Documenta - beaux-arts / musées.

« En 2002, pour inaugurer le siècle, la « Documenta XI », dirigée par le Nigérian Okwui Enwezor rompt avec l’intime et la célébration de l’ego pour donner la parole aux regards politiques, idéologiques et sociaux : « Assiégées : Quatre villes africaines » est le point de départ de l’exposition.

À travers les grands drames d’aujourd’hui que sont la guerre, la famine, la pauvreté, la mondialisation s’ébruitent des quotidiens artistiques qui pour la première fois s’inscrivent dans cinq lieux d’exposition (Museum Fridericianum, Documenta-Halle, Orangerie Karlsaue, Kulturbanhof et Binding Brauerei). 8 POUR UNE EXPÉRIENCE ESTHÉTIQUE AU SERVICE DU POLITIQUE En 2007, la « Documenta XII », dirigée par un quarantenaire allemand, Roger M.

Buergel, prône l’art du beau, qui doit cependant s’ancrer dans une démarche humaine et politique.

Ainsi, la mondialisation, les guerres, les inégalités, par exemple, s’invitent-elles une nouvelle fois sur cette grande scène artistique.

Le commissaire de l’exposition espère ainsi « que la Documenta nous donnera les moyens d’offrir à l’évolution de l’humanité d’autres options.

C’est difficile.

La Documenta peut être un pas pour encourager les gens, le grand public, à accepter la force et l’intelligence en eux ».

Par le choix de l’esthétique, du politique, de la provocation, d’œuvres anciennes (un tableau persan du XIVe siècle), d’œuvres « humaines » (1001 Chinois forment l’œuvre de Ai Weiwei) ou d’œuvres « culinaires » (la gastro-science du cuisinier catalan Ferran Adrià), cette édition surprend une nouvelle fois.

Elle rend également hommage à la première édition qui a eu lieu dans une serre, puisqu’une nouvelle serre, le pavillon Aue, a été érigée à côté des sites traditionnels pour recevoir les œuvres des quelque 113 artistes invités. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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