en principe la période ouverte par la crise de 1929.

Voir aussi le dossier crise économique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats crise économique - Dépression ou transformation structurelle crise économique - La crise des années trente crise économique - Les crises cycliques cycle économique États-Unis - Histoire - Les États-Unis, puissance mondiale - L'entre-deux-guerres révolution industrielle - Déséquilibres et contestations de la civilisation industrielle. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles