Devoir de Philosophie

diabète sucré.

Publié le 26/10/2013

Extrait du document

diabète sucré. maladie caractérisée par une altération du métabolisme des hydrates de carbone (sucre), causée par une insuffisance absolue ou relative en insuline, qui se traduit par une hyperglycémie et une hyperglycosurie (augmentation du taux de sucre dans le sang et l'urine). Causes. Le pancréas sécrète une hormone, l'insuline, dont la principale fonction est de réguler les entrées et les sorties du glucose (sucre) et de maintenir un taux fixe de glucose dans le sang (glycémie). Ainsi, après l'absorption de sucre lors d'un repas, c'est la sécrétion d'insuline qui stimule l'entrée du glucose dans les cellules et ramène à la normale le taux de glycémie. En cas de diabète, l'insuffisance en insuline se traduit par une hyperglycémie et par une hyperglycosurie, car l'organisme élimine dans les urines le sucre en excès. Le diabète peut être dû à une carence complète en insuline : on parle alors de diabète insulinodépendant. Le diabète insulinodépendant s'observe principalement chez le sujet jeune : on pense actuellement qu'il résulte d'un dérèglement de l'immunité, avec formation d'auto-anticorps dirigés contre le pancréas, qui survient chez des sujets génétiquement prédisposés. Le diabète peut également être dû à une carence relative en insuline. Le diabète non insulinodépendant s'observe principalement chez le sujet d'âge mûr, de tendance obèse ; il est favorisé par d'autres facteurs, notamment génétiques. Dans d'autres cas, beaucoup plus rares, le diabète peut constituer une complication d'une autre maladie (hémochromatose, acromégalies, maladie de Cushing). Manifestations cliniques. Les manifestations cliniques du diabète dépendent du type, de la gravité et de l'ancienneté du diabète. L'hyperglycosurie s'accompagne d'une augmentation de la diurèse (polyurie), qui est compensée par un apport augmenté de liquides (polydipsie). Ainsi, urines abondantes, soif exagérée, fatigue, amaigrissement, constituent souvent les signes de début du diabète. En l'absence de traitement, les troubles métaboliques peuvent s'aggraver et conduire au coma diabétique. Un diabète peu sévère peut parfois être découvert de façon fortuite lors du dosage de la glycémie. Dans tous les cas, le diabète expose à des complications à distance. L'atteinte vasculaire peut concerner les gros vaisseaux artériels de l'organisme - provoquant alors une insuffisance coronarienne, une artériopathie des membres inférieurs, une hypertension artérielle ou un accident vasculaire cérébral - ou encore les petits vaisseaux de l'oeil ou du rein (rétinopathie, insuffisance rénale). Les atteintes neurologiques se traduisent principalement par des douleurs et des troubles sensitifs. Traitement. Le traitement du diabète insulinodépendant consiste à administrer régulièrement de l'insuline par injection sous-cutanée ou intramusculaire. On met au point actuellement des pompes qui seront implantées et qui pourront régulièrement délivrer les doses adéquates d'insuline et remplacer les piqûres quotidiennes. Le traitement du diabète non insulinodépendant repose sur le régime alimentaire et deux types de médicaments : biguanides et sulfamides. Dans tous les cas, il est capital, pour éviter les complications aiguës (coma) et chroniques, d'obtenir un bon équilibre de la glycémie, ce qui exige des mesures diététiques, des règles d'hygiène de vie et une surveillance régulière de la glycémie. Les diabétiques disposent de bandelettes réactives qui, au contact du sang (une goutte obtenue par piqûre du bout du doigt suffit) ou des urines, fournissent une évaluation semi-quantitative de la glycémie et de la glycosurie. Il est important que ce soit le diabétique qui assure lui-même la surveillance de sa maladie et l'adaptation continue de son traitement (augmentation des doses d'insuline en cas d'hyperglycémie, diminution des doses en cas d'hypoglycémie). Dans ces conditions - hygiène de vie et diététique adaptée, traitement équilibré, surveillance régulière -, les diabétiques ont une espérance de vie comparable à celle des sujets non diabétiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Alimentation et diététique - Diététique et thérapeutique alimentation humaine - L'évolution des habitudes alimentaires glycosurie hémochromatose hyperglycémie insuline Neher Erwin polyurie Sakmann Bert sulfamides

« l'insuline par injection sous-cutanée ou intramusculaire.

On met au point actuellement des pompes qui seront implantées et qui pourront régulièrement délivrer les doses adéquates d'insuline et remplacer les piqûres quotidiennes.

Le traitement du diabète non insulinodépendant repose sur le régime alimentaire et deux types de médicaments : biguanides et sulfamides.

Dans tous les cas, il est capital, pour éviter les complications aiguës (coma) et chroniques, d'obtenir un bon équilibre de la glycémie, ce qui exige des mesures diététiques, des règles d'hygiène de vie et une surveillance régulière de la glycémie.

Les diabétiques disposent de bandelettes réactives qui, au contact du sang (une goutte obtenue par piqûre du bout du doigt suffit) ou des urines, fournissent une évaluation semi-quantitative de la glycémie et de la glycosurie.

Il est important que ce soit le diabétique qui assure lui-même la surveillance de sa maladie et l'adaptation continue de son traitement (augmentation des doses d'insuline en cas d'hyperglycémie, diminution des doses en cas d'hypoglycémie).

Dans ces conditions – hygiène de vie et diététique adaptée, traitement équilibré, surveillance régulière –, les diabétiques ont une espérance de vie comparable à celle des sujets non diabétiques. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Alimentation et diététique - Diététique et thérapeutique alimentation humaine - L'évolution des habitudes alimentaires glycosurie hémochromatose hyperglycémie insuline Neher Erwin polyurie Sakmann Bert sulfamides. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles