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écologique (succession).

Publié le 26/10/2013

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écologique (succession). ensemble des séries de peuplements végétaux et animaux des biocénoses qui se modifient au cours du temps. La succession écologique est un phénomène fondamental et irréversible, évoluant dans une direction identique si les conditions sont les mêmes. Elle tend vers un équilibre entre les populations d'organismes constituant la biocénose et entre celle-ci et son environnement, ou, dans le cas de biocénoses destructrices, à la disparition du milieu lui-même. Les successions écologiques végétales. Partant d'un sol nu qui n'a jamais été peuplé, la succession écologique sera dite succession primaire. L'état d'équilibre est une forêt primaire (par exemple la forêt amazonienne). La majorité des forêts actuelles sont des forêts reconstituées à la suite de destructions naturelles ou non. Elles sont dites secondaires. Les séries qui conduisent vers l'état d'équilibre théorique, ou climax, sont progressives. Au contraire, si elles s'en éloignent, elles sont régressives (en cas d'érosion, de surpâturage). Du stade initial - le sol nu (abandon de cultures, sols incendiés...) -, la succession écologique passe par des stades herbacés : communauté de plantes annuelles ou bisannuelles, pelouse de graminées pérennantes. Puis un stade arbustif précède le stade arborescent. Celui-ci sera différent d'un endroit à l'autre selon le climat et la nature du substrat. Les successions écologiques sont le résultat de la compétition entre les espèces pour la place libre, la lumière, les éléments nutritifs. Elles reflètent une structuration progressive de la biocénose et aboutissent à un maximum de biomasse et de diversité. L'état d'équilibre n'est atteint qu'après un temps relativement long, estimé à une centaine d'années. Les successions écologiques animales suivent les successions végétales. Ainsi, pendant l'installation d'une forêt, les populations d'oiseaux sont modifiées. Certaines espèces présentes dans les landes ou les fourrés laissent la place lorsque les arbres grandissent. Le nombre d'espèces est maximal dans la forêt climacique. Des successions écologiques destructrices sont observées dans un tronc d'arbre mort, un cadavre d'animal. Insectes, bactéries et champignons sont les principaux agents de la destruction, les espèces et leurs associations se succédant dans un ordre qui est toujours le même. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biocénose biomasse écosystèmes - L'évolution des écosystèmes protection de la nature - Pourquoi conserver la nature ? - Les raisons écologiques

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