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e lle est i ncapable d e réagir face a ux événements (elle se laisse aller, elle tombe malade, elle se donne l a m ort); elle passe de l'exaltation, de l'enthousiasme à l a m élancolie o u à l a dépression (elle est cyclothymique, p our e mployer le langage de l a psychiatrie).

Publié le 19/03/2014

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e lle est i ncapable d e réagir face a ux événements (elle se laisse aller, elle tombe malade, elle se donne l a m ort); elle passe de l'exaltation, de l'enthousiasme à l a m élancolie o u à l a dépression (elle est cyclothymique, p our e mployer le langage de l a psychiatrie). L a v érité s ur e lle R esponsable de ses malheurs (et d u m al q u'elle fait aux autres) o u v ictime? F laubert n ous l a p résente à l a fois comme : - une v ictime d e c ette« médiocrité provinciale, des existences qu'elle étouffait, des illusions q ui s'y p erdaient » (2< p artie - chap. 8 - Les Comices), u n p eu comme ! 'Eugénie G randet d e Balzac. - un e xemple d e c e q u'on a ppelle l e« b ovarysme " (ce m ot est d u c ritique J. Gaultier, 1 892): l 'illusion de pouvoir é chapper à u ne vie médiocre en s'inventant une autre vie, en p renant son rêve p our l a réalité. Cette forme de mythomanie, entretenue p ar u ne c ertaine littérature (que dénonce Flaubert), est chose assez c ourante: « M a Bovary pleure d ans v ingt villages de F rance » . F iche n ° 4 : Tartuffe ( 1664-1667-1669) Voir l a p résentation de l 'oeuvre (page 15). M olière (1622-1673). Jean-Baptiste P oquelin, fils d 'un tapissier d u Roi, f ait des études de droit et obtient sa licence, mais à 21 ans, une rencontre décisive change le cours de sa vie : avec l a f amille Béjart, i l c onstitue l a t roupe de « L'illustre T héâtre"· De 1645 à 1 657, il est acteur p uis d irecteur de l a c ompagnie, en tournée à t ravers l a F rance. A p artir d e 1658, l a t roupe (devenue cc Troupe de M onsieur», frère d u Roi) s'installe à P aris. C'est également le début de l a c arrière de Molière, a uteur d e comédies: Les Précieuses Ridicules (1659), L 'Ecole des Femmes (1662), Tartuffe ( 1664 à 1669), D om Juan (1665), Le Misanthrope (1666), L 'Avare (1668), Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Les Femmes Savantes (1672), L e Malade Imaginaire (1673). Les succès et les cabales, les amitiés et les brouilles (Racine, Lulli), l a l ongue liaison avec Madeleine Béjart, u n m ariage p eu réussi avec Armande Béjart (la très jeune s oeur d e Madeleine), l 'amitié e t l a p rotection de Louis X IV ( parrain d e l eur fils) sont les p rincipaux événements de sa vie. Mort quelques heures après sa sortie de scène (où il j ouait A rgan, le Malade Imaginaire), i l est enterré secrètement, p endant l a n uit. L 'oeuvre U ne c omédie e n 5 a ctes et e n vers : le riche O rgon a i nstallé c hez l ui T artuffe, q u'il a r encontré d ans u ne église e t q u'il p rend p our u n s aint h omme. C elui-ci est d evenu l e v éritable m aître d e l a m aison, m algré l a m éfiance e t l 'antipathie q u'il i nspire à t out l e m onde. P our e mpêcher s on m ari d e c hasser l eur fils, Darnis, et d e l ui d onner e n m ariage l eur f ille M ariane ( amoureuse d e V alère), E lmire t end u n p iège à l 'imposteur: e lle le pousse à l ui f aire u ne d éclaration d 'amour s ans é quivoque, q u'Orgon, c aché s ous u ne t able, p eut e ntendre j usqu'au b out. D émasqué, T artuffe d oit q uitter l a m aison, m ais, p our se venger, i l d énonce s on b ienfaiteur ( qui d étient d es p apiers c ompromettants). O rgon c raint le p ire, m ais t out s 'arrange e t c'est f inalement l 'escroc q ui est arrêté. C hoix d e p assages H uit scènes à é tudier: Acte I, se. 5. C omment O rgon a r encontré T artuffe ; v raie e t fausse dévotion. Acte II, se. 1 et 2. O rgon o rdonne à s a f ille d 'épouser T artuffe ; D orine s 'en mêle. Acte III, se. 2. P remière a pparition d e T artuffe : « C ouvrez ce sein q ue je n e s aurais v oir » (vers 8 60). Acte III, se. 3. P remière d éclaration d e T artuffe à E lmire : « A h ! p our ê tre dévot j e n 'en s uis p as m oins h omme » (vers 966). Acte III, se. 6. L a« s incérité d e m auvaise foi » (Sartre) : « O ui m on frère, j e s uis u n m échant, u n c oupable» (vers 1 074). Acte IV, se. 5. T artuffe p ris a u p iège ! « Le Ciel d éfend, d e v rai, c ertains contentements I M ais o n t rouve avec l ui d es a ccommodements » (vers 1487-1488). Acte V, se. 7. Le d énouement à s urprise « N ous vivons sous u n p rince e nnemi d e l a f raude » (vers 1 906). R egards s ur l es p ersonnages : l es c ouples a ntagonistes T artuffe e t O rgon : l 'hypocrite e t le n aïf. T artuffe e t E lmire : l e f aux d évot e t l a t entation d e l a c hair. O rgon e t C léante: l 'aveuglement et l a sagesse(« le p arti d u b on s ens»). O rgon e t D arnis/Mariane : l 'autorité p aternelle e t l a r évolte de l a j eunesse. O rgon e t D orine : l e m aître a utoritaire e t l a s ervante insoumise. O rgon e t M onsieur L oyal : l 'honnête h omme f ace à « l a m achine j udiciaire ». R egards s ur l 'oeuvre - Une c omédie t raditionnelle : les éléments habituels (intrigue, opposition d es p ersonnages, d énouement). C omparer a vec d 'autres c omédies d e M olière. - Une c omédie« s érieuse»: u n s ujet p lus g rave, u ne p ièce d 'où l e c omique n 'est p as a bsent ( par q uels m oyens?), m ais o ù l 'on n e r it p as f ranchement. - « L a C abale d es D évots » : l ire l a p réface o ù M olière s 'explique s ur ses i ntentions, s ur s on p ersonnage, e t p laide p our l a C omédie contre ses d étracteurs. - Le p ersonnage d e T artuffe : q ui e st-il? u n i ndividu d angereux? u n p etit escroc ? c omment e xpliquer s on c omportement, ses e rreurs ? comment se t rahit-il p eu à p eu a vant d 'être t out à f ait d émasqué ? - Le l angage d e T artuffe : n otamment d ans les d eux d éclarations a moureuses. - Tartuffe e t O nuphre : v oir l a c ritique d e l a p ièce et d u p ersonnage p ar L a B ruyère, d ans les C aractères ( chap. X III - De l a M ode - 24). B eaumarchais p résente é galement u ne i ntrigue e t u n p ersonnage s emblables d ans L a Mère Coupable ( 1792), suite d u Barbier de Séville e t d u Mariage de Figaro. F iche n ° 5 : C andide o u l 'optimisme ( 1759) Voir Voltaire (page 2 06) e t l a p résentation d e l 'oeuvre ( page 22). L 'oeuvre U n c onte o u r oman « p hilosophique » e n 3 0 c hapitres. L e j eune C andide v it h eureux d ans u n c hâteau d e W estphalie, a uprès d e l a t endre C unégonde e t d u g rand p hilosophe P angloss. M ais i l e n est chassé p ar l e b aron. A lors commence p our l ui u ne l ongue s uite d e v oyages e t d 'aventures à t ravers u n m onde b ouleversé (guerres, t remblement d e terre, persécutions, folie et m échanceté d es h ommes ... ), q ui l ui f ont r emettre e n q uestion l 'optimisme d e s on m aître. I l t rouve e nfin, à d éfaut d u b onheur, l e repos e t l a t ranquillité, d ans u ne f erme, près d e C onstantinople, o ù i l « c ultive son j ardin » a vec C unégonde e t ses a mis r éunis e n u ne p etite société.
langage

« L'œuvre Une comédie en 5 actes et en vers : le riche Orgon a installé chez lui Tartuffe, qu'il a rencontré dans une église et qu'il prend pour un saint homme.

Celui-ci est devenu le véritable maître de la maison, malgré la méfiance et l'antipathie qu'il inspire à tout le monde.

Pour empêcher son mari de chasser leur fils, Darnis, et de lui donner en mariage leur fille Mariane (amoureuse de Valère), Elmire tend un piège à l'imposteur: elle le pousse à lui faire une déclaration d'amour sans équivoque, qu'Orgon, caché sous une table, peut entendre jusqu'au bout.

Démasqué, Tartuffe doit quitter la maison, mais, pour se venger, il dénonce son bienfaiteur (qui détient des papiers compromettants).

Orgon craint le pire, mais tout s'arrange et c'est finalement l'escroc qui est arrêté.

Choix de passages Huit scènes à étudier: Acte I, se.

5.

Comment Orgon a rencontré Tartuffe ; vraie et fausse dévotion.

Acte II, se.

1 et 2.

Orgon ordonne à sa fille d'épouser Tartuffe ; Dorine s'en mêle.

Acte III, se.

2.

Première apparition de Tartuffe : « Couvrez ce sein que je ne saurais voir » (vers 860).

Acte III, se.

3.

Première déclaration de Tartuffe à Elmire : « Ah ! pour être dévot je n'en suis pas moins homme » (vers 966).

Acte III, se.

6.

La« sincérité de mauvaise foi »(Sartre) : « Oui mon frère, je suis un méchant, un coupable» (vers 1074).

Acte IV, se.

5.

Tartuffe pris au piège ! « Le Ciel défend, de vrai, certains contentements I Mais on trouve avec lui des accommodements » (vers 1487-1488).

Acte V, se.

7.

Le dénouement à surprise « Nous vivons sous un prince ennemi de la fraude » (vers 1906).

Regards sur les personnages : les couples antagonistes Tartuffe et Orgon : l'hypocrite et le naïf.

Tartuffe et Elmire : le faux dévot et la tentation de la chair.

Orgon et Cléante: l'aveuglement et la sagesse(« le parti du bon sens»).

Orgon et Darnis/Mariane : l'autorité paternelle et la révolte de la jeunesse.

Orgon et Dorine : le maître autoritaire et la servante insoumise.

Orgon et Monsieur Loyal : l'honnête homme face à « la machine judiciaire ».. »

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